https://www.youtube.com/watch?v=o5pDn63cMaU
Dans mon topo « Quand j'étais vieille », je m'adresse aux victimes de burn-out : l'épuisement chronique. J'en ai été victime de 1987 à 2000 : 13 ans de sous vie, que seules peuvent le comprendre les personnes qui passent par là. Les autres confondent « fatigue » avec « épuisement » chronique. Épuisé ? Cela signifie qu'on se lève le matin comme si on n'avait pas dormi, comme si on avait la grippe… et qu'on était tombé du 1er étage. J'exagère un peu mais cela traduit l'état dans lequel on est en burn-out franchement déclaré. Je bénis le ciel de m'en être sortie. J'ai écrit le topo « Quand j'étais vieille » pour partager mes observations avec les autres victimes de burn out ou de pré burn out – ces personnes que j'aimerais prévenir, qui se trouvent à la lisière et qui pourraient tomber si elles ne font pas attention.
Je ne voudrais pas faire de la pub à l'arraché : ce livre ne contient aucune solution miracle. Je n'y conseille aucun pilule magique. Je ne conseille même pas de changer l'alimentation de manière radicale. Je propose certes un programme alimentaire, mais assez simple, qui tient en dix points, ce n'est même pas une cure ni une révolution.
En revanche, j'insiste lourdement sur le seul remède au burn out : c'est le repos. Je le décline en 6 modes : l'un est alimentaire, mais c'est le dernier mode à envisager.
Le tout premier mode est le repos psychologique. C'est difficile à entendre quand on est arrivé au burn out justement parce qu'on ne gère pas bien le stress. Mais il y a des outils pour aider à gérer le stress. En tout cas c'est la première chose à prendre en compte.