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Les transgenres sont des machos comme les autres

16.7.2023 Une diatribe de l'excellent Douglas Murray, pour renforcer mon point de vue sur le machisme des transgenres, exprimé à la faveur d'un folder Planning Familial aux termes choquants

Répertoire "non-food" de ce site. Je mets ma casquette de Jiminy Cricket et je nourris un dossier critique face à l'accueil d'une mouvance à surveiller come le lait sur le feu: le transgenrisme, répandu aux States, qui commence chez nous. Ceci est un sous-chapitre de "Ce que les GAFAM font à l'homme". Titre temporaire: "Leave the kids alone" (ou Ce que le transgenrisme fait à nos sociétés)

 

Une diatribe de l'excellent Douglas Murray, pour renforcer mon point de vue sur le machisme des transgenres .

En 2022, j'ai lu avec plaisir le livre "La grande déraison: Race, genre, identité" traduit partir de "Madness of the crowds", où Murray, homo déclaré, démonte la nouvelle politique identitaire et la culture woke. Il écrit aussi bien qu'il parle. Il dénonce d'ailleurs le mouvement transgenre comme assassin de toutes les victoires du mouvement homo depuis des années.

 

Vous préférez écouter que lire? Régalez-vous de cet envol de deux esprits libres, Douglas Murray and Julie Bindel: What is the point of Pride?

Ecouter la totalité https://www.youtube.com/watch?v=YysgbnBohhc

ou un extrait sur mon compte rumble:

 

Planning familial national français: ça va, la tête?

Je ne suis pas irritée par la déconstruction en cours (la "cancel culture" sponsorisée par des think tanks), ce mode de pensée privilégié par mes copains de gauche. J'en ris généralement. Sauf quand on touche aux enfants, s'entend.

L'écriture inclusive, par exemple: de la pommade épidermique pour le féminisme, ajouter des .es ne rend pas les femmes plus fortes, plus autonomes. Cela rend simplement la lecture infernale, cela démolit la langue. J'ai l'impression de gamins qui débarquent dans une cabane et veulent se l'approprier en repeignant tout. Assez infantile. Amusant mais.

J'en ai plein mon petit panier si on veut continuer par là.

L'année passée, j'ai franchement ri en voyant cette annonce du Planning familial national français.
Je défends la fluidité des genres depuis toujours, par mon propre historique. Mais dans nombre de cas de figure, nous sommes dans une prise de pouvoir, un déni de la femme, si pas une mysoginie flagrante. Comme ici où le planning familial ne cite pas le mot "femme" dans tout son texte parlant des règles. Hilarant si ce n'était glaçant de bêtise.

 


Permettez-moi de décoder ce que je vois là: les transgenres se sont imaginés rabotés du zob, mais ils ne peuvent pas s'empêcher de pratiquer leur hégémonie classique. Ils ont gardé la brutalité du pouvoir macho. Ils/Elles sont devenus fommes et ajoutent donc à la violence macho le côté hyperchiant des nanas. Je caricature à dessein, qu'on comprenne mon décodage. Bravo, on combine alors le pire des deux catégories. Comme on le voit ici.

Mon titre est provocateur et c'est délibéré.
Je suis une féministe de la première heure, du temps des Maisons des femmes dans les années '70. Je peux tout me permettre, j'ai tout vu. Et j'enfonce le clou: dans la gamme défaut, "chiant" est féminin, "brutal" est masculin. Je suis ET l'un ET l'autre, je peux témoigner.

J'ai vécu 40 ans comme un homme, je vis désormais comme une femme. Je n'ai joué qu'avec des mecs petite, à des jeux de garçons; je n'ai jamais lu de magazine féminin à l'adolescence, je ne comprenais d'ailleurs pas les gazouillis de mes copines de classe. J'ai cafouillé longtemps, peu aidée par mon entourage, mais à la fac j'ai découvert le livre "Amazones, gaillardes et guerrières" qui m'a ouvert les portes: je pouvais être forte et libre, pas besoin de m'identifier à des hommes.

J'ai fait ma thèse en anglais en fin d'études sur "les représentations sexuelles binaires dans les manuels de première primaire", convaincue que le féminin et le masculin étaient des données culturelles (vu mon passé). Six mois après l'avoir rendu, je n'étais déjà plus d'accord avec ma posture excessive. Je peine à comprendre que des universitaires tombent dans des caricatures de pensées. J'avais 20 ans, j'avais un passé difficile, on peut comprendre cette obsession. Mais un adulte? Tomber dans des pensées si brèves?

Vous rajoutez de la confusion au monde si vous refusez de voir l'évidence: je connais peu de femmes brutales (violentes: oui, pas brutales), je connais peu de mecs chiants comme les filles savent l'être (mêle-tout, control freak, contraignantes, enfermantes, j'en ai d'autres si vous voulez mieux définir le terme "chiantes").

J'accueille les critiques sur tout, y compris qu'on m'accuse de sexisme. Il y a une éducation à une forme de polarité (c'était ma thèse de fin d'études à 21 ans, peu de choses ont changé, j''en ai 65), je vois cette polarité, c'est bien du sexisme. Je ne le nie pas.

Tant que les "filles" ne changeront pas, je continuerai à tanner mes soeurs: osez être droites, verticales, fortes, sans porter ombre à vos proches en les embrigadant, en les contraignant. Je m'arrête, je peux gloser de longues heures sur la forme de contenance que les filles pensent devoir imposer au monde.

Amis de la fluidité des genres, svp, pensez un peu votre posture selon cet éclairage. Changer de genre serait tellement plus beau si l'on cumulait la grandeur d'animus avec celle d'anima. Je prends pour exemple la merveilleuse, mirifique, modeste Paula. Anciennement prêtre homme, elle raconte sa nouvelle vie. Emotions garanties! Elle est adorable, fine, tolérante, respectueuse ... et drôle!

"I've lived as a man & a woman — here's what I learned | Paula Stone Williams | TEDxMileHigh"

 


Comme c'est du TED, c'est sous titré en vrai français! Pour voir les sous-titres (sur PC en tout cas)


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