Cet essai est en lien avec mes recherches sur les dentelles végétales (lien hélas mort pour mon ancien blog de fabrication de papier) mais je ne l'ai pas utilisé pour l'expo finalement (on a tout mangé!). J'ai une relation très privilégiée avec le coing. Dès que j'ai un coup de mou (novembre oblige), je me nourris d'un peu "d'énergie coing" et je pétille à nouveau.
En cuisine, j'ai pensé qu'on pouvait les rouler en fleurettes , les enrouler sur un bâton pour des sucettes minute, les tailler en languettes pour décorer un gâteau de fruits...
C'est un premier essai, à transformer par de meilleures cuisinières comme Julia de extracteurdejus.wordpress.com
Je pourrais broyer les coings cuits comme le font certains cuisiniers. J'en profiterais pour tester l'Omniblend (mon dernier achat pour les teintures végétales, c'est un surblender de compétition), mais je préfère la texture de la gelée de coings, plus fine en bouche.
J'ai chemisé la tôle du four de papier sulfurisé, entaillé dans les quatre coins. La prochaine fois, j'enduirai le papier d'huile d'amande douce, pour pouvoir retirer encore plus facilement le cuir de coings. Ici, j'ai dû m'aider d'une palette.
J'ai versé le jus cuit, cela m'a donné une feuille d'une épaisseur de 2 mm (je dirais).
J'ai séché au four ménager ordinaire, entr'ouvert, pendant 6 h (80°C).
Mon ami Pierre Masson m'a fait découvrir les livres de l'ethnobotaniste Pierre Lieutaghi. Voici ce qu'il dit du coing comme "première leçon de l'épousée", dans le Livre des arbres, arbustes et arbrisseaux :
Recette originale: 500g pommes un peu farineuses 500g mûres: cuire, puis ajouter 200g de miel et 1 jus citron et presser la pulpe au mouli-légumes. Etaler sur deux feuilles de papier sulfurisé de 25cm/30cm. Cuire 12h à 18h dans le four à 60°C. Conserver sur le papier sulfurisé, le rouler et le ranger dans une boîte métallique hermétique.