taty lauwers

cuisinez selon votre nature

en quête d'un devenir-soi nutritionnel

Comment sortir de l'assuétude aux produits ultramanufacturés?

9.9.24 Ami praticien, ne croyez pas qu'un mangeur peut arrêter la malbouffe sur simple instruction. Il est victime d'une assuétude forte. Comment procéder? Avec une vidéo en illustration.

"Nourritures vraies"

nouvelle édition 2021


En illustration, un extrait vidéo: le dr Casey Means, auteur de livres sur la santé, a travaillé autrefois dans l'industrie alimentaire. Il révèle comment l'industrie finance les chercheurs onze fois plus que le NIH (officiels USA), et pas pour la gloire de la science, on s'en doute.

J'ai capté avec sous-titres français (à votre service!) quelques minutes à partir de https://youtu.be/ioQ386q5ecQ?t=173




Ami praticien, ne croyez pas qu'un mangeur peut arrêter la malbouffe sur simple instruction. Il est victime d'une assuétude forte. Comment procéder?

Il faut donc trouver une parade fine, tout en restant strict comme pour tout toxico: aucun pas de travers ("oh, allez, un petit hamburger pour la route"), sinon on retombe illico dans l'addiction.

De mon côté, je n'ai trouvé comme parade que la tenue d'au moins quinze jours, si possible trente, d'une Assiette ressourçante à ma façon, décrite dans Nourritures vraies: des aliments frais, non manufacturés,cuisinés chez soi ou achetés tout prêts chez un artisan ou un fabricant bio, càd garanti sans ces additifs asséchants et appétants.
Quinzaine doublée de la lecture de l'excellent Ultramanufactured people, du dr Chris van Tulleken, que je n'ai découvert que récemment.

Au sortir de ces quinze jours, où l'on mange strictement la même chose qu'avant, mais sous une autre forme "nourriture vraie", le sursaut d'énergie, la clarté mentale, les performances sportives, le sommeil confortable et mille autres petits bénéfices sont tels qu'il est bien plus facile de ne plus tomber dans le piège.

Cette courte cure ne suffit pas bien sûr. Elle doit être suivie d'une prise de conscience des ressorts mentaux et de confort qui nous attirent vers les plastiproduits, ce que l'on fera seul ou accompagné.

Le mangeur vivra probablement des montagnes russes, comme un alcoolique: "demain j'arrête". Il arrête en effet, pour être ensuite tenté lors d'une soirée entre amis au MacDo. Et bardaf, c'est l'embardée: ce n'est plus lui qui décide, c'est le plastiproduit qui l'appelle. Inexorablement.

Un mois après, ledit mangeur se reprend. Il prend son courage à deux mains, et de l'autre il part faire provision de nourritures vraies.
Après deux à trois épisodes similaires, gageons qu'il arrivera à la voie du milieu: l'envie profonde de se faire du bien.

Je rêve que des groupes d'entraide s'organisent pour les jeunes vivant seuls, groupes au sein desquels il est bien plus facile de tenir la distance, puisqu'on est soutenu dans cette voie si douce.

Imaginez! On peut continuer à manger "comme tout le monde" et se faire un bien fou. Pas besoin de manger sans gluten sans laitage sans viande sans sucre sans glucides... le refrain du MondeDesSans;. Je rappelle à toutes fins utiles que je tiens cette approche de la Weston Price Foundation américaine, suivie par des dizaines de milliers de pratiquants heureux. Je n'ai qu'européanisé le concept.

Les référents en Profilage alimentaire® connaissent tous la puissance thérapeutique d'une Assiette ressourçante. Ils peuvent aussi accompagner les amateurs de cette "voie douce" de la transition alimentaire.

Référents en Profilage alimentaire ©

 

 

 


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