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Porno et transidentifications: objectivation sexuelle extrême et dégradation de l'image de la femme chez les ados

22 .8.23 Deux coups de projecteur sur l'impact de la pornographie sur le mouvement transgenre: mon commentaire (attention: cru) et un article de Genevieve Gluck.


Deux coups de projecteur sur l'impact de la pornographie sur le mouvement transgenre: mon commentaire et un article de Genevieve Gluck

Genevieve Gluck

"L’identité de genre réduit conceptuellement les femmes à des stéréotypes sexistes ou à un fantasme dans la tête d’un homme. Selon elle, être une femme — et dans une moindre mesure, un homme — c’est être une incarnation de la pornographie."

(...)

"Être une femme a été transformé en une marchandise fétichisée. Impossible d’ignorer le rôle de la pornographie dans l’essor du mouvement pour l’identité de genre. "

Sa conclusion:

"Les idéologues du genre expliquent aux individus égarés que cette identité externe et achetable leur conférera la liberté. Entre autres choses, ils omettent de mentionner l’impact de ce processus pornographique sur notre humanité collective et sur les femmes et les enfants en particulier. Par le biais du transgenrisme, l’identité, la dignité et la sécurité des femmes sont fragmentées — et vendues comme de la ferraille au plus offrant."

Lire la totalité sur "Comment la pornographie façonne le mouvement transgenre (par Genevieve Gluck)" (traduction Nicolas Casaux) ou Pourquoi personne ne parle du rôle du porno dans l’essor du mouvement trans ? (par Genevieve Gluck) - dont la conclu est "Nous devrions considérer la possibilité que le récent essor de la revendication d’une identité transgenre puisse être lié à la prolifération de la pornographie en ligne et à l’élargissement de son accessibilité. Ce phénomène est trop important pour être ignoré."

NB technique: Onlyfans, mentionné dans le premier article, est une plateforme où des "artistes de soi" partagent des vidéos avec leurs abonnés. Site voluptueux, dirons-nous. Je viens de le découvrir via France Inter, il y a deux mois. En gros, c'est de l'entrepornariat...

Citation de Martha Nussbaum dans sa critique de Judith Butler intitulée « Le professeur de parodie:

 

 

2/ Mon commentaire

Dès le début de mes investigations, le porno vu et partagé très jeune m'avait paru une raison de la transidentification, non mentionnée par les transitionneurs ou les observateurs, car si crue. Rien de cru ne m'a jamais échappé, donc voici. Attention, âmes sensibles:

J'ai lu quelques témoignages de filles transitant garçons pour ne plus être victime de viol (croient-elles, c'est mal connaître l'âme humaine). Mais i en anglophonie ni en francophonie, je n'avais lu jusqu'ici parmi les raisons qui poussent les gamines à vouloir transiter (3/4 des demandes, à ma connaissance) celle-ci:

  • à l'heure où les gamins voient du porno dès leur 8 ans, souvent sans que les parents s'en doutent;
  • à l'heure où le porno se confond désormais avec le rayon boucherie et n'a plus grand chose à voir avec l'érotisme dit hard de mes années de fac ('72-'76, genre "mon arrière train sifflera trois fois", texto, le premier et seul film que j'aie vu pour faire plaisir à mon copain d'alors);
  • à l'heure où ce porno, selon ce que mes jeunes copains me racontent, frôle les limites en tous genres, mais en particulier traite les femmes comme de la bidoche, les étouffant, les bridant, les saucissonnant (toujours selon mes jeunes bdsm)...
  • à cette heure donc, je comprendrais qu'à quinze ans, une gamine préfère être du bon côté de la barrière, soit du côté qu'on n'humilie pas; qu'elle préfère fuir la condition de femme, dont l'image véhiculée par le porno les dégoûte.

Extrait de https://lacroicsz.substack.com/p/by-any-other-name pointé dans l'article de Gluck (traduit automatique, corrigé):

"Je haïssais mon corps; ça doit être parce que je n’aime pas la partie féminine. Les garçons n’ont jamais été intéressés par moi comme ils le sont avec d’autres filles; eh bien, peut-être que je serais attrayant en tant que garçon, et alors je pourrais être comme tous ces mignons « gay trans boys » que j’ai vu sortir ensemble en ligne. Je n’avais pas beaucoup d’amis, ce doit être parce que le fait d’être une fille n’est pas mon « moi authentique », et cela entravait ma vie sociale. De plus, les gens étaient plus gentils avec moi depuis que j’ai dit que j’étais trans, donc ça doit être une indication qu’être trans est la bonne chose à faire pour se faire des amis.

La sexualité féminine est hypersexualisée et pornographique, mais elle est censée « donner aux femmes le pouvoir de faire du porno, de se prostituer ou d’avoir des relations sexuelles dangereuses, perverses et effrayantes avec de nombreux hommes différents.

J’ai entendu dire que mon malaise à ce sujet m’a rendu « vanille », et une fille qui est vanille n’a aucune chance de plaire vraiment à un homme lorsqu’elle rivalise avec des femmes « autonomes ».

Je ne devais pas vraiment être faite pour être une fille, parce que si je l’étais, tout ça ne serait pas si effrayant et déroutant. J’avais l’impression que ma famille ne se souciait pas de moi ou ne faisait pas attention à moi, ça doit être parce qu’ils ont inconsciemment toujours su que je suis trans et qu’ils sont transphobes. (..) Ils me détestent ! Attendez que je leur dise que je vais commencer la testostérone; ils devront alors faire attention à moi."


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