taty lauwers

cuisinez selon votre nature

en quête d'un devenir-soi nutritionnel

L'avenir de notre agriculture repeint par mon oncle d'Amérique qui a trop bu

10.2 Dossier "boeuf bashing": le fonds politique. Pour comprendre pourquoi le boeuf dérange et quels sont les intérêts financiers qui voudraient bien s'approprier leurs prairies. En une forme d'appel à mes camarades écolos/bios/flexis: êtes-vous bien conscients de ce à quoi vous collaborez en soutenant ces délires du boeuf bashing? Vous êtes à l'insu de votre plein gré le cheval de Troie des techno-béats de la Silicon Valley.

Cet article est annexe au dossier janvier 2020, qui deviendra un livre "Qui a machiné le bœuf bashing ? (Un regard sérieux sur le rodéo médiatique antiviande)"



"Qui a machiné le bœuf bashing ?"
parution reportée


Hors dossier pour décontaminer les ados des absurdes rumeurs propagées depuis quelques années contre l'élevage, soulevons le voile sur ce qui se trame derrière cette campagne de boeuf bashing (qui n'est qu'une des entrées d'une bien plus vaste entreprise).

Etudier cette récente campagne de diffamation amène systématiquement au Green New Deal et à la Silicon Valley. Tentons un lien.

Il n'a échappé à personne que nos gouvernants ne sont plus que des "facilitateurs d'échanges économiques" et qu'ils n'ont plus grand pouvoir. La place est alors libre pour les délires de puissance des GAFAM (google apple facebook amazon microsoft) dont les rêves sont relayés par la plus grande machine de propagande de tous les temps: les Silicon Six - terminologie créée par Sacha Baron Cohen dans son récent discours de défense des libertés. Les Silicon Six sont les "impérialistes idéologiques" Sundar Pichai de Google;Zuckerberg de facebook; Larry Page et Sergey Brin d'Alphabet (maison soeur); Susan Wojcicki, de YouTube; et Jack Dorsey de Twitter.

Les Gafam ont décidé que notre avenir dépendait de leur analyse unique, en bons libertariens qu'ils sont (ils font honte au mot liberté! ils n'ont rien à voir avec les libertaires historiques). "C'est pour ton bien mon fils que je décide que seule la technologie nous sauvera". Ma traduction: on file à 180km à l'heure vers l'abîme, je n'ai plus d'essence, pas grave, voilà un moteur électrique. Mais surtout, ne lève pas le pied de la pédale, chou! Je trouve que cette réaction est du barjo de la plus belle eau. On va dire qu'ils ont trop fumé, et pas que de la bonne. Ce qui est une formule élégante pour manifester ce que je pense de leur transhumanisme, en quelques mots: une coquille vide présentée par des cerveaux brillants mais puérils (voir Pourlascience.fr).

Leurs projets sont merveilleusement résumés dans l'article que pointe Bernard Bel sur son compte twitter -  lire Quand la conservation de la nature sert de couverture aux technosciences mortifères, un article par Françoise Degert chez Mediapart.

Les think tanks bossent depuis plus de dix ans sur le sujet, en coulisses, bien discrets. Heureusement nous avons un idiot utile en la personne de Georges Monbiot, dont j'ai déjà dit le plus grand bien ici (en gros, un végane hystérique et un peu sot) qui, comme l'écrit Degert, dit tout haut ce qui se trame tout bas.

Heureusement encore, les agences de comm' en ont trop fait, ça sent le roussi si même une ménagère d'un peu plus de cinquante ans flaire l'arnaque. Et arrive à additionner 2 et 2 pour faire 4. Je passe sur les raisons pour lesquelles le succès de la p'tite-à-nattes ressemble à une fabrication aux yeux de l'ancienne du lobbying que je suis (eh oui, ça fait partie du "grand scénario" aussi: la fabrique de la peur n'est pas sans objectif).

Mon questionnement est passé entre autres par un film sur Bill Gates. Intriguée par toutes les formes de pensée, j'ai été tentée de regarder un film sur netflix: "dans le cerveau de Bill Gates". Je ne peux juger objectivement, je n'ai pu terminer le film tant c'était vide et lassant: je n'ai rien vu de ses rouages intérieurs de ses méninges, je n'ai vu qu'une lllllongue hagiographie du gars. Ma réaction immédiate: que nous prépare-t-il, pour devoir se peindre à ce point en saint ? J'étais en retard d'une guerre, car son délire a commencé bien avant ce film. Avec cette hagiographie, il devance les possibles critiques sur sa volonté de jouer maître du monde en se présentant comme un sauveur. Retour à "c'est pour ton bien mon fils". Je ne doute pas qu'il y croit, mais je voudrais lui souffler: "merci, chou, mais on ne t'a rien demandé, je n'ai même pas voté pour toi".

Ne comptons pas trop sur la presse conventionnelle. 80% des journaux français ne sont-ils pas aux mains de quelques milliardaires? Qui réduisent les budgets à volonté... Pas de risque de ce côté-là de casser le mouvement des gamins de la Silicon Valley, d'autant plus qu'un journaliste peut avoir peu de passer pour ringard à critiquer cette approche du vivant.

Ne comptons pas sur les dirigeants. Je pense par exemple au président des Français, qui est bien trop occupé à revendre à ses meilleurs amis la France et la santé de ses enfants (voyez les 11 vaccins inutiles, voyez la 5G tout aussi inutile, voyez la gabegie informatique dans les écoles...). Quels autres gouvernants font-ils opposition à ce putsch mondial?

Ne comptons que sur nous!


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