taty lauwers

cuisinez selon votre nature

en quête d'un devenir-soi nutritionnel

 

FAQs p 3



Q. Je vous ai récemment écrit pour vous signaler à quel point j'avais été agréablement impressionnée par votre « Cure anti-fatigue ». J'ai depuis lors entrepris de lire ou relire un certain nombre d'ouvrage de base (à ce propos j'aurais plusieurs questions concernant l'ouvrage de Julia Ross « the Diet Cure » que je suis en train de lire, mais ce sera pour un autre email  J ), et j'ai également entrepris de détecter tout ce qui me plombe la santé et le poids.
J'ai détecté TRES vite que le blé me met très sérieusement KO, mais également que je métabolise mal les farineux (groupe sanguin O en plus). En clair, l'idéal pour moi est une fois par jour, le matin, une ou 2 tartines d'épeautre, ou un peu de riz dans une salade, au maximum. Sachant cela, j'ai cependant une question concernant ce type d'alimentation à long terme (protéines + gras, que je digère vraiment bien) : je manque facilement de fer, et il me semble que Masson avait émis des réserves quand à ce type d'alimentation, indiquant notamment l'importance des hydrates de carbone consommées avec les protéines pour les parfaite assimilation de je ne sais plus quoi (je n'ai plus le bouquin sous la main, et j'ai lu cela il y a 15 ans, mais je crois que c'était ça, en gros  J ).
Qu'en pensez-vous, selon votre expérience ? Parce que la suppression presque totale des farineux me fait un bien fou (je me suis aidée de l-glutamine au début), et que j'aimerais vraiment rester sur ce principe, mais je suis timide quand à la mise en pratique, « de peur que… » En vous remerciant pour votre énergie et vos précieux conseils Alexandra

R. Je reprendrai votre question dans mon livre à venir exposant une option low carb pour les profils plus carnés, justement. Nous avons tant de recul sur la pratique raisonnée de plans low-carb où l'on réduit les farineux que je ne m'inquiéterais pas.

Robert Masson est un auteur formidable, mais il fait des erreurs comme tout le monde. Il est de croyance "naturo". Il critiquait surtout la dissociation alimentaire (voir mon article sur lui sur le site, je crois que j'en parle?).  

Le régime des glucides spécifiques: plus de cinquante ans de recul et aucun dégât, à part la guérison/émission de maladies graves des intestins!

Le plan Atkins raisonné sur la durée (pas les amateurs de minceur, souvent excessifs): les tests cliniques indiquent, au grand dam des académiciens, que le cholestérol se normalise, que les triglycérides baissent, etc.

Le régime du docteur Bernstein, diabétique de type I vivant encore (et en pleine forme!) à soixante ans: quarante ans de recul et des milliers de praticants.  

Les dissociations alimentaires: oui, dégâts sur la digestion à moyen terme! Je ne me l'explique pas vraiment, à part l'orthorexie des personnes qui s'y adonnent.  

Je garde aussi deux tranches de pain par jour le matin, histoire de me reconnecter au monde. Pour le reste: zéro farineux si je veux aller bien, et même: près de 80% de graisses sur la journée. Jai publié une récente photo de moi pour les curieux qui penseraient que c'est un plan délétère (page nouveautés). Bonne route!


Q. Concernant la cure antifatigue: je l'ai pratiquée seule, à la lettre, après avoir lu et relu le livre avant de me décider. J'ai tenu 11 jours, le 12eme, j'ai craqué sur toutes les sucreries qui me tombaient sous la dent ainsi que sur le fromage, beure, pain, confiture, etc...et depuis d'ailleurs je craque en permanence ! Hormis le fait que j'ai eu toujours faim, la cure avait un effet benéfique sur ma peau (le plus spectaculaire !), sur la cellulite. J'avais beaucoup d'entrain, pas de fatigue mais des envies de grignotage. Et surtout, je n'ai pas su négocier la sortie de la cure ! 

Par contre, je m'aperçois que je ne peux plus manger de porc, de canard et de poulet et que je bois moins (du thé! de l'eau! que je buvais en grande quantité) (dommage que ce ne soit pas gateaux,bonbons etc...!)
Je prends la glutamine en dehors des repas (1 à jeun, 1 à 11h, 1 à 16h).

En fait, mon plus gros problème : j'ai toujours faim et pas de sensation de satiété. Pour votre question précise, voici les aliments que je préfère manger :pain - beurre - fromage - chocolat - gateaux (biscuits ou gateaux faits maison) - bananes - pommes -riz et pates (blanc, je n'ai encore pas compris s'il fallait les manger complet ou blanc?) - légumes (haricots verts, courgettes,concombres, choux) -oeufs - viande (boeuf ou dinde ou veau) - pommes de terre - poisson.

