Manger végé pour protéger la planète: quelle soupe on nous sert là!

21.9.24 A ceux qui se croient "in" à se dire flexitarien: scoop! ce néologisme sert un modèle contraignant signé par 40 mégapoles dans le monde, modèle concocté par des think tanks qui ne vous veulent pas que du bien. Lire le thread entier du professeur belge Frédéric Leroy, grand investigateur sur le sujet. Documenté, pointu, clair à lire.

"Quand le végé se fane"
prévu 21/3/2020

A ceux qui se croient "in" à se dire flexitarien: scoop! ce néologisme sert un modèle contraignant signé par 40 mégapoles dans le monde, modèle concocté par des think tanks qui ne vous veulent pas que du bien. Lire le thread entier du professeur belge Frédéric Leroy, grand investigateur sur le sujet. Documenté, pointu, clair à lire. Poursuivre en mode végé quand de toute évidence ce choix fragilise est assez courant, raison de la publication de "Quand le végé se fane" à l'intention des praticiens. Poursuivre ainsi est diabolique, mais normal, quand le mangeur de bonne volonté croit vraiment les salades qu'on lui sert sur "manger végé pour protéger la planète". Voyons un autre éclairage, plus rationnel.

Savez-vous que ce terme de "flexitarisme" a été promu par des think tanks dans ce contexte d'agenda 2030? Il consiste à fortement réduire sa consommation de produits animaux sans pour autant devenir végétarien. Les applications sont d'un flou propice à tous les excès. Le mangeur de base croit qu'il flexitarise à manger moins de viande; les décideurs, eux, connaissent mieux la définition de Harvard: "rrégime essentiellement à base de plantes, mais pouvant éventuellement contenir de modestes quantités de poisson, de viande et de produits laitiers". C'est cette dernière version qui est désormais imposée aux cantines scolaires, par exemple.

Mon copain qui se dit flexitarien ne sait pas qu'il est ainsi un petit soldat bien obéissant, qui nourrit un projet aux intentions sordides et vénales, cachées derrière les jolis termes "protéger la planète".

Avant de lire la traduction en français qui suit (par robot), si vous voulez en savoir plus sur ce sujet, regardez la vidéo suivante sur le site d'Aleph2020: Qui pilote l'agenda anti-élevage et pourquoi? . Cette vidéo d'une heure regorge d’informations sur les agendas anti-viande de diverses instances internationales. On y comprendra mieux les coulisses, ce qui explique que je n'ai plus de raison de publier "Qui a machiné le boeuf bashing"

La vidéo en relais ouvert est en fin de billet.

Le fil de touittes du professeur Leroy, 20/9/2024

Voir l'original sur X

La mairesse de Paris (Anne Hidalgo) a été critiquée par les travailleurs syndicaux pour "dicter ce qu’ils peuvent manger pendant leur quart de travail". Si elle pousse les repas végétariens dans sa ville, c’est parce qu’elle a signé pour quelque chose appelé @c40cities. . Permettez-moi d’expliquer ce dont il s’agit 

Le texte ci-dessous est tiré du site web de C40 Cities : "les maires utiliseront leurs pouvoirs d’achat pour changer le type d’aliments que les villes achètent". Et c’est exactement ce qu’elle fait.

Vous vous souvenez peut-être aussi que pendant les JO de Paris, les athlètes avaient envie de viande et d’œufs à cause de la surabondance des plats végétariens et du manque d’aliments d’origine animale ? Certains pays ont même fait voler leur propre nourriture et leurs chefs.

Voici pourquoi : Hidalgo a signé jusqu’à C40 Cities "Good Food Cities" programme. En pratique, cela signifie qu’elle a accepté d’imposer le régime EAT-Lancet à ses citoyens, un «objectif ambitieux» : zéro viande, zéro produits laitiers.

Qu’est-ce que EAT-Lancet? Un régime semi-végétarien. Et aussi : des problèmes. Davos l’aime, et c’est tout ce que vous devez savoir. Si vous voulez en savoir plus à ce sujet, consultez le lien suivant pour un trou de lapin : https://www.aleph2020.org/asfs-and-lifestock/the-great-food-transformation
Mais ce n’est pas seulement Paris. Milan est aussi une "Ville de la bonne nourriture". Son maire, Giuseppe Sala, a même été nommé au conseil consultatif d’EAT.

Londres, avec Sadiq Khan : "aligner l’approvisionnement alimentaire sur le régime de santé planétaire [=EAT-Lancet diet]", par exemple, pour le groupe GLA cela signifie 17 millions de repas par an. Aussi : "se détourner des repas non durables et malsains" - ce dernier est le langage de code pour la viande.

Voici Toronto... (mais on pourrait continuer pour toutes les autres "Good Food Cities" aussi, vous pouvez faire quelques recherches vous-même).

La ville de New York mérite encore d’être mentionnée. Elle a rejoint le mouvement un peu plus tard, mais avec son maire végane (qui fait parfois du poisson), Eric Adams, elle est maintenant pleinement à bord.

Voici Adams au siège de l’ONU, avec le fondateur de la fondation EAT (origine du « Régime santé planétaire »), ainsi qu’un groupe de « dirigeants politiques véganes », des PDG et un prince saoudien qui est un investisseur majeur dans les industries technologiques véganes.

Le centre CEAP de l’université de New York soutient fortement cette idée avec ses "outils pour les décideurs locaux", en promouvant l’idée de réduire l’approvisionnement en aliments d’origine animale, l’utilisation de taxes sur la viande ou même l’adoption d'"interdictions ciblées sur certains produits d’origine animale".

Voir un fil de touittes complet du même professeur Leroy sur les 40 mégapoles (2022) : https://x.com/fleroy1974/status/1551152472844025856

Pour comprendre vraiment les tenants et les aboutissants de cette campagne:

Le contexte de ce blog-ci "Quand le végé se fane" ne se comprend que si l'on accepte la notion de Profilage alimentaire®. Nous sommes tous différents; certains ne sont pas adaptés à l'hypervégé; certains même ne prospèrent pas en semi-végé bien compris, celui que j'intègre dans Nourritures vraies; au point qu'ils se fanent prématurément (lire la 4è de couverture du livre)

On mange plus végé quand ce mode alimentaire nous convient au plan physiologique, social , traditionnel et familial. Ce n'est pas à des instances non élues de nous dicter un mode alimentaire qui peut nous déglinguer.

Ne prenez pas de risques avec les enfants en suivant les diktats de l'ONU, aussi clairs dans leurs intentions que ceux de l'OMS. Il est quasi impossible de repérer le profil des petits (il faut attendre la post-adolescence). Continuez avec un plan varié, incluant de tout, en rotations, suivant les saisons et en évitant au maximum les produits ultratransformés.