FAQs p. 3
Q J'ai assisté à votre conférence hier. J'ai beaucoup aimé votre témoignage. J'ai pensé que vous pourriez peut-être me donner quelques idées ou conseils quant au mal aise que vis mon père. Je vous explique en quelques mots son état de santé.
Suite à une mauvaise circulation sanguine, mon père s'est fait opérer de deux artères : la fémorale et l'illiaque. Il faut dire aussi qu'il a fumé toute sa vie et qu'actuellement, il fume encore 4 à 5 cigarettes sur la journée. Il souffre de fourmillements continus dans les jambes. Il n'est bien ni debout, ni assis.
Je me demandais si vous pouviez lui conseiller une personne qui pourrait l'aider.
Peut-etre vous-même auriez-vous quelques conseils alimentaires à lui communiquer... Vu qu'il fait extrèmement attention à son taux de colestérol, il a tendance à se culpabiliser lorsqu'il mange un peu de beurre. Il opte pour des margarines... Ce qui ne me semble pas être le meilleur...
Si toutefois, vous aviez des idées, vous me feriez un grand plaisir. Je vous en remercie. Aussi, je tiens à vous féliciter pour votre démarche, votre partage.
R Merci pour
vos bons mots. Je voudrais tant pouvoir vous aider, mais votre demande est
si médicale! Et je ne connais pas de médecin meilleur qu'un autre.
Pour ce
malaise, il est sûr qu'il pourrait se faire du bien en améliorant son
ordinaire, surtout avec de "bonnes"graisses.
L'alimentation belge classique
d'aujourd'hui mérite certainement que l'on fasse un petit détour par les
sentiers non balisés que je tente de montrer sur le site ou dans mes livres.
Ce n'est pas grand chose, mais je ne peux que donner des conseils culinaires
n'étant pas médecin.
Q. Vous ne me connaissez pas. J'ai eu la chance de vous entendre par deux fois déjà. Voici ma question: suite à une echographie, j'ai appris que ma vésicule est complètement empierrée et qu'il faudrait l'enlever. Avant de me décider pour l'opération, je cherche des renseignements. Y a-t-il moyen de dissoudre les pierres par une alimentation appropriée, ou par autre chose?J'ai entendu parler d'irrigation colonique, suivie d'un jeune avec jus de pomme, jus de pruneau, huile d'olive et jus de citron. Avez-vous connaissance de telle méthode en Belgique? Si oui, avez-vous une adresse ou quelqu'un chez qui me renseigner? Je vous remercie d'avance pour votre réponse,Avec toute ma reconnaissance pour votre travail et votre bonne humeur,
R. Il vous faudrait une intervention plus musclée que la mienne, mais surtout surveillée par un thérapeute sérieux.
Ce que vous mentionnez ne me semble pas suffire, si j'en crois la pratique de la nutritionniste Adelle Davis qui déjà évitait les opérations dans les années 60 (ses livres sont publiés en français en format de poche). A votre place, j'irais voir un médecin orienté naturo comme le docteur xxx à LLN près de chez vous.
Q. Je suis venue à plusieurs de vos conférences et souhaite aider ma maman qui souffre d'arthrose dans le genoux droit, aggravé suite à une chute et à un circuit en Inde avec visite de temples aux marches irrégulières. Que lui conseiller??? Merci de m'aiguiller.
R. La solution n'est pas fonction de la maladie, mais les choix alimentaires sont individuels, quelle que soit la maladie. Il n'y a pas de solution pour l'arthrose, il y a un plan alimentaire bien choisi pour votre maman ou pas. Idem pour le cholestérol, les grippes, etc. Voir les divers articles de Cuisine Nature sur le sujet, entre autres celui sur le régime des groupes sanguins (dans le n°14), à télécharger en cherchant à partir de la page "Cuisine Nature: le bimestriel".
Q Une nouvelle question : Que pensez vous du test " IMUPRO 300" Par avance je vous remercie beaucoup de bien vouloir y répondre si vous avez le temps.R. Je réponds surtout parce que j'ai très souvent la question. Allons-y pour tout le monde. D'après ce que je comprends, ce sont des tests IGg (voir ci-dessus). J'ai contacté le laboratoire par email pour avoir confirmation, sans succès. Leur analyse coûte 500 euros, à ce que j'apprends mais pour 125 aliments. Ils devraient avoir l'honnêteté de dire, comme les laboratoires de ma connaissance, qu'on est encore au début de cette recherche et que les résultats ne sont fiables qu'à 50%.