R. Si l'on excepte la part psychique des compulsions alimentaires (voir article sur Michel Gillain sur le site), il se pourrait bien que vous soyiez intoxiquée

1/ au gluten du pain (Dans vos aliments préférés, le premier cité est l'allergène caché qu'il faut éliminer au plus vite. Grrrr. Je sais)

2/ aux sucres divers, ce qui est la marque d'une glycémie instable.

Dans la liste, je lis : "chocolat, gâteaux, bananes, pommes, riz, pâtes, etc": voilà qui fait bien beaucoup de "sucres" au quotidien.

Vous ne vous plaignez pas de fatigue? Vous devez être une machine à insuline, qui est un pousse-fatigue et un pousse-faim. Plutôt que la cure antifatigue, je vous propose alors de tester quinze jours du plan « Décrochez des des Sucres », conçue pour votre cas, en continuant la LGlutamine. Brouillon en annexe.

Désolée, mais on est ici aussi en restriction (ce qui risque de provoquer un frein mental). Seulement, la progression est plus douce qu'en cure antifatigue où l'on se sent moralement un peu hors société. Or, pour les personnes comme vous, le psychisme est presque supérieur à l'alimentaire....

Dites moi ce que cela vous dit, tout en retenant que nous sommes dans un brouillon (raison pour laquelle j'ai b esoin de cobayes comme vous (. Si vous êtes encore en "fausses faims" permanentes après dix jours, c'est à désespérer, car ce programme agit sur la production d'insuline, l'allumeur de fausses faims. Certains mangeurs doivent limiter leur apport en glucides au minimum minimorum, or la cure antifatigue ne réduit pas les glucides, juste les farineux. Si vous pratiquiez la cure à nouveau, vous devriez la faire sans aucun fruit et en limitant les farineux à deux cuillérées sur la journée.

Si vous pratiquez le low-carb pour des raisons de poids, servez-vous dans le gigantesque chaudron à recettes du ouaibe.

Si, en revanche, vous ciblez le low-carb pour des raisons de santé, je vous préviens contre quelques dérives de ces gentils messieurs dames. En cas de maladie chronique, vous ciblerez les aliments les plus remèdes qui soient (voir Nourritures Vraies). Or, les lowcarbistes américains sont capables, en toute bonne foi, de produire des recettes annoncées comme « 'nature » et pourtant quasi dépourvues de toute puissance de ressourcement. C'est juste de la nourriture de dépannage pour astronaute..

Illustration sur la base du velouté protéiné (ou « fouetté protéiné ») selon Dana Carpender, déjà citée : 85ml lait écrémé en poudre - 30ml protéines en poudres - 5ml huile carthame - 1ml poudre de stevia - 200ml d'eau froide - 3 glaçons - 1ml de gomme de guar - facultatif : ajouter 15ml de poudre de cacao ou 15ml de beurre de cacahuète ou 125ml de baies + de la lécithine (ou 5ml pollen frais surgelé ou 5ml levure ou 1/2ml spiruline). Ouf ! Les baies sauvent la recette : voilà de la vraie nourriture. Pour le reste : aheum ! Sans oublier que les cacahuètes sont  une des premières sources d'allergies, au même titre que le cacao (source aussi de quelques poisons alimentaires dont oxalates, amines, etc.) Aucune précision non plus sur la qualité VPPF de l'huile de carthame.

Si l'on voulait transformer cette recette en version ressourçante, il suffit de transposer les aliments choisis en leur version saine : 250ml de yaourt entier (maison à base de lait cru bio, ou acheté en bio ou version fermière), un jaune d'oeuf (pour remplacer les protéines en poudre), 1 cuill.c. d'huile de tournesol VPPF bio non désodorisée. On peut sucrer avec 4 abricots secs moulinés ou du stevia, ajouter 1 cuill.c. de levure en paillettes. Pas besoin de lécithine, grâce à l'oeuf. Pas besoin de gomme de guar puisque le yaourt est une émulsion naturelle. On retrouve ici alors la recette de Milk Shake des Champions de mon livre Petits Déjeuners, qui trouve son origine dans le pep up de la toute grande Adelle Davis.


Q. L-glutamine : je n'ai aps trouve en pharmacie en France mais en magasin bio. Peut-etre pourriez vous l'indiquer car je me sis decouragée jusqu'a ce que quqleu'un me dise ou trouver, je n'y avait pas pensé.  vous dites gelule a prendre en dehors des repas alors que sur mon flacon il y a ecrit de le prendre en milieu de repas. Il s'agit d'un melange cepedant : sugar control de nature 's plus : racine de rehmania glutinosa, l glutamline, l-alanine, polynicotinate de chrome.
Vous dites que la l glutamine aide en cas de compulsions alimentaires emotionelles. Le mot émotionnel me trouble car etant accro au sucre, j'ai besoin de ma dose chaque jour que j'aille bien ou mal.

