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Canaris : Trop de protéines ? Trop de gras ?
infographie nr 3 • série Canaris de la modernité
source: www.taty.be
Par Taty Lauwers. Un parent ou un praticien pourrait être étonné que j’insiste à ce point pour qu’un enfant atypique de type canari consomme des protéines et des graisses en quantité.
Si l’on veut rétablir un canari, et non seulement tamponner ces réactivités à vie, il faut lui donner des mégadoses de nutriments via les protéines et les graisses, en général des doses inouïes au regard des connaissances dett la nutri actuelle. Sous des formes reconnaissables et non sous la forme de plastiproduits, où le pôvre petit ne pourrait trouver son content, comme si, pour lui, une protéine craquée/extrudée/soufflée n’est plus reconnue comme protéine.
Pour un jeune enfant ou un ado, cela passe par une alimentation la plus ressourçante possible : quasi 100% de nourritures vraies, là où un mangeur ordinaire pourrait se permettre des écarts vers les aliments de dépannage. Accessoirement, on ne chipotera pas sur les doses de graisses ou de protéines, sans en passer pour autant par une diète dure comme la cétogénique.
Je cherche depuis longtemps une image pour faire comprendre le défaut des canaris de naissance : un élément bloque le mécanisme naturel, on dirait qu’ils ne profitent pas d’une alimentation pourtant saine. Il n’est que de voir la mine dénutrie des enfants canaris sur les photos de famille, par rapport au reste de la fratrie : ils ont les traits tirés, ils sont plus faméliques que les autres.
Mon hypothèse tout-à-fait perso : outre qu’il peine à utiliser ses voies de détox’, un canari de naissance est un déficient du processing. L’input fonctionne, il mange, il mastique. L’output fonctionne puisqu’il excrète des résidus (et encore ! ce n’est pas toujours gagné, si l’on évalue le nombre de petits canaris constipés chroniques). Mais c’est le traitement (le processing) de la nourriture dans le corps qui fait défaut, comme si ce dernier ne connaissait pas la grammaire.
Tout se passe comme si les aliments entrent et sortent sans subir de traitement utile et constructif. Ou qu’ils fuient par je ne sais quel orifice, comme dans le seau représenté ci-après. Vivement que des chercheurs pointus s’intéressent au phénomène et nous exposent de manière rigoureuse ce qui se passe au plan biochimique.
le seau de gauche représente le mangeur français typique, en excès de tout, de calories, de protéines, de nutriments... qui profitera bien sûr d’une cure de drainage comme ww le véganisme
le seau de droite illustre la biochimie du canari, qui doit manger plus de nutriments que le mangeur lambda, car il ne « garde » rien.
image du site epichealthpro
Le pitch ? Plus que l’éviction de ci, de ça et encore de ceci, ce sont les mégadoses de nutriments qui semblent faire effet chez la plupart des canaris de naissance — nutriments mis à disposition sous leur forme intègre et naturelle et non sous forme de plastiproduits ou de gélules : de plus hautes doses de protéines et/ou de graisses que chez le mangeur lambda.
extrait de mon topo Canaris de la modernité dernière édition octobre 2019 dans la collection
Les Topos de Taty, éditions Aladdin