taty lauwers

cuisinez selon votre nature

en quête d'un devenir-soi nutritionnel

FAQs p1


"Une cure antifatigue"


Q. Quand j'aurai terminé la cure de quinze jours, comment m'assurer que mon alimentation sera équilibrée?

R. Je prétends avec force et tenacité qu'après cette période de "drainage" intérieur, vous n'aurez plus besoin d'aucun conseil car une conscience intérieure se sera fait jour.

Mais il est peut-être utile de se donner quelques limites avant de repartir dans le tourbillon quotidien. Ces remarques sont utiles pour les personnes les plus fragilisées (allergiques, fatigues chroniques, maladies auto-immunes, etc). 

Quand vous recommencez une alimentation plus "juste", adaptez vos menus en fonction de ce qui suit: 
  1. Huiles/graisses. Ajouter des huiles végétales autres que l'olive, comme l'huile de tournesol VPPF  (dans la Budwig, dans un muesli, ou alors dans les vinaigrettes). Toutes les huiles végétales sont VPPF et gardées au frigo pour ne pas rancir (sauf l'olive). 
    Il faudrait, selon les tempéraments, de 3 à 6 cuillers à soupe de graisses CRUES par jour. Ne comptent pas ici les graisses utilisées pour la cuisson, qui sont un apport presque nul pour la physiologie. Dans ces graisses: 1 cuiller à soupe de beurre de lait cru (soir: sur les légumes, dans le potage), 1 cuiller à soupe d'huile d'olive (le midi), 1 cuiller à soupe d'huile de tournesol (le matin: Budwig). Le reste des graisses est apporté par les fromages (de lait cru), les viandes -  oeufs - poissons -  volailles (aux cuissons douces), les oléagineuses (amandes & C°) et même les céréales complètes.
  2. Viandes. Les plus crues possibles ou les cuissons les plus douces: boeuf saignant ou en américain-steak tartare (maison! pas de chez le boucher du coin) et carpaccio. Evitez le porc, même cuit, et surtout en salaison. Du poulet à la vapeur puis passé au gril s'il faut le petit goût craquouillant. 
  3. Oeufs. Un oeuf par jour (le plus cru possible, même laïus), provenant d'une ferme où les poules courent vraiment (pas seulement une heure par jour, ce qui justifie le label "élevées au sol" sur les boîtes). Dès que vous avez récupéré votre état de santé d'avant, réduisez à un oeuf tous les deux jours.
  4. Poissons. Une à deux fois par semaine des poissons gras, même des sardines en boîtes si vous improvisez un repas.  
  5. Fromages. Au lait cru et un jour sur deux ou sur trois. On oublie le lait à boire. On utilise du beurre de lait cru (que l'on n'achète qu'à la ferme ou sur les marchés). 
  6. Soja & C°. Pas de soja ni de tofu Une fois par semaine si vraiment cela vous plaît. La plupart n'en aiment que la publicité, pas le goût! Sauf du miso pour le bouillon si vous aimez, et de la sauce soja, dont la fermentation longue et contrôlée a éliminé la toxicité du soja. 
  7. Petit déjeuner. Gardez la Crème Budwig pour cinq jours sur sept si elle vous réussit. Alternez selon vos goûts avec du Porridge, du Pain d'épeautre au beurre de lait cru ou autre apport "gras" (saumon fumé, volaille, oeuf, les restes de la veille, etc.), à condition que cet apport soit riche en nutriments et gras (près de 30% de votre ration quotidienne). On limite le plus possible les apports en gluten (pain, biscottes, etc) pour tout le monde, certains doivent se l'interdire encore quelques mois jusqu'à réparation de la tuyauterie... Voyez plus loin à "liste des unités sucres". 
  8. Légumes.  Garder une très haute proportion de légumes, même après la cure: s'approcher des 200-300g deux fois par jour. Hélas si vous êtes réticent à la cuisine: ils doivent être frais et non préparés industriellement. Les fruits sont accessoires.
  9. Entre les repas et en déplacement: amandes ou noisettes et fruit (cru ou cuit; amandes ou noisettes trempées, et en petites quantités), dé de comté (ou tout autre fromage au lait cru), oeuf dur si vous le supportez, caviar de tournesol ou toute autre collation du livre Cure AntiFatigue.  
  10. Féculents et sucres: calculer les unités par jour selon la planche jointe sur ce site (Liste des Unités Sucre), ne pas dépasser 6 unités  - Les jours où vous faites une grande balade en forêt de plus de 5 kilomètres, vous observerez que vous pouvez doubler la dose d'unités sans souci... (Non, à 10 kilomètres, on ne triple pas nécessairement...) 
  11. Levure de bière. Ajouter de la levure de bière en paillettes dans les vinaigrettes et dans les soupes, après cuisson, dans la Crème Budwig ou les yaourts.
  12. Compléments. Arrêter chlorella ou spiruline après les dix ou quinze jours de cure, reprendre une semaine par mois. Arrêter les gélules de bourrache ou d'onagre après la cure, idem reprendre une semaine par mois (avant les règles pour ces dames). 
  13. Voir aussi les conseils de bon sens pour les multirécidivistes des régimes amincissants.