C'est pourquoi je pousse les personnes à évaluer sur soi même par une prudente cure de rotation quels sont les aliments à incriminer (voir Cuisine Nature nr 1: carnet alimentaire et prise de pouls). Et là alors, c'est fiable à quasi cent pour cent selon mon expérience. En outre, les hypersensibilités alimentaires ne sont que le pic de l'iceberg, la marque que l'organisme est à bout, le signe qu'il faut reconstruire le terrain. Donc, ce n'est qu'accessoire. Déceler les hypersensibilités permet d'aller un tout petit peu plus vite, c'est tout. La nutrition ne consiste tout de même pas simplement à éviter les agresseurs, c'est bien plus vaste, non?
Cure d'évitement : mangez pendant dix jours SANS l'aliment soupçonné sous toutes ses formes, même bio (lisez les étiquettes). Le 11ème jour, consommez une portion de l'aliment et observez les réactions. Il faut tenir un carnet de bord.
Eviter les céréales: un témoignage. Autant les céréales complètes peuvent emplir de joie les mitochondries de Jeanne, autant s'y fier trop pourrait faire des dégâts chez Jeannot. D'où l'intérêt de trouver son profil individuel. Merci à une internaute pour ce témoignage.
"Pour terminer, je vous offre un petit témoignage pour votre prochain livre:Mon fils numéro 2, S , a eu de gros problèmes de santé depuis sa naissance. Les premiers 6 mois étaient l'enfer sur terre avec un bébé hurleur à toute heure du jour et de la nuit.
Allaité à 100%, je ne comprenais pas. Au passage à une alimentation solide, introduite petit à petit (sans petits pots Nestlé, tout cuit maison avec des légumes si possible de mon potager), cela s'améliorait, mais il restait fragile et souffrait plus souvent qu'à son tour de maladies infectieuses.
A début de sa scolarité, vers 6 ans, c'était la totale: il avait passé tout l'hiver sous antibiotiques et finissait en beauté avec une bronchopneumonie. J'ai décidé d'aller consulter un iridologue, (grand admirateur de la Dresse Kousmine) sans lui fournir un quelconque renseignement sur les problèmes de Sylvain. Il a décelé une tâche sur un des poumons (la broncho) et des reins en mauvais état. Nous avons alors longuement passé en revue nos habitudes alimentaires et l'iridologue m'a conseillé d'apprendre à Sylvain à boire régulièrement (ce qui apparemment n'était pas le cas) de l'eau peu minéralisée et à éviter les céréales.
Mon mari étant très méfiant face aux 'solutions miracle', est allé acheter du papier réactif et nos 3 enfants avaient beaucoup de plaisir à aller faire pipi à tout moment sur ces bandelettes. Nous sommes 5 en famille et mangions rigoureusement la même chose. 4 avaient un pH de 7 et plus, Sylvain plafonnait à maximum 5.
Depuis, la vie est simple pour lui. Dès qu'il sent qu'il ne va pas très bien, il stoppe de lui-même toutes les céréales. Il a passé 18 ans aujourd'hui et n'a plus jamais été malade, à part de temps en temps un petit rhume. "
Q. Selon vous, un malade auto-immunien a-t-il besoin de protéines animales? Est-il possible d'être végétarien ou à majorité végétarien? (le poisson passe très bien).
R. Aucun nutri-thérapeute n'a pu encore me démontrer l'efficacité d'un régime qui retire ceci ou cela sasns autre intervention de ressourcement.
Limiter l'exclusion à une période de dix jours permet de voir un peu plus clair, mais on reprend généralement calmement après cette période. Pour le reste, la viande, les produits laitiers, TOUS les aliments sont bénéfiques ou non en fonction du terrain de la personne et de ses besoins du moment (d'où l'intérêt d'être bien conseillé ).
Mais surtout, ils le sont s'ils sont consommés en sagesse et tant qu'ils sont de qualité originelle: les moins transformés, les moins chimiques. Donc: fromages de temps en temps mais pas tous les jours, une protéine à la fois dans un même repas (pas viande ET fromage, etc): fromages de lait cru, de brebis ou de chèvre (moins trafiquées que les bovins) bio si possible; viandes saines et cuites en dessous de 85°C, vous connaissez le laïus.
Il est très difficile, semble t il aux yeux des spécialistes, d'être végétarien pour un terrain encombré de toxiques modernes comme les métaux lourds. Pourtant, le docteur Bieler dans les années 60, Kousmine, Pritikin, tant de praticiens etc. soignaient leurs patients graves avec des régimes composés au départ de fruits/légumes crus, auxquels on ajoutait progressivement avec un peu de lait caillé (fromage blanc) et d'autres ajouts très légers.
