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La dysbiose: source ou conséquence?
Le cas des canaris de la modernité (une hypothèse)
infographie nr 11 série Dysbiose
et nr 6 de la série Canaris
source: www.taty.be
Par Taty Lauwers. Pour choisir quel plan alimentaire conseiller à un mangeur, il faut repérer la source des soucis. Observer une dysbiose n’indique pas toujours qu’elle est la source des problèmes et qu’il faudrait mettre en place la cure Nouvelle flore. Parfois la dysbiose n’est qu’une conséquence d’un foie mauvais détoxifieur. La voie à suivre est alors bien différente. C’est mon hypothèse et je la partage jusqu’à ce qu’on me démontre l’inverse...
Info
experts
infographie liée à
mon topo expert
Sortir de la cacophonie gastrique
ainsi qu’au topo expert
Repenser l’assiette
du mangeur atypique
(à paraître)
dans la collection
Les Topos de Taty, éditions Aladdin
www.lestoposdetaty.com
Le cycle de la dysbiose - l’explication classique
facteurs de
déséquilibre:
polymédication
abus d’antibiotiques par longues périodes
abus d’alcool
infections, virus
parasitose
polluants domestiques et environnementaux
polluants et antibiotiques transmis par l’alimentation ou la boisson
hypoacidité gastrique chronique
terrain allergique non soigné
stress chronique
surdosage en aliments ultratransformés
à un moment, le système digestif baisse les bras
profilération bactérienne dans le grêle
irritation de la muqueuse
moins bonne absorption des nutriments
ouverture possible des jonctions serrées
intestin poreux
passage d’intrus dans le sang (aliments, réactogènes, toxines)
intolérances alimentaires
recours à des pseudoproduits (sans gluten etc) ou choix d’un régime excessif inadéquat (trop riche en viande, trop riche ou trop pauvre en graisses, trop riche ou trop pauvre en fibres ou en purines, trop riche en fructose ...) ou éviction trop longue de catégories entières d’aliments frais
perte de la production naturelle d’enzymes, moindre fourchette d’apports en nutriments par auto-privation
fragilisation du sujet, apparition de nouvelles intolérances
augmentation du stress qui génère des amines endogènes ou freine la dégradation de l’histamine
surcharge des voies de détox’ du foie, confronté hors alimentaire:
aux dérivés chimiques absorbés par la peau, la respiration,
aux hormones
et complexes antigéniques/anticorps
biocaccumulation de toxines exo- et endogènes = forme de toxi-infection, les organes sont asphyxiés, marqueurs inflammatoires augmentés
glycémie instable s’installe, peut dériver en insulino-résistance
ou en adrénalino-résistance ou autre chaos hormonal (dominance oestrogénique, leptino-résistance, etc.)
stress oxydatif qui s’ajoute au stress classique, les processus cellulaires « ordinaires » n’ont pas lieu, le corps n’arrive plus à gérer l’énergie, cycle de Krebs inopérant
Si le mangeur est bien victime de dysbiose au premier chef, si le circuit ci-dessous s’applique à son cas, il profitera à plein de la cure Nouvelle flore (ou GAPS® ou RGS, quel qu’en soit le nom).
Si, en revanche, la dysbiose n’est qu’une manifestation en aval, ce type de cure sera neutre ou, pire, aggravera le mangeur. Dans ce cas, il est impératif de recourir à l’approche « canaris » telle que je la décris dans le livre éponyme — livre dont j’axe les concepts sur le cas des enfants, mais dont le discours peut être élargi à certains adultes, avec bon sens.
L’hypothèse d’un autre circuit chez les canaris de naissance
les voies de détox’ du foie sont naturellement déficientes (voie I ou voie II), défauts de méthylation et autres circuits
situation aggravée par la pollution in utero
et avant la conception via:
polymédication
abus d’antibiotiques par longues périodes
abus d’alcool
infections, virus
parasitose
polluants domestiques
et environnementaux
polluants et antibiotiques transmis par l’alimentation ou la boisson
terrain allergique non soigné
stress chronique
surdosage en aliments ultratransformés
abus de cosmétiques lourds en polluants
etc. etc.
le cycle de Krebs semble endommagé dès les jeunes années, comme il le devient chez les victimes de burn-out à 50 ans
les processus cellulaires « ordinaires » n’ont pas lieu, le corps n’arrive plus à gérer l’énergie, l’enfant est parfois hypotonique ou surréagit en hyper-activité
défaut de détoxification aggravé par les COVs, les solvants environnants, certains additifs alimentaires, les salicylates, qui sont des freins à la détox naturelle
défaut de captation des minéraux/vitamines, de naissance
(par quelle voie??)
biocaccumulation de toxines exo- et endogènes = forme de toxi-infection
l’enfant ne semble pas prospérer comme le reste de la fratrie: infection sur inflammation sur syndrome bizarre, qualifié de «pseudo-» -
il a peu faim, il chipote dans l’assiette, ne veut que du sucré, il se limite à quelques aliments seulement
glycémie instable déjà jeune (ce qui est rarissime chez les non-canaris)
dysbiose
(alternance de selles molles et de constipation, ou constipation suivie d’explosion...)
la dysbiose est ici un résultat
carences en neuromédiateurs
allergies franches ou retardées
soit on teste de multiples régimes (SGSL et nutrithérapie à outrance, puis GAPS™, puis paléo, puis régime x puis diète Y - aggravant ainsi le stress du gamin et de la famille), soit on chélate les métaux lourds par des techniques violentes, fragilisant encore plus les voies de détox’ déficientes, soit on ne fait rien mais on continue l’alimentation industrielle, aggravant les bloqueurs de détox’ qui sont en partie à la source du désordre.
si évictions type gluten ou laitages, de nouvelles intolérances catégorielles voient le jour: amines, sulfites, benzoates, etc.
Il suffirait pourtant de tester une cure Mes nerfs en paix (dans le topo Canaris de la modernité) pour voir le calme s’installer.... rapidement si c’est la première intervention, plus lentement si le parcours préalable a été pluri-expérimental (voir liste ci-contre).