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en quête d'un devenir-soi nutritionnel

  Canaris: pourquoi surdoser en protéines et graisses - une image

25.6 Ce billet est un brouillon, que je partage avec les quelques auditeurs & coachs qui veulent comprendre les canaris. J'en accélère la publication en vue du prochain live YT sur le sujet dimanche en huit . En évolution, donc! Voir la conclusion.


Je cherche depuis longtemps une image pour faire comprendre le défaut des canaris de naissance: un élément bloque le mécanisme naturel, on dirait qu'ils ne profitent pas d'une alimentation pourtant saine. Il n'est que de voir la mine dénutrie des enfants canaris sur les photos de famille, par rapport au reste de la fratri: ils ont les traits tirés, ils sont plus faméliques que les autres, on se méprendrait. On se perd parfois à croire qu'il faut soigner les allergies dont ils souffrent, alors qu'elles ne sont que l'arbre qui cache le forêt. Enfin je crois.

Mon hypothèse: un canari de naissance est un déficient du processing. L'input fonctionne, il mange, il mastique. L'output fonctionne puisqu'il excrète des résidus (et encore! c'est pas toujours gagné). Mais c'est le traitement (le processing) de la nourriture dans le corps qui fait défaut, comme s'il ne connaissait pas la grammaire. On dirait que les aliments entrent et sortent sans subir de traitement utile et constructif. Ou qu'ils fuient par je ne sais quel orifice, comme dans le seau représenté ci-dessous.

Image trouvée sur le site Loricarr
Comprendre qu'il faut donner beaaaaaucoup de nutri-ture à un canari pour qu'il en garde quelque chose..

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Filons encore la métaphore: le seau de droite représente le mangeur français typique, en excès de tout, de calories, de protéines, de nutriments... qui profitera bien sûr d'une cure de drainage comme le veganisme
Image du site epichealthpro

Ceci n'est pas documenté par Failsafe ou Feingold, mais j'ai observé que pour rétablir un canari -- de naissance, je répète --, il faut lui donner des mégadoses de nutriments via les protéines et les graisses, en général des doses inouïes au regard de la nutri actuelle. Sous des formes reconnaissables et pas sous la forme de plastiproduits, où le pôvre petit ne pourrait trouver son content, comme si, pour lui, une protéine craquée/extrudée/soufflée n'est plus reconnue comme protéine.

Pour un jeune enfant ou un ado, ça passe par une alimentation la plus ressourçante possible: quasi 100% de nourritures vraies, là où un mangeur ordinaire pourrait se permettre des écarts vers les aliments de dépannage. Accessoirement, ne pas chipoter sur les doses de graisses ou de protéines, sans en passer pour autant par une diète dure comme la cétogénique.

Pour un canari de mon âge (62 ans), dont la fragilité a été niée pendant des années, ça passe par "rosbif-mayonnaise" quasi au quotidien (ou la cure Retour à soi en carnivore), car il faut rétablir des ans l'irréparable outrage. Il est d'ailleurs amusant de voir que les passionnés de la diète cétogénique ou de la paléo extrême sont souvent des formes de canaris . J'ai vécu, je connais.

J'attends encore l'équivalent en nutri humaine de ce que mon ami Pierre Masson a trouvé en biodynamie pour les plantes - parmi lesquelles il voit bcp d'équivalents de canaris à l'heure actuelle: certains sujets de même souche, plantés dans le même terreau que leurs congénères, montrent une croissance rachitique.... Par raisonnement déductif du génial anthroposophe qu'il est, il a découvert quel nutriment ajouter pour relancer le processing. Où est l'équivalent de Pierre en médecine humaine? Par tâtonnements, j'ai trouvé que, chez moi, ici et maintenant, ce sont les oligosols de zinc-nickel-cobalt qui font effet. Et encore, en combinaison avec une alimentation très très haute en graisse et en protéines. Mais chez les autres?

Le pitch? Plus que l'éviction de ci, de ça et encore de ceci, ce sont les mégadoses de nutriments qui semblent faire effet chez la plupart des canaris de naissance - nutriments mis à disposition sous leur forme intègre et naturelle et non sous forme de plastiproduits ou de gélules: de plus hautes doses de protéines et/ou de graisses que chez le mangeur lambda.


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