Enfants atypiques : le seuil de tolérance alimentaire
20.9.2019 Dans la série des infographies, à l'occasion de la sortie de la dernière édition de mon livre Canaris de la modernité: infographie n° 5.
Les réactivités d’un enfant atypique sont rarement franches, car elles se manifestent par excès et non en fonction d’une dose particulière, consommée en une fois. Le corps a un seuil de tolérance spécifique à chaque aliment ou produit réactogène.
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Transcription
le seuil de tolérance alimentaire
infographie nr 5 • série Canaris de la modernité
source: www.taty.be
Par Taty Lauwers. Les réactivités d’un enfant atypique sont rarement franches, car elles se manifestent par excès et non en fonction d’une dose particulière, consommée en une fois. Le corps a un seuil de tolérance spécifique à chaque aliment ou produit réactogène.
A titre d’exemple, je représente en image ci-après comment un mangeur qui consomme trop de sources d’amines pour son cas perso peut ne sentir les effets qu’après un surdosage sur plusieurs jours. L’excès d’amines alimentaires peut poser souci chez certains mangeurs très fragilisés, raison pour laquelle je souligne plus loin les aliments qui peuvent poser souci, pour eux, à certains moments. Les recettes dans mon livre Enfants sereins ne sont pas riches en amines non plus.
Il est virtuellement impossible d’éviter toutes les sources d’amines, mais on peut en utiliser le moins possible au quotidien — on peut tout au moins éviter le dépassement du seuil de tolérance.
Le dessin ci-après est illustratif : le chocolat qui semble provoquer une crise n’a en fait été que le déclencheur. La consommation de poissons, déclencheur possible d’histamine, n’a rien provoqué, pas plus que l’ingestion ultérieure de produits dits « riches en amines » : les bananes, les fromages affinés et les avocats. Le stock d’amines, si l’on veut, est à ce moment en surcharge et le chocolat est la goutte d’eau qui fait déborder le seau. On l’incrimine alors que c’est la dose qui a fait le poison.
De manière similaire, un petit canari pourra supporter le lundi un hamburger-frites, plat riche en additifs qui lui sont pourtant néfastes. S’il en consomme un autre le mardi, c’est alors que les réactions s’installent. Je chante tout au long du topo les vertus des rotations, qui sont utiles à tous les mangeurs mais cruciales chez les canaris de la modernité. A cause de ce phénomène du seuil de tolérance.
seuil de tolérance
crise
1. poissons
2. bananes
3. fromages
4. avocats
5. chocolat
La solution ? Plutôt qu’éliminer radicalement des sources de réactivités alimentaires, pratiquez les rotations sages : variez les sources, ne consommez pas tous les jours les mêmes aliments ou les mêmes catégories.
extrait de mon topo Canaris de la modernité (dernière édition octobre 2019)
dans la collection
Les Topos de Taty,
éditions Aladdin