Q. Dans le programme de cure, vous ne parlez pas de la pomme de terre, qui est pourtant un aliment très prisé en Belgique...
Qu'en est-il? A proscrire pendant la cure? Assimilée aux céréales, aux légumes, aux légumineuses, même si elle n'en est pas?

R. La pomme de terre fait partie de la famille des solanacées (tomates, aubergines, etc) et est à ce titre mise de côté pendant la cure - surtout en Belgique où on la sert presque tous les jours. Une portion par semaine, passe encore. Les solanacées semblent faire du tort aux arthritiques...

On omet d'autant plus les pommes de terre qu'en cure, en panne de "colle" (céréales, etc), certains exagèrent et considèrent que 400 g de légumes = 400 g de patates! Accessoirement, elle est trop riche en amylopectine, difficile à décoder par les intestins paresseux (détails viendront dans le tome 5). 


Q. Pendant la cure, pourquoi du pain (si honni, pourtant) le 5ème jour?

R. Le cinquième jour, on teste le blé ou l’épeautre. Vous sentirez vous-même l'effet et ça vaut mieux que tous les mots et toutes les théories. Surtout cela permet de rappeler au corps les petites "crasses", les micro-stress, histoire qu’il ne fasse pas un choc à la sortie de la cure.


Q. On vient de me découvrir intolérante au gluten, au sucre, au boeuf, au lait, à l'ail, au poivre et au café (tests IGG). Ca me paraît beaucoup pour une seule femme! Puis-je quand même suivre le programme de cure?

R. La cure ne dure que dix jours, et votre "intolérance" s'est installée depuis bien plus longtemps. Vous ne risquez donc pas d'aggraver une situation.

Au contraire, l'objectif visé par cette période de drainage soutenu par l'alimentation est entre autres de réparer les parois intestinales qui laissent passer toutes ces molécules inopportunes dans le sang. Il se fait que la perméabilité intestinale est en particulier entretenue par les sucres, dont le lactose du lait et le maltose des céréales, et certains types de médicaments.

Les dix jours de cure fonctionnent avec des micro-doses de sucre, de lactose et de céréales.

Dix jours suffisent à voir un résultat, c'est le principe de l'appartement témoin, mais il faudra probablement prolonger votre attention à l'assiette plus longtemps, dans votre cas, pour stabiliser l'intégrité intestinale.


Q. Pendant la cure, on évite le sucre, mais on utilise du miel dans l'hydromel? Où est la logique?

R. On ne peut priver un Occidental moyen de son petit sucre, tout à trac. Le miel est pauvre en saccharose, riche en fructose et glucose, sucres simples qui ne doivent pas être décomposés par les sucs intestinaux (défectueux chez les personnes fatiguées).

De plus, on ne l'associe pas à des féculents. 

Il n'y a évidemment pas d'obligation à consommer l'hydromel, mais les bienfaits détoxifiants du citron et requinquants du miel sont considérables.


