26.3 La face cachée des aliments d’origine végétale
Amis coachs, pour densifier votre panier à arguments lorsque vous devez requinquer un végé abîmé, lire un article assez complet sur les antinutriments que cachent les végétaux. Ecrit par un docteur en pharmacie, herboriste: Gilles Corjon. 2016
Vous y trouverez une confirmation raisonnée et structurée des raisons pour lesquelles un sage végétarien doit être un historien des coutumes alimentaires. Il convient de retrouver les sages techniques de nos aïeux ou des peuples premiers et de:
- faire tremper et cuire soigneusement les légumineuses pour les débarrasser de leurs lectines et de leurs inhibiteurs de protéases et de trypsine
idéalement les faire germer - bien rincer le quinoa pour en ôter la plupart des saponines
- privilégier la fermentation pour les produits à base de soja, ce qui le débarrasse de ses inhibiteurs de protéases et de trypsine
- faire tremper les céréales complètes dans un bain acidulé (ou les faire germer) pour en démonter la majorité des phytates
- privilégier l'alimentation bien diversifiée que nos riches étals nous permettent, consommer en particulier en modération les tomates et les pommes de terre (lectines, saponines, inhibiteurs) et les légumineuses: un peu de temps en temps, vu leur teneur en lectines, saponines, inhibiteurs et acide phytique .
L'article ne fait que mentionner les oxalates et les salicylates, alors qu'ils peuvent être de grands perturbateurs du tube digestif et, partant, de l'état général de bien-être.
Avec quelques heures de vol en nutri, on rigole dans sa barbe à lire des affirmations de gouroutinets vegan qui affirment que "la viande c'est du poison" ou "le lait peut tuer"... sans être conscient de ce qu'à survaloriser le végétal et lui seul, ils provoquent comme chambard dans l'organisme de leurs suiveurs naïfs ... que je fus, faut-il le répéter?