11.11.24 Lors de ses recherches documentaires autour de la prévention, le patient-chercheur autonome doit connaître la (triste) dichotomie actuelle entre les tenants d'une science du vivant et ceux d'une forme de scientisme désuet. Caricature délibérée, pour l'exemple.
J'ai fait fort récemment en relevant le choix entre "vision du monde holistique, intelligente, vivante" et "scientisme des nains de la pensée". Eh ouais, le samedi je me lâche, je tance, je danse et puis je tisse. Il faut dire que les fact-checkeurs, petits policiers de la pensée lisse, sont très casse-pieds, ils finissent par rendre agressifs, pardon pour ces termes forts.
Cette dichotomie existe en cancérologie aussi. Le patient-chercheur autonome doit la connaître pour savoir qui "parle d'où", comme on disait dans les années '70.
Je viens de recevoir de Christine Hinard une image qui dit tellement bien le contexte, dont j'ai changé le texte.
Pour l'illustration, vu la brièveté de ces billets, j'assume la caricature. Dans le réel, le fossé n'est pas si grand. Il n'empêche que certains spécialistes (ou même généralistes) n'ont aucune idée de ce qu'est la notion de terrain, en médecine holistique. Combien de patients ne rentrent pas chez eux, avec en tête le discours de l'oncologue: "mangez ce que vous aimez, faites-vous surtout plaisir". Alors qu'un peu de connaissance en nutrition du vivant porte à être plus circonspect.
On a tant décortiqué le vivant pour l'analyser, le suranalyser, qu'on ne voit plus la totalité de l'image.
Je joins un extrait de mon livre "Nourritures vraies" sur la fallacieuse certitude biologique clôturant le débat du côté des scientifiques qui oublient que, dès que la pomme est coupée pour être suranalysée, elle n’est plus une pomme (https://nourrituresvraies.com/)
La parole d'autorité des "experts" "scientifiques" en nutrition n'est que l'un des 3 dinosaures qui nous empêchent de penser sainement le sujet de la meilleure alimentation pour moi et mes proches, ici et maintenant.
"Qui, à part un électron libre comme moi, osera vous dire que même un Professeurissime de nutrition ne peut garantir ce qu’il advient d’une molécule XYZ dans l’organisme de Jeannot ?
Ces nouvelles sciences réputées exactes sont un tel gri-gri pour nos pauvres âmes en perte de pères et de repères que nous voulons croire les affirmations du professeur en question et surtout croire qu’il s’agit d’une science.
Et my little noboby me de vous attrister en affirmant que, tout comme la médecine, la nutrition est un art subtil plutôt qu’une science. L’apparence de certitudes dans le domaine dérive du fait que la nutrition universitaire désagrège les aliments en micro-nutriments et ignore souvent avec superbe la systémique alimentaire. La pomme coupée et décomposée n’est plus une pomme. C’est une analyse de pomme morte. Il n’y a hélas pas de lobby de la pomme en vie...
Prenons donc les résultats de ces études pour ce qu’ils sont, très utilement : une vision parcellaire du réel, que, profanes, nous mettrons en place dans notre propre vision plus large."