Discuter de l'indiscutable ou tenter de comprendre le déni du réel

18/8/2023 Superbes échanges entre deux esprits rationnels, rigoureux, qui essaient de comprendre d'où vient la folie transgenre, ce qu'elle implique pour nos sociétés: Helen Joyce et Richard Dawkins. Comprendre de l'irrationnel: tâche ardue.

Superbes échanges entre deux esprits rationnels, rigoureux, qui essaient de comprendre d'où vient la folie transgenre, ce qu'elle implique pour nos sociétés: Helen Joyce et Richard Dawkins - "Trans: When Ideology Meets Reality" - My conversation with Helen Joyce

Amusant que des rationalistes cultivés essaient de comprendre les rouages d'une religion ;) - qui, par essence, sont de la pensée magique: Helen Joyce (présentation dans le prochain billet) et le biologiste prof. Richard Dawkins, mondialement connu et reconnu.

Cette heure est un délice intellectuel (et de respect de l'Autre).

Chacun connaît les tenants et les aboutissants de ces dérives, qui partent d'une légitime volonté d'équité, inclusivité, diversité (EID) - concept qui a même ouvert aux Etudes de Genre dans les facs, soulagement pour une féministe de la première heure. Soulagement très éphémère si l'on observe ce qui en sort, mais c'est un autre débat.

Dans cette entrevue, ils discutent longuement des dégâts que vivent les ados, imbibés via le net de cette idéologie sans fondement. C'est ce qui a motivé Joyce, docteur en maths au départ, à s'intéresser au sujet. C'est aussi ce qui me motive pour la rédaction du dossier.

J'ai entendu Helen Joyce dans environ dix entretiens ou conférences: elle arrive à ne jamais se répéter mot pour mot, ce que font trop souvent d'autres intervenants. Précieux!

En temps covid, j'ai souligné que tous ceux qu'on attaquait médiatiquement (Raoult & Cie) étaient des défenseurs du réel. Ceux qu'on encensait étaient des promoteurs du virtuel (Ferguson & Cie, modélisateurs divers).

Les deux auteurs semblent faire partie du camp du réel.

Parmi le public réticent à critiquer le concept de genre tel qu'il est offert par les activistes, j'imagine qu'on trouvera les joueurs de l'équipe "virtuel".

Si j'étais face à l'un d'eux, je ne tenterais même pas de le convaincre avec de la logique. En revanche.... lui montrer entre autres comment, sur les réseaux sociaux, on endoctrine les gamines à tirer fierté de leurs cicatrices de mastectomie serait peut-être une ouverture pour discuter?
Et ce, sachant que les gourous eux-mêmes sont rarement médicalisés et opérés, ils ne sont souvent que des travestis se nommant "trans".

Quel courage a Helen Joyce de se confronter à une horde irrationnelle et presque hystérique!