Chez Kousmine, la viande, en tout cas, n'était pas la bienvenue, surtout la viande rouge. Ce n'était pas "chimiquement" démontrable, mais c'était sa leçon du terrain. Je ne suis pas d'accord, mais je ne suis pas kousmine, bien sûr.
Q. Je cherche un livre sur les risques d'une mauvaise alimentation ou d'une alimentation mal adaptée pour quelqu'un qui sort d'une opération de la hanche, qui a beaucoup de rhumatisme, d'arthrose déformant.
R. L'alimentation a une part majeure dans la survenue et, bien sûr, dans l'amélioration des variantes de rhumatisme.
Il s'agit d'abord de cibler une alimentation équilibrée (les livres de nutrition en général, dans mon cas Nourritures vraies et les livres pratiques) et ensuite de trouver l'hypersensibilité alimentaire qui fait " flamber " le terrain chez la personne, surtout quand elle est dévitalisée après une opération.
Dans ce cas, je lirais " l'Alimentation ou la Troisième médecine " du professeur Jean Seignalet : près de 600 pages dont la majorité à l'intention des médecins et immunologues. Dans mes livres Mon assiette en équilibre ou " Une cure anti-fatigue " (qui est anti-toute-maladie, en fait...), je fais le penchant ménager-pratique de la méthode Seignalet en moins de page.
Je réduis l'approche aux dix à quinze premiers jours, qui permettent de trouver quel plan alimentaire convient le mieux. Je propose sur le site le tableau des résultats de la méthode Seignalet (cliquez sur " un autre tableau " en fin de texte).
Pour ce qui est des conseils nutritionnels hors "détox", je conseille en gros trois auteurs: Kousmine, Pallardy et Masson. Point. Faisons simple. Les autres sont de la broderie. Voir mes articles à ce sujet dans le bimestriel Cuisine Nature.
Q. Abonné à votre bimestriel, je lis et relis avec délectation vos articles. il en est un en particulier qui m'interpelle : celui de Cuisine Nature n°12 de décembre 2004 intitulé "Cereal Killers". Je souhaiterai savoir si vous m'autoriseriez à le mettre dans un fascicule que je laisserais à disposition de mes patients dans le but de les informer sur une alimentation saine. Bien évidemment, toutes vos références s'y retrouveraient, ainsi que la liste de vos parutions.Je ne me sens pas capable de faire mieux comme synthèse d'introduction à des personnes qui ne se sentent pas toujours impliqués dans une telle démarche dans un cabinet de kinésithérapie...
En espérant que vous puissiez accepter, veuillez recevoir, Madame, ma profonde gratitude pour toute l'énergie que vous mettez dans la recherche de notre santé. Cordialement
R. Merci pour votre soutien! N'hésitez pas à partager le ou les articles qui vous touchent ou concernent. Je vous proposerais d'ajouter au fascicule la table des matières des 24 numéros, histoire d'allécher ceux qui pourraient être intéressés par mes écrits. Cela m'aiderait en tout cas à me faire connaître en France.
La table des matières est sur mon site perso - bouton "chercher" et "bimestriel".
Q. Pardon pour cette familiarité mais depuis que le temps que je te lis, j'ai l'impression de te connaître ! ... Un jour c'est certain, je franchirai la frontière (française) pour venir t'écouter "on live" !Oui, je dévore littéralement tes publications, sur papier comme sur écran. La passion de la cuisine nature m'est venue suite à cette maladie auto-immune : une SEP diagnostiquée à l'âge de 18 ans (1999). Devant l'inefficacité navrante de la médecine classique, atteinte d'une première paralysie dont je suis heureusement aujourd'hui remise, je décidais de réagir et je dois à mon insatiable curiosité ce que je considère comme une renaissance physique mais aussi humaine. Une pollution environnementale et alimentaire importante alliée à un stress intense ont sans doute été les facteurs déclenchants de la maladie. Les régimes Kousmine puis Seignalet ont permis un arrêt des "poussées" (le gluten semblerait donc plutôt en cause dans mon cas ...), la suppression totale de tous les sympômes et je passe sur nombre de bénéfices additionnels. Je lis avec assiduité la FAQ de ce site car j'y apprends sans cesse des détails supplémentaires. Pourrais-tu, si ton emploi du temps te le permet répondre tout de même aux questions suivantes ?
Que faire quand on ne dispose pas à proximité d'une ferme bio où se procurer cette matière première : des produitd à base de lait cru non dénaturé ? Pour des raisons de conservation évidentes les magasind bio ne proposent que des produits pasteurisés. Puis-je quand-même faire un essai ? (J'ai terriblement peur de faire une rechute qui ne soit cette fois pas réversible).
