Mangez ce que l’instinct vrai demande parmi les aliments ressourçants dont il vient d'être question. Combien de mangeurs ne croient-ils pas qu’un médicament doit être mauvais pour être efficace... et projettent cette attente sur la nourriture ? Il est hors de question de manger contre son gré. On verra le cas du sucre, des graisses, des réactogènes
Lorsque vous aurez trouvé votre mode alimentaire optimal, riche en nutriments, vous mangerez naturellement moins en quantité et en fréquence (finies les affreuses fringales!), vous pratiquerez peut-être naturellement le jeûne intermittent, qui consiste à ne manger que deux fois par jour. L'organisme est ainsi libéré de la lourde tâche digestive pendant de longues plages horaires. Vous pratiquerez alors une des techniques idéales pour se prémunir d'une rechute: la frugalité...
L'instinct vrai ou sain chez l'humain est une chimère! Nous sommes si déviés par la société moderne que plus aucun d'entre nous n'écoute vraiment ce que le corps lui demande ou ce qu'il refuserait. Avant d'atteindre la pleine conscience alimentaire parfaite, quelques pistes.
Les seuls aliments dont on peut être sûr qu’ils « nourrissent » la tumeur, si l’on voulait simplifier : le sucre ajouté et les fausses graisses, ainsi que tous les aliments qui sont des réactogènes sournois chez vous, ici et maintenant - réactogènes qui entretiennent une inflammation en sourdine.
Je ne cite pas les autres éléments présents dans votre assiette non bio et qui sont des agents stressants majeurs de la cellule (qu'on les qualifie de cancérigènes ou pas, peu importe, puisque le même phénomène a cours dans toutes les maladies dégénératives): les résidus de production depuis les pesticides jusqu'aux nitrates en passant par des additifs douteux. L'impact de ces antivitamines et antihormones, blesseurs cellulaires profonds, est désormais décrit sur tous les murs internet. L'assiette de rémission de cancer sera bio ou ne sera pas.
Dès que vous aurez lu ces lignes, éliminez-le sucre ajouté et les plastigraisses de manière radicale, draconienne, sans pitié ! Recherchez si vous ne seriez pas victime de réactivités sournoises à certaines catégories d'aliments.
Dans l’Assiette ressourçante, on limite les desserts à cinq par semaine, en versions maison ou garanties ressourçantes. Dans votre cas, et dans les premiers temps, ce sera l’exception de chez exception. Le sucre ajouté et ses avatars (sirop d'agave, fructose & Cie) devraient disparaître de votre horizon, le temps de stabiliser le terrain.
La phrase "éliminez-le sucre ajouté de manière radicale, draconienne, sans pitié" vous met mal à l'aise. Le sucre vous manque trop? Qu'à cela ne tienne, utilisez au début de la transition des édulcorants comme la fausse stévia (la poudre blanche qu'on vend sous le nom stévia et qui n'en est plus) ou le tagatose.
Ce sont des solutions intermédiaires, le temps de vous désaccoutumer des sucres. Ne vous mariez pas avec la stévia ou le tagatose... car ils entretiennent la dent sucrée, vous tourneriez en rond, vous lutteriez en permanence pour refuser des desserts tout venant proposés par votre belle-mère, les tentations de la boulangerie du coin.
Le sujet du sucre et des tumeurs est plus complexe, lorsqu'on traite une tumeur existante. Nous abordons ici le cas d'une prévention de rechute. Le contexte est différent.
Les sources de graisses devraient toujours être « originelles », qui est une terminologie qui m'est propre pour qualifier une matière grasse qui a gardé ses vertus thérapeutiques (comme les huiles végétales VPPF bio ou le beurre de lait cru bio).
Variez-les, mais sans les limiter. Suivez votre attirance profonde, votre capacité digestive, vos goûts.
Il faut des graisses, mais surtout CRUES : huile d’olive, huile de tournesol VPPF bio non désodorisée, huile de foie de morue (de la marque de Bardo ou garantie sans ajout de vitamine A de synthèse). Ce sont les graisses cuites, chimiquées, riches en acides gras TRANS qu’il faut absolument éviter dans les périodes de crise. Sans graisses aucunes, comment le corps va-t-il fabriquer les hormones nécessaires à sa reconstruction ? Comment le métabolisme pourra-t-il agir efficacement contre la tumeur ? Mystères des recommandations de la diététique moderne...
Profil. Si vous êtes de profil chasseur, vous pourriez même jouer avec la diète cétogénique, très haute en graisses. De profil cueilleur ou mixte, soyez plus modéré en matières grasses. Il faut des graisses, mais pas nécessairement beaucoup, pour tous les mangeurs. Selon faim et selon attirance. De groupe sanguin 0, cherchez les lipides dans plusieurs catégories, sans oublier les sources animales (beurre, par exemple). De groupe sanguin A ou AB, n'oubliez pas les sources végétales qui vous semblent plus bénéfiques (coco ou huiles végétales).
Certains aliments ou certaines catégorie d’aliments, pourtant considérés comme sains, peuvent entraver la remise sur pied chez un intolérant qui s’ignore. Je qualifierai ces aliments de réactogènes.
"Réactogène" qualifie dans mes textes des aliments qui fonctionnent comme freins d'un bon fonctionnement (salicylates, etc.), comme pro-inflammatoires (gluten ou laitages pour les vrais réactifs) ou comme anti-hormones et anti-vitamines (certains additifs).
On utilise le terme "intolérances" à tort et à travers, alors que ces dernières suivent un chemin biochimique particulier, différent des allergies et différent des hyperréactivités ou des carences en enzymes.. "Réactogène" me semble un terme générique parlant pour des profanes que nous sommes.
Deux solutions pour vous prémunir des réactivités alimentaires qui entretiennent une inflammation malvenue dans votre cas: vous pourriez prendre le temps de rechercher à quel aliment ou quelle catégorie d'aliments vous réagissez. Ce qui est souvent un parcours du combattant, raison pour laquelle je vous invite à opter pour la deuxième solution, qui revient à pratiquer les rotations alimentaires : mangez une assiette ressourçante qui vous plaît, mais variez les aliments de jour en jour. Ne consommez que tous les trois jours les aliments qui sont le plus sujets à être réactogènes chez vous.
Si vous optez pour la recherche des réactivités, je propose ci-dessous une orientation selon profil. Ne la prenez pas comme une certitude mais comme une piste de recherche pour amorcer votre quête. Je ne cite que les quelques facettes de profil dont j'ai pu observer sur le terrain que ces réactivités semblent systématiques:
Cette liste est un résumé, une ouverture de piste, afin de pouvoir cerner quelle catégorie peut poser souci. Contrairement à la croyance en Naturoland, tous les malades chroniques ne sont pas victimes "d’intolérances" sournoises. En outre, il est vain de chercher à repérer les aliments un à un, car les réactivités se marquent souvent sur des catégories entières. Voilà qui nous rendra la tâche plus aisée.
NB. Pour les courageux, j'ai offert en téléchargement gratuit le dossier sur la prise de pouls comme repère de réactivité. Extrêmement efficace!
Il s’agit de modérer la consommation. Ce qui ne veut pas dire exclure radicalement, on s’entend, n’est-ce pas? Il suffit de limiter leur consommation à une portion tous les trois jours pour qu’elles ne manifestent par leur état de réactogène. Je rappelle qu'on ne traite pas ici des allergies franches, qui sont du ressort d'un médecin.
NB TL: j'ajouterai des cas au fur et à mesure de l'écriture du dossier, qui est dynamique, internet oblige.