23.9.24 Le rapport médecin-patient est en train de changer. Je prône la voie de l'autonomie comme moyen de rester serein dans le tourbillon actuel de révélations. Autonomie d'autant plus facile à maîtriser que l'on sait toutes les solutions naturelles pour remplacer les médicaments chroniques.
En quelques années, choqués par quelques scandales, mais munis des outils du net , nous avons changé notre rapport à la médecine, en particulier au médecin traitant ou au spécialiste.
Tout le monde sait désormais que le médecin de base, le "normie" peu critique, ayant pourtant prononcé le serment d'Hippocrate à la réception de son diplôme, est harcelé au quotidien par diverses forces au point qu'il se comporte en délégué de labo pharma désormais: il deale leur camelote.
Parfois à bon escient, parfois en énonçant des âneries à ses patients: vous avez le diabète (alors que le gars est en prédiabète et peut s'en sortir par une réforme alimentaire); vous risquez la crise cardiaque (sur la foi de marqueurs sanguins dont les seuils changent opportunément et dont la fiabilité est à discuter); la grippe va vous tuer; etc. etc.
Dans chaque cas, il conseille un médicament chronique, à prendre à vie - depuis les statines jusqu'aux vaccins annuels, ces produits au triste record d'effets secondaires indésirables; et généralement à l'efficacité douteuse. Tout comme les antidépresseurs cités dans le billet d'hier, lorsque je me référais au livre du dr Peter Goetzsche: ni sûrs, ni efficaces.
Le médecin n'a pas le temps de vérifier les annonces officielles, à la rigueur il lit les abstracts des études (si peu fiables! lire l'encadré ici ); et de toute façon il doit suivre des protocoles et les normes de l'Ordre des Médecins de son pays.
Voilà une porte ouverte bien enfoncée. On le sait, on le comprend. Mais si on s'arrête à cette constatation ou à la simple vision du reportage en annexe, nous voilà bien marris.
Bonne nouvelle: tout d'abord, qui sait si la nouvelle génération des jeunes médecins n'auront pas un rapport différent aux labos? Je ne prends qu'un exemple proche, dans ma petite ville de province: mon fils vient de consulter un jeune généraliste qui ne conseille que la diète, l'exercice, le repos, la gestion du stress; et à la rigueur, une petite pilule si on insiste. Joie!
J'apprends aussi par une amie qu'à la clinique du sein à Tournai la patiente atteinte d'un cancer peut désormais choisir son traitement, à partir d'un panel de propositions. A vérifier, mais c'est le signe d'un changement de point de vue.
Ensuite, le citoyen de base sait désormais comment surfer et trouver des infos qui étaient auparavant réservées à des initiés. Il connaît généralement sa propre maladie mieux que son médecin généraliste qui, lui, doit toutes les connaître.
Et enfin, les crises successives ont amené une "adultification" de notre rapport à l'autorité: on ose discuter d'homme à homme, sans se sentir écrasé par la puits-science de la blouse blanche (néologisme lu chez Pièces et Main d'oeuvre).
En surfant sur le net, on a aussi appris que de nouveaux paradigmes sont nés en médecine classique, qui valident ce fait merveilleux: pour juguler un diabète, pour se prémunir d'une crise cardiaque, pour se protéger face à la grippe, on peut utiliser d'autres voies que la piquouze ou la gélule. La transition alimentaire et une meilleure hygiène de vie sont des solutions naturelles et simples pour remplacer les médicaments chroniques. Ce sont ces solutions qu'on choisies tant de médecins fonctionnels et tant de malades chroniques, qui souhaitent gérer leur santé de manière autonome.
Pour se convaincre qu'on a le droit d'être intelligent et ne pas se laisser plumer pour protéger le portefeuille des labos plutôt que notre santé, voir aussi un extrait court d'une autre émission "Envoyé spécial", 2016 (avant que les vaccins obligatoires infantiles ne passent à 11, en France): "Se soigner à quel prix?".
Pressé? Ecoutez à partir de la minute 1.
On peut y entendre une annonce de 2012, où "Jean Stéphenne, ancien directeur de la branche vaccin de GSK, se vante de sa réussite. Il explique que GSK détient tous les brevets sur le vaccin contre l'hépatite B. En le combinant avec des vaccins non protégés par un brevet, le laboratoire étend son monopole sur l'hépatite B aux cinq autres vaccins : "C'est comme ça que la société s'est créée et est devenue successful […] donc la stratégie, c'est pas plus compliqué que ça." Le labo a donc commercialisé ces vaccins multiples parce qu'il les trouvait beaucoup plus rentables."
Il faut être singulièrement naïf pour croire que les multiples vaccins en vente forcée auprès des nourrissons le sont pour les protéger: l'hépatite B, par exemple, étant une maladie sexuellement transmissible, je vous laisse déduire l'utilité. Les vaccinés coqueluche attrapant la maladie ensuite autant que les non-vaccinés, je vous laisse méditer un instant sur la justesse de pousser à ce vaccin.
Faites écouter cet extrait à votre frère vaccinolâtre, cela calmera ses ardeurs prosélytes.
Ne désespérons pas de lire ou voir la dernière enquête sur l'avidité cynique des labos, comme celles que je relaye. Ces reportages existent pour nous rappeler que nous avons raison de questionner l'Autorité, de vouloir dialoguer avec les équipes médicales plutôt que subir leurs diktats. Je remercie mon père que j'ai entendu cent fois dire ce que je répète en toute piété filiale: "c'est ma carcasse, c'est la seule que j'ai et la seule qui m'accompagnera jusqu'au bout, c'est moi qui décide au final."