Sinon, juste pour d'information (et toujours à titre facultatif !) : qu'est-ce qu'une levure ? Comment et sur quoi se développe-t'elle ? Je lis sur la boîte comme unique ingrédient : gluten (????). Merci donc de me fournir quelques informations sur ces sujets (je connais nombre de médecins qui feraient payer pour moins que ça ... !).
Je t'encourage vivement à poursuivre tes diverses activités et publications, aussi sensées que pertinentes parce que remarquablement documentées. Et toujours avec "humanité, humilité et humour" !
R. Lait cru. En SEP, je refuserais toute forme de laitage pasteurisé,
sauf rare exception. Je serais très modérée malgré tout sur le lait cru. En
modération, du fromage de lait cru (pour une Budwig, par exemple) et
quelques fromages affinés de type parmesan ou comté. Je viens de publier le
livre Qui a peur du grand méchant lait? Je vais en faire la promotion dans
les magasins bio en France. Quand ils l'auront lu peut être voudront ils
distribuer de bons produits bio de lait cru? Sinon, sur tous les marchés il
y en a +- bio.
Drainage des déchets. Les édulcorants ne laissent pas de déchets à ma
connaissance. Ils perturbent parfois le circuit « insuline » et la chimie du
cerveau. Il ne faut donc pas se préoccuper de résidus. S’il le fallait
(autre intoxication) ne pas oublier que les bonnes graisses (huiles VPPF et
graisses saturées comme beurre, viande etc) sont de remarquables
détoxifiants!
Levure. Je ne peux répondre, car je ne comprends pas bien la question.
T. Je me suis permise de demander vos coordonnées à Taty Lauwers suite à la lecture de votre témoignage sur son site (via la page www.taty.be/doc/parcoursren.htm). J'espère que cela ne vous pose pas problème. Votre témoignagne m'a vivement intéressée étant moi-même atteinte d'arthrose très importante au genou suite à un accident de voiture . La seule solution qui m'est proposée par la médecine est la pose d'une prothèse totale. Je n'y suis pas vraiment favorable. Même les orthopédistes me conseillent de "tenir" le plus longtemps possible, puisque je n'ai pas encore 50 ans, mais la douleur est vive. J'aimerais savoir quelles ont été précisément vos démarches pour vous rétablir, pendant combien de temps, quand avez-vous ressenti une véritable amélioration, etc. J'ai lu que vous écriviez des articles et donniez des conférences. Où? Cela m'intéresse beaucoup aussi.
R. de François Martigny. Merci à Taty de nous permettre de partager ainsi quelques bonnes nouvelles. En deux mots j'ai pris conscience que mon arthrose avait débuté dans mon assiette...même si un accident a aussi joué le rôle de déclencheur pour mon cas. Evidemment il pourrait y avoir d'autres causes mais pour simplifier je n'aborde ici que la partie nutritionnelle.
L'alimentation ancestrale décrite dans le livre "l'Alimentation ou la 3ème médecine" du Dr Jean Seignalet a été ma base mais j'ai aussi pris plusieurs compléments alimentaires en alternance : toutes les plantes reminéralisantes existantes, ortie, saule blanc, bambou tabashir, shitaké, reine des prés, cassis, prèle et de l'harpagophytum pour calmer les douleurs plus de la chondroïtine glucosamine pour reconstituer les cartilages, quelques vitamines et surtout la C avec au moins 3 g./jour. L'amélioration a été progressive mais au bout de six mois je n'avais plus de douleurs la nuit et mon périmètre de marche était redevenu normal.
Huit ans après je n'ai plus de soucis, l'année dernière j'étais au Ladakh et nous avons fait un trecking prévu sur 6 jours en 4 avec une journée de 14h de marche pour passer le Kandjila (col menant au Zanskar) à 5400m ! Je ne suis pas allé à Lourdes et si le psychisme joue un rôle, tant mieux et je conseillerais aux médecins qui affirment que les cartilages ne se reconstituent pas de reprendre leurs études...déjà dans ce domaine et aussi d'aller à Lourdes ! Je donne des conférences principalement dans ma région, Haute Savoie, Suisse mais si vous m'invitez, j'arrive !
Si vous voulez d'autres renseignements, n'hésitez pas à m'écrire de nouveau ou à me téléphoner en France xxx (François Martigny)
NdTaty. Le frugivorisme/crudisme de François ne réussit pas à tout le monde. Faites le test et évaluez vos réactions. Je sais c’est du bon sens, mais il faut bien le répéter à chaque page, non ?