R. Vous me titillez sur un de mes sujets favoris. Je veux bien ouvrir des pistes, mais n'oubliez pas le label LAR de Mon Assiette en équilibre (Libre Autonome et Responsable). J'ouvre la porte, vous faites le reste. Je mentionne dans le livre que la L-Glutamine doit être pure, sans autre additif, et prise en dehors des repas si on veut son effet de compulsion alimentaire. Sinon, elle ne vous sert que comme "pansement de l'intestin". Je conseille aussi, si vous ne trouvez pas en pharmacie, le site supersmart.


Q. Je maintiens la "cure" Décrochez des Sucres encore une semaine. Les 2 premiers jours ont été difficiles (nausées, peu d'énergie, jambes molles, mal de tête), au point que j'ai envoyé un petit message à x. qui m'a proposé un RDV téléphonique, mais j'ai souhaité attendre quelques jours pour voir. Le lendemain tous ces symptomes avaient sérieusement diminués.

Aujourd'hui je sens l'énergie revenir doucement (très doucement) mais sûrement. Je me lève avec plus d'entrain, mon seul problème venant du fait que j'ai les yeux très sec (ce que j'avais avant la cure) et que cela me donne un sensation de fatigue génante. J'ai supprimé pendant tous ces jours les sucres, les fruits, les féculents et autres céréales pour bien nettoyer tout cela et j'apprends à me passer de mes collations (qui étaient toujours sucrées).

Pour la transition je vais appliquer le philosophie de votre livre "nourriture vraie" que j'ai acheté cette semaine et laisser de côter le régime du groupe sanguin que je pratiquais jusqu'ici... Manger sainement tout simplement. Ce livre est vraiment le pilier pour tous vos autres ouvrages de cuisine. Etes-vous d'accord sur ce principe? En route pour un maximum de produits ressourçants ?

R. Les premiers jours, de toute cure, sont toujours difficiles. IL faut passer au travers, avec patience, comme vous l'avez fait. A votre question "Ce livre est vraiment le pilier pour tous vos autres ouvrages de cuisine. Etes-vous d'accord sur ce principe? En route pour un maximum de produits ressourçant. " La réponse est oui! Vous avez bien compris que c'est l'essence même de toute la collection: le retour à Nourritures Vraies. Les "cures" que je conseille ont entre autres l'objectif de vérifier si le profil que je soupçonne est le bon. En quelques semaines, vous serez étonné de l'impact positif que peut avoir ce "petit" changement, impact dynamisé par la cure de remise à neuf que vous venez de pratiquer.


Q. Grand merci pour l'envoi rapide du livre  Cinglés De Sucre. Ce matin, j'ai encore mangé du Nutella à la cuillère ! snif, snif, snif, faut que je m'arrête !   Je crois qu'enfin je commence a vraiment me reconnaitre ! J'ai presque envie de dire malheureusement, car cette dernière lecture m'a aussi fait entrouvrir une autre porte et je me demande bien ou elle va me mener. En effet, après avoir lu quelque fois le terme hyperphagie deci delà dans vos texte, j'ai eu la curiosité de me renseigner sur le terme. Et, Oh horreur ! C'est en plein là dedans que je suis, en particulier depuis peu après la naissance de Jérémy.  

La je viens de me procurer L-Glutamine et probiotiques afin de planifier une cure dans les prochaines semaines, le temps de m'organiser un peu mais vu ce que je viens de lire sur l'hyperphagie, je me demande si le mieux voir le plus important ne serait pas de voir un psy !    Auriez-vous un conseil ? Pensez-vous que le dérèglement alimentaire puisse avoir entrainer un cercle vicieux qui se règlerait par un remise à neuf de mes circuits « sucres » ou bien vaut-il mieux me faire aider d'un psy si je veux mettre toute les chances de mon côté.    

R. Si c'est le chapitre II (NB 2014 de l'ancienne version voir icixx) qui vous fait vibrer, c'est que vous êtes victime de carences en neuromédiateurs et pas nécessairement "cinglée de sucre". L'un va souvent avec l'autre, faut dire, sinon je ne les aurais pas combinés dans un même livre. Ces carences ne sont pas du tout prises en compte par les psys.

Ce que je ferais: régler les carences et puis éventuellement voir avec un psy la part spirituelle.  Régler le problème par l'alimentaire est souvent souverain, ça économise une psychothérapie quand elle ne se justifie pas (ce qui me semble votre cas, après vous avoir croisée plusieurs fois). Cela pourrait très bien provenir d'une inadéquation au long cours de vos choix alimentaires à votre profil selon moi (choix appréciables par ailleurs pour l'éthique) . Il faudra faire une incartade hors végé et hors soja, sans barguigner... ça se remet en quelques mois.