Q. Pendant la cure, que veux dire : "n'intervertissez pas les recettes en fonction des jours"?

R. Cela signifie: "suivez les jours précis:  jour 1 = jour 1".

Aussi simple que ça: jour 1 = samedi, 2 = dimanche, 3 = lundi, 4 = mardi, 5 = mercredi, 6= jeudi: recommencer le samedi, 7= vendredi: re-dimanche, etc....

On peut bien sûr varier plus, mais on est tous si débordés... Les jours indiqués comme 6 et plus dans les propositions de menus sont plus souples que la cure propre, puisqu'ils s'adressent à des malades chroniques qui doivent la faire plus longtemps. Pour la cure ordinaire, on se limite aux jours 1 à 5 et on multiplie par deux séries ou trois séries.


Q. Dans le "mode d'emploi" de la cure, il est indiqué, si je ne m'abuse, que les légumes ne pourront être ni réchauffés, ni cuits à l'avance... Comment faites-vous pour préparer des légumes (ce qui prend le plus de temps dans la cuisine) lorsque vous travaillez? D'autant plus vu les quantités (800 gr pour deux personnes...).

R. Ce sont de sages paroles pour contrer le penchant très humain et très moderne à vouloir faire vite et croire faire bien...

  • On cuit riz ou quinoa et légumineuses (germées ou pas) en début de semaine, et on  les garde au réfrigérateur 5 jours dans un récipient hermétique.
  • On peut effectivement cuire les légumes la veille au soir, on râpe les légumes crus le matin-même et on  les arrose d'un jus de citron. 
  • On cuit les soupes une fois par quinze jours et on en congèle les deux tiers
  • Vous pourrez aussi prendre votre dose de légumes en jus frais: cinq minutes chrono!
  • Si vous avez la chance d'un frigo au bureau, la petite mixture conservera mieux sa vitalité au froid. On assaisonne en dernière minute.

Q. Dans la cure, je ne connaissais pas le quinoa.
Mon premier essai: je le trouve fort amer!
Où trouver tous ces produits? Je voudrais des idées de variantes au quinoa. 

R. Il faut le rincer sous l'eau courante pour ôter le goût amer. Malgré tout, si vos papilles sont plus sensibles, il sera toujours amer. Dommage.
Vous utiliserez du tout bon riz, alors. 
Tous les produits sont dans les magasins bio tout au moins. Ils conservent longtemps, mais pas trois ans comme nos farines tout venant.
Les recettes pour le quinoa sont dans mes livres. Voir la table des matières sur le site,  et bien sûr voir l'original quand (et si) vous l'avez en main.


Q. Je ne peux pas manger de crudités. Comment faire pour la cure?

R. Première remarque: il est plus important d'axer la perspective "cru" sur les produits animaux et les oléagineux que sur les légumes qui, eux, peuvent être cuits à la vapeur sans trop perdre de leurs qualités.

Deuxièmement: si vous les voulez quand même des crudités, les personnes les plus prudentes consomment des légumes en jus, au cours d'un repas.

Dans les faits, il est peu de victimes de fragilité qui se soit plaint de consommer des aliments crus, à condition d'éviter les céréales et les sucres, comme on le fait pendant ces dix jours.

Tout au plus, quelques plaintes pendant deux ou trois jours. Ceci est confirmé par la pratique d'un Jean Seignalet, aussi. Je dois encore faire un tour d'interviews d'autres thérapeutes sur le terrain.


Q. Quel temps pour ces jus de légumes et fruits maison!
De plus, dans les préparations pour la cure vitale, vous ne comptez pas le temps pour les vaisselles (à chaque jus de fruits, notamment).
J'ai l'impression qu'il vaut mieux être chômeur ou en congé pour pouvoir vraiment mener à bien cette expérience...

R. Tout juste pour les jus de légumes et fruits, ça peut paraître très casse-pieds et on est tenté par un jus en bouteille.

Mais il ne s'agit que de dix jours d'attention, et ce n'est plus rien dès lors que vous avez ressenti les premiers bienfaits de la cure. Ah, comment faire dans ce monde si habitué aux pilules et au vite-fait? Je vous comprends bien, mais je n'ai que les mots,  hélas...

