Q. Par curiosité j'ai regardé le test du Dr Horowitz pour Lyme, accessibles à partir d'ici : https://www.lanutrition.fr/bien-dans-sa-sante/les-maladies/la-maladie-de-lyme/un-point-complet-sur-la-maladie-de-lyme-avec-le-dr-richard-horowitz.html Il y a 4 volets, le premier se présente comme ça. (voir en bas)
Je l'ai rempli par curiosité avec mon état actuel, c'est à dire au moins 50 % mieux qu'il y a quelques années, voire plus, et mon score était 50 à la fin (même en répondant partout par la négatif à toutes les questions dans le volet 3 sur les tiques), qui, apparemment, pour eux signifie une très forte suspicion de s'il appelle syndrome infectieux multisystémique de Lyme.
Ce qui est à mon avis faux, je n'ai pas été piqué par un tique depuis plus de 20 ans et même quand c'était le cas, c'est dans une zone non à risque.
Cela me renforce dans mon idée que donner un nom ne nous avance à pas grande chose, surtout que je viens de lire que les gens qui ont ce type de maladie depuis des années ont besoin des faire des années d'antibiotiques diverses et il dit que de toute façon cela ne peut pas être guéri. Après, bien entendu il parle de métaux lourd et tout, mais en fait j'y crois pas du tout dans ces pistes.... Tous ces symptômes se retrouvent dans pleine d'autres type de syndromes ou maladies:
Je ne sais pas trop ce que cela signifie, mais simplement, pour moi cela ne colle pas, même si à la base bien sûr être malade après une morsure de tique infesté est une réalité.... Tu vois comment cette histoire de Lyme? A ton avis c'est une réalité ou un mythe? Merci
Ma réponse.
Mythe en majorité, mais mythe utile. Je vais te répondre par une petite vidéo, mais le sujet est traité dans « En finir avec le burn-out» (quelques paragraphes, issus des centaines de pages de lecture et de nombreux interviews).
Extrait du topo, sur " Maladie de Lyme-borréliose, candidose"
Le burn-out est parfois confondu avec ou conjoint à une affection bactérienne assez grave (Borrelia burgdorferi), complexe car elle touche plusieurs systèmes métaboliques. Selon une mouvance américaine, quantités de victimes d’épuisement chronique seraient en réalité des victimes de borréliose mal détectée. C’en est d’ailleurs presque devenu une mode. Soyons prudents et discernons. Du bon sens pour vérifier cette piste : la maladie de Lyme se caractérise par le fait que les douleurs sont capricieuses et circulent dans le corps, de jour en jour (alors qu’en fibromyalgie, les 17 ou 21 points douloureux sont immuables). C’est un des critères pour s’interroger sur une possible intoxication par borrelia. Un paragraphe ne suffit pas à résoudre la problématique qui fait l’objet de colloques entiers. Je voudrais ici simplement éveiller la réflexion à d’autres possibles.
Poursuivons la visite des diagnostics propres à confondre. On peut comprendre le désarroi des médecins, car effectivement, tous ces sujets semblent victimes d’une forme ou l’autre de parasitose, doublée d’une intoxication plus ou moins sévère aux métaux lourds et d’un lâcher-prise du foie et de l’immunité. En Naturoland, le terme de « candidose » est utilisé pour qualifier les victimes d’une forme de dysbiose (à « candida albicans » — voir pages 24-25 du topo de base). Ce sujet controversé en médecine classique est surinvesti en médecines douces. Si l’on veut vraiment qualifier la candidose dans le champ de ce topo-ci, il faut au moins que le malade connaisse une majorité des symptômes d’épuisement chronique, le premier étant « se réveiller fatigué, même après une nuit de sommeil ». Or, j’ai rencontré des dizaines de personne qui avaient été diagnostiqués « candidose », mais dont je pouvais repérer après quelques questions qu’elles étaient en clair orage intestinal doublé de parasitose. Ces malades étaient en « simple fatigue » : après deux semaines de vacances, elles me disaient rentrer reposées. Les victimes d’épuisement chronique ne peuvent en dire autant.
Ces cas de « fausse » candidose, qui ne seraient que des victimes de dysbiose / levurose n’ont certainement pas besoin des conseils de ce livre-ci. Elles bénéficient à plein du programme de la cure ou de la plate-forme Nouvelle flore exposé dans mon livre Du gaz dans les neurones (p. 79), ou même plus simplement d’une Assiette ressourçante ciblée selon leur profil (omnivore, végétarien, semi-végétarien), comme je l’ai exposée dans mon topo Nourritures vraies. Leur vitalité est encore telle qu’elles tireront parti de ces réformes alimentaires assez strictes, alors qu’un épuisé chronique vrai ne peut pas se permettre de jouer avec des cures aussi radicales, comme je l’ai répété à l’envi dans le topo profane.
Au passage, certains sujets, particulièrement les victimes de candidose, semblent génétiquement ou historiquement prédisposés à surréagir aux moisissures et, par voie de conséquence, aux levures ubiquistes dans notre joli monde de malbouffe. Ils ajouteront une clef supplémentaire à leur stratégie au plan environnemental et alimentaire, dans la mesure où ils devraient surtout cibler les sources de moisissures dans les maisons et de levures dans l’alimentaire (pensons pain, laitages, vin, etc.).
La stratégie des six formes de repos est quasiment la même pour tous les mangeurs victimes d’épuisement, qu’ils soient diagnostiqués «borréliose» ou «candidose». Mais ces sujets ne pourront se satisfaire de ces formes de repos, il leur faudra une intervention médicale pointue, qui est hors du cadre de ce topo.
Les six formes de repos que je propose de mettre en place successivement dans le topo de base sont :
Une infographie résume en une page ces six formes de repos (pages 92-95 du topo de base). En couleur et haute définition, elle peut être téléchargée du site via les bonus (p. 2).
En forme de boutade, on pourrait dire que le sujet victime d’épuisement chronique est allergique au XXIe siècle. Il manifeste une réaction excessive aux fantômes de notre modernité : le stress et la pollution environnementale. « Fantômes » ? Comment qualifier autrement ce qui peut être occulté derrière les façades du progrès, du confort, du carriérisme, de l’activité à outrance, de l’énergie tous azimuts que nous déployons dans nos journées en apnée ?
Fin de l'extrait
Je crois que, pour l'essentiel, on ne veut pas entendre qu'on se fiche en l'air avec un mode de vie aberrant, qu'on scie la branche sur laquelle on est assis, qu'on a bousillé des axes hormonaux capitaux. Remettre l'axe adrénaline/insuline, le système ortho/parasympathique et la thyroide est drôlement plus difficile que de donner des antibios. Antibios qui, passés les premiers jours après la piqûre, ne sont plus efficaces. J'ai vu des personnes diagnostiquées lyme tenir de longs mois d'antibios non stop, sans grand effet.