L’idéologie antiviande déborde : c’était une affaire de goût et de conviction, cela devient une croisade.
Qu’en est-il de l’impact réel de l’élevage sur la transition climatique ou la santé humaine? La rigueur scientifique est une chose, le carnaval médiatique, une autre. Faisons le point, sereinement.
Reconnectons-nous aux ressources ancestrales, aux pratiques et à la symbolique d’antan.
Le meilleur message, le plus informé, argumenté, raisonnable que l’on puisse rêver, peut rester lettre morte pour un public accro aux images-choc, à l’hystérisation médiatique permanente et aux slogans. Il s'agira donc de désamorcer tous ces pièges émotionnels pour rouvrir le dialogue.
Le bœuf bashing est aussi violent qu’il est subtil. Cette campagne antiviande se dit scientifique : c’est une mystification très finement pensée, ainsi que l’expose l’auteur dans Le bœuf émissaire, le tome-compagnon, chez Aladdin. En attaquant la viande en tant que telle, on bombarde indistinctement l’élevage traditionnel et l’industrie de la mort, qui est de toute façon gagnée par l’obsolescence.
Si nous n’agissons pas, l’Industrie 4.0, dans sa quête d’une nouvelle ère, passera à la vitesse supérieure : un véritable Léviathan risque de naître du croisement d’intérêts financiers colossaux et d’une sophistication jamais vue dans la confection d’ersatz de viande, produits à partir de rien. Sur le chemin de ces lendemains qui ne chantent pas, ce sont les manières de vivre traditionnelles et une conception humaine de l’humanité que l’on veut faire disparaître.
Ce livre est un appel à tous nos camarades écolo/bio et flexitariens qui, à leur insu, sont instrumentalisés par des visionnaires faustiens, dangereux par leur conviction de vouloir notre bien. Ils sont unis à des forces qui disposent de moyens financiers inouïs et de relais sournois dans les instances internationales. Il est encore possible de les empêcher de mettre en œuvre leur version transhumaniste d’un Nouveau Monde sans plus aucun rapport avec la tradition.
Les brouillons sont prépubliés sur le blog ad hoc.