Puis après, voir ce que l'organisme est prêt à assimiler... Sur ce temps là, le livre Enfin d'Accord sera prêt, vous vous en inspirerez... (NB 2014: ben non, toujours pas sorti!)

Le programme décrit dans Cinglés de Sucre (Décrochez des Sucres) convient à quasi tous les mangeurs, puisqu'on y réduit de manière draconienne au quotidien les doses de sucres (simples ou complexes, lents ou rapides). Cela remet les pendules à l'heure en Occident hyperglucidique...

On a les mêmes résultats qu'avec la Cure Antifatigue, mais c'est moins difficile à mettre en place. Plus ciblé, aussi.


T. Je réponds ici à un courriel de lecteur, que le médecin a mis en garde contre les acides aminés comme présentés dans l'article de CN nr 22 (note 2008: dans le livre complet Cinglés de Sucre). Le lecteur me cite les produits suggérés par l'homéopathe en question à la place (magnésium taurine etc)...

Je connais bien ce que tu me présentes, mais si les Biooptimum & C° faisaient de l'effet dans les cas que j'ai cités dans l'article,tu penses bien que je n'aurais pas fait mention des acides aminés! Il n'y a strictement AUCUN risque aux acides aminés en sages doses, je ne m'y serais pas risquée dans un magazine de cuisine...Par ailleurs, ton homéopathe n'a probablement pas lu mon article.  J'y suis très prudente sur l'automédication. Par ailleurs si elle l'avait lu, elle aurait  compris l'objectif de l'article: apprendre aux bien portants et thérapeutes que, chez les personnes victimes de carences en neuromédiateurs, conseiller  une réforme alimentaire est vain car elles restent submergées par des compulsions (incontrôlables par définition). Il leur manque alors un des piliers thérapeutiques les plus puissants. Or, les acides aminés aident à tempérer ces compulsions.

Elle aurait compris qu'il n'y a pas dans mon  texte de prétention thérapeutique avec les acides aminés autres que calmer les tempêtes cellulaires qui empêchent une approche saine de la  nourriture. Si j'avais voulu pratiquer autrement, j'aurais étudié la médecine,  tiens.  Je répète ici qu'il n'y a pas de dégâts possibles avec les acides aminés que j'ai cités, et nous avons en la matière plus de trente ans de recul.  Je suis vraiment énervée par les thérapeutes qui ne veulent pas comprendre la terrible souffrance de ces malades là... et qui leur font croire  qu'avec des emplâtres sur des jambes de bois, elles changeront leur profil (même  quand ces emplatres proviennent d'excellentes firmes comme Nutergia et al.). Je n'ai que dix ans de recul, mais si ces personnes pouvaient faire quoi  que ce soit des "précurseurs", comment se fait-il que j'en vois des dizaines  chaque mois qui sont en échec thérapeutique avec ces méthodes?

Nous avons la  chance d'avoir vingt ans de retard sur les américains, prenons nos leçons  là-bas. Les informations et tests dont nous disposons en nutrithérapie  proviennent en majorité de la médecine sportive. Il me semble pour le moins  créatif (et en tout cas peu éthique) de projeter sur des personnes très fragiles les résultats de petits potiquets sur des surhommes que sont les sportifs.  Or, c'est ce que la médecine antiâge et les nutrithérapeutes veulent nous  faire avaler comme couleuvre. Leurs produits ne sont efficaces que chez les  bien portants. Point à la ligne. Je ne fais que répéter ça dans mes écrits.  Tout comme je ne fais que répéter que l'alimentation bien ciblée est  infiniment plus efficace que les "précurseurs" de taurine et magnésium. Même sur les personnes très fragiles. Mais bon, je comprends qu'on oublie cette  part du réel que je tente de transmettre, je suis presque la seule à tenir l'étendard. Ce sont les résultats sur le terrain de l'alimentation  saine qui me tiennent lieu de confort moral, d'ailleurs. Ton homéopathe n'aime probablement pas les patients qui se prennent en charge, c'est classique chez les médecins qui veulent rester les  "sauveurs" à eux tout seuls. D'ailleurs, est-elle vraiment homéopathe? Car, dans mon vocabulaire, un homéopathe qui conseille des compléments alimentaires est ... un  allopathe, tout simplement. Ce n'est plus de l'homéopathie. Sur ces belles paroles qui me vaudront tant d'amis que je ne saurais plus qu'en faire, Je te souhaite une bonne continuation.


T. Pour ceux qui aiment comprendre ce qui se passe dans le corps humain, Peter illustre le cas des anorexiques et de l'hypoglycémie + impact des graisses saturées sur https://high-fat-nutrition.blogspot.com/2008/09/physiological-insulin-resistance-devil.html.

Edifiant et très clair.


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