Faites l'essai et vous verrez que ça ne vous pèsera plus bientôt. Rien que pour un sourire sur le visage d'un enfant, je suis même capable de supporter une visite dans un parc d'attractions... Pensez que vous faites sourire votre corps? 

De plus, ces jus sont surtout utiles pour les "vrais" malades, les paresseux de légumes, les paresseux digestifs... Dans votre cas, si vraiment cela vous incommode, sautez cette étape... Tout le reste est déjà si bénéfique par rapport à notre alimentation quotidienne... Voyez le point suivant.


Q. Pourquoi une cure qui me semble si complexe? J'ai l'habitude de faire des monodiètes chaque année. Et pourquoi pas un jeûne?

R. Le jeûne thérapeutique est la voie royale de nettoyage/drainage, mais il doit être suivi par un médecin.

La monodiète de légumes ou de fruits est aussi efficace pour se remettre les excès à zéro, mais on risque à nouveau d'exagérer si on est pas suivi par un médecin ou si l'on n'est pas tout à fait équilibré (l'état aérien pousse certains à l'anorexie... dans l'espoir de conserver ad vitam cette euphorie). 

Quelques différences entre la cure hypotoxique et le jeûne: 

  1. certaines personnes ne se sentent pas prêtes à rester dix jours sans mâchouiller, sans jouer avec les saveurs;  
  2. les végétaux et algues sont les meilleurs dépolleurs de métaux lourds et molécules nouvelles comme la dioxine accumulés dans le corps, le jeûne obtient-il le même résultat?
  3. dans la cure, on en profite pour se réapprovisionner en réserves minérales par la même occasion 
  4. cette cure adaptée en version plus souple est tenable sur la distance (pour les malades chroniques qui doivent parfois s'y tenir plusieurs mois avant de récupérer la santé d'avant...)
  5.  

    Q. J'ai eu votre adresse par une amie. J'ai lu l'article sur votre nouveau livre "Une cure anti-fatigue" et il me semble très intéressant. Mais vu que j'ai un problème assez spécifique, c'est-à-dire (Ndt. j’efface par discrétion)  Peut être que je peux éviter tout cela en m'alimentant d'une autre façon. Je voulais vous demander, si vous pouviez me donner un conseil sur l'hygiène alimentaire.

    J'essaie d'avoir une alimentation assez hygiènique. Je mange du pain essenien le matin. Je mange beaucoup de légumes frais, potages, lentilles, poissons, fruits, amendes, noix, raisins secs, chocolat contenant 85% de cacao, enfin j'essaie d'avoir une bonne alimentation. Je cuisine tous les jours pour ma famille et j'essaie de faire une cuisine riche en aliments mais pauvre en graisse. Je suis une mère de deux petites filles 4 et 6 ans et je travail mis-temps. Je pèse 60 kg et je suis 1.72 m. Mes journées sont très chargées et je n'ai pas trop de réserves.  Je vous remercie beaucoup d'avance pour vos précieux conseils

    R. Désolée du petit retard, j'ai travaillé non stop à d'autres projets. Manger comme vous le décrivez "(...) pain essenien (...) beaucoup de légumes  frais, potages, lentilles, poissons, fruits, amendes, noix, raisins secs,  chocolat contenant 85% de cacao" est peut être une excellente idée et peut être la pire des bonnes idées! 

    Aucun plan alimentaire n'est valable pour tous. à part les légumes. Vous  citez par exemple des aliments richissimes en oxalates! Si vous y êtes  réactive, ce n'est pas équilibré. Si les intestins ne sont pas adaptés à  tant de fibres, aïe aïe aïe. Si votre métabolisme profond brûle mieux les  sources animales que végétales : re-aïe... Si, au surplus, vous cuisinez "pauvre en  graisses", c'est, je le crains fort, une prescription de fragilité.... La cure antifatigue n'est peut être par adaptée à votre cas: regardez le  bonhomme sur la couverture, vous ne lui ressemblez peut être pas. Il y a  plusieurs autres cures possibles. Je suis en train de terminer les livres  sur le sujet. En attendant, je ne peux que vous proposer de voir un praticien de terrain, ouvert au profilage (naturopathe, généralement).


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