Encore un bel exemple de ce que les climatistes font rien qu'à tordre le réel pour soutenir les discours des lobbies industriels du Green New Deal: pensons sécheresse et promesses de malheurs par le GIEC. Une vidéo en contre-exemple: élevage regénérérant.
Encore un bel exemple de ce que les climatistes font rien qu'à tordre le réel pour soutenir les discours des lobbies industriels du Green New Deal: pensons sécheresse et promesses de malheurs par le GIEC. Dans "Le boeuf émissaire", où je démonte la part bovine des mensonges du GIEC & consorts, j'invite à étudier la mouvance Agriculture Regénératrice. Lire l'extrait pour découvrir
Je traduis ci-dessous un texte de @REGENETARIANISM (Writer, researcher, retired food industry consultant & unabashed NERD exploring the connections betw soil & nutritional science + botany & atmospheric chemistry), 10/7/2023
La sécheresse dépend autant, sinon plus, de la quantité de pluie qui s'infiltre et est retenue par le sol que de la quantité de pluie qui tombe du ciel. Vous ne me croyez pas ? Regardez la vidéo ci-jointe du ranch d'Alejandro Carrillo dans le désert de Chihuahua. Ce ranch (présenté dans le prochain film @commongrounddoc ) reçoit moins de 6 à 10 pouces de pluie par an (15-25cm). Pourtant, grâce à une meilleure gestion des terres, notamment un pâturage bien géré, Alejandro a littéralement transformé le désert en un écosystème de prairies.
NB TL: j'ai publié la vidéo sur mon compte YT, l'original est sur tw. Celui qui voudra sous-titrer en français nous fera un grand plaisir!
La clé du succès d'Alejandro est la santé des sols. La santé des sols est un élément qui n'est pas mentionné dans la vidéo sur la #CriseClimatique que @ProfStrachan a partagée dans son tweet ci-dessous au bas de ce tweet. Des sols sains remplis de champignons mycorhiziens exsudant de la glomaline améliorent la structure du sol, ce qui permet à l'eau de pénétrer et d'être retenue. Ces champignons augmentent également les zones racinaires des plantes afin qu'elles puissent obtenir et échanger des minéraux et de l'eau avec d'autres plantes. Ils augmentent également le taux de photosynthèse.
Il en résulte une meilleure résistance à la sécheresse et une plus grande croissance des plantes. Et avec la croissance des plantes, il y a plus de transpiration et d'émissions de monoterpènes, ce qui entraîne plus de précipitations, comme je l'ai expliqué dans ce blog sur la façon dont les cycles de l'eau et du carbone sont interdépendants et interconnectés : https://lachefnet.wordpress.com/2022/05/30/interdependent-cycles-and-rainfall/.
Mais ce qui est si paradoxal dans la mentalité "net zéro" dont font preuve tant de climatologues, c'est qu'ils considèrent qu'atteindre cet objectif revient à réduire les émissions de GES plutôt qu'à équilibrer le cycle en améliorant également les puits du sol et de la troposphère.
Ce qui est particulièrement paradoxal, c'est que les milieux aquatiques émettent jusqu'à 53 % de toutes les émissions de méthane (1). Ces milieux comprennent les petits lacs, les étangs de castors, les barrages et surtout les zones humides. Ainsi, selon l'idée qu'il faut réduire pour arriver à zéro, réhydrater la terre est en fait une mauvaise chose. Pour réduire les émissions de gaz à effet de serre afin d'atteindre le "zéro net", nous devrions transformer la Terre en Mars. Pourquoi ? Lorsque vous réhydratez la Terre, vous augmentez considérablement les émissions de méthane en particulier.
De plus, selon cet état d'esprit, les "vaches" sont diaboliques. Il faut donc aussi éliminer ces bouffeurs de CH4. Et ce, bien que le bétail, lorsqu'il est bien géré, soit l'un des meilleurs outils dont dispose l'humanité pour régénérer la santé des sols, nécessaire pour augmenter la rétention d'eau et la croissance des plantes afin de rééquilibrer le cycle du carbone et le cycle de l'eau.
Comme mes échanges https://lachefnet.wordpress.com/2023/06/10/soil-for-climate/ avec le professeur Michael Mann l'ont récemment démontré, cette logique de changement climatique net zéro s'étend également à la gestion des incendies. Ici aussi, le bétail et les autres ruminants sont des outils essentiels pour réduire les charges de combustible fin. Malgré les affirmations de Mann, c'est en grande partie la mauvaise gestion des terres, en particulier des combustibles fins, qui augmente l'intensité des incendies dAinsi, une fois de plus, en ce qui concerne les ruminants, le problème réside dans la manière dont les HUMAINS gèrent ces animaux, et non dans les ruminants eux-mêmes. C'est une chose que trop de climatologues et d'activistes avec leurs modèles ne veulent pas accepter. Ainsi, tous leurs scénarios apocalyptiques qui ne tiennent pas compte de la gestion des terres en tant que paramètre ne font qu'accroître le cynisme au lieu de susciter l'inquiétude.
(1) Rosentreter, J.A. et al 2021. La moitié des émissions mondiales de méthane provient de sources très variables des écosystèmes aquatiques https://nature.com/articles/s41561-021-00715-2e nos jours, ainsi que le remplacement des forêts anciennes par des monocultures.
texte original anglais: https://twitter.com/REGENETARIANISM/status/1678130876033695744
Mon commentaire: dire que face à des opérations similaires, superbes dans leurs résultats et leur compréhension du vivant, le GIEC propose des techniques de géoingénérie qui confinent à la folie, comme bloquer les rayons du soleil, intoxiquer l'océan, capter le carbone artificiellement et produire encore d'autres dégâts technologiques associés. La liste est infinie de leurs élucubrations.
Refusez! Ces gens sont cinglés!