taty lauwers

cuisinez selon votre nature

en quête d'un devenir-soi nutritionnel

    Réflexion entre plusieurs auditeurs sur le "devenir soi" alimentaire



un prochain livre,
à paraître chez Aladdin, par Bibi

G. En fait, tout travail psychothérapeutique essaie à démolir l'ego, à démontrer que nos croyances ne sont pas nous et vise à nous montrer que la personne que nous pensons être n'est pas la même chose que notre être profond. (bon, c'est un peu rudimentaire de récapituler ça comme ça...) Ben, en fait c'est le même travail qu'on fait avec l'alimentaire. Nous essayons de faire la part des choses qui sont des idées reçu, des croyances, des résidus de notre histoire et que ce qui est vraiment bon pour nous. Voilà la raison pourquoi c'est tellement dur pour la plupart des gens. Parce que le travail est le même, on est simplement sur un autre niveau....

 

C. Oui, j'ai une vision là dessus qui est assez pragmatique et qui est inspirée de toutes mes recherches en travail personnel. A un moment donné, il faut "faire comme si". Parfois, on n'arrive pas à se détacher d'une croyance, et bien il faut faire comme si on y arrivait. Agir comme ça. Et donc, en cuisine et en alimentation, c'est peut-être un peu plus facile, parce que tu as un support: les aliments. Et il faut essayer, pendant un temps. Faire comme si "on avait l'habitude de manger un repas salé le matin"... Mais bon... certaines personnes refusent de penser qu'elles ne sont pas leurs blocages. C'est sûr qu'à ce moment là... Je pense m'adjoindre la collaboration d'une coach spécialisée dans les freins du changements. Alors, de nouveau, cela peut paraître extérieur, artificiel ou autre, mais chez certains, ça marche. Chez les autres,... tant pis.

E. Merci de ce partage, il met le point sur ce qui est essentiel, à mon sens ! Je partage ton point de vue et j'ajoute le mien :
- tout travail, y compris psy, doit nous apprendre qu'il y a autant de réalités, de vérités que d'êtres vivants sur la terre et dans l'univers. Ce qui existe est seulement notre perception, notre vision à nous, combien étriquée parfois, comprendre cela nous rend humble

- Le but est d'apprendre et de revenir à, qui nous sommes vraiment profondément, notre être profond et de savoir pourquoi nous sommes ici, qu'avons-nous à accomplir ? Et pour comprendre ceci, il faut comprendre, déblayer, nettoyer le mental, le physique, l'émotionnel, ...de l'inconscient collectif, l'arbre génialogique à la nutrition, ..., TOUT EST LIÉ et c'est cela qui est merveilleux car parfois débloquer une petite chose, par exemple en nutrition, nous rend plus libres et débloque un tas de choses dans notre vie !

- le travail sur l'alimentation est tout-à-fait dans cette ligne car il remet en lumière tout notre émotionnel, nos croyances liées à notre histoire personnelle et les nettoyer nous ramène à nous, à nos besoins nutritionnels essentiels

- je travaille en kinésiologie et c'est le même travail, comprendre et nettoyer, enlever les diverses peaux de l'oignon qui nous contituent et nous polluent, pour arriver à notre noyau essentiel, celui sur lequel on peut s'appuyer en confiance

- je travaille en naturopathie et pour moi le travail est encore le même, comprendre et déblayer tous les effets secondaires de tous types pour arriver à la source de notre dysfonctionnement. Ce point de vue est uniquement le mien ! 

C. Je pense toujours à cette phrase de Taty ;-) "the proof is in the pudding".
Je leur dis, "Vas-y, lance toi, fais tes expériences, regarde ce que ça fait sur ton organisme, et du coup, cela t'aide à avancer. Regarde comment je mène mes expériences sur moi-même, et prends le modèle...non pas en faisant la même chose que moi, mais en voyant que c'est possible de vivre et de manger à ta propre façon, consciente." Tout le monde n'est pas fait sur le même modèle. Mais indiquer quelles expériences ont peut mener sur soi-même

G. Chez Robb Wolf, on fait d'abord le programme de "relance d'un mois" et APRES on peut discuter. Mais avant il ne rentre absolument pas là-dedans. Si on commence à discuter, on va rester à ce niveau là pendant des années (imagine un canari qui a lu tout les bouquins de Taty et quand tu dit un truc, il répond avec : mais à la page 153 du livre X Taty dit que... ça te rappelle quelque chose ? ;-))))

T. Phrase lue dans une salle d'attente: "je ferai tout mon possible pour vous aider si vous faites tout le vôtre pour vous passer de moi".

Par ailleurs Si je reprenais les audits, je formulerais l'offre en 'audits » ou « soutien en réforme alimentaire », ce sont deux états d'esprit différents. 1/ audit: analyse pure, conseils, directives, comme un audit dans une société décompose l'environnement et les relations interpersonnelles pour suggérer un mieux ; 2/ OU soutien: maïeutique pour faire découvrir au mangeur sa nature profonde ou ce qui lui fait du bien, ici et maintenant, profondément Pour la remarque de l'une d'entre vous sur la non-écoute de certains audités, je fonctionne comme une source: qu'on me boive ou me recrache, qu'on regarde pour se mirer dans l'eau, qu'on boive et survive... moi je passe et je chante "panta rei". Les lecteurs prennent ce qu'ils veulent.

CL. Je termine actuellement une formation en thérapie psycho-corporelle et j'ai décidé de faire mon travail de fin de formation sur l'articulation entre accompagnement psy et alimentaire, car je sens qu'il y a comme un aller-retour entre les deux (tout est lié, on le sait bien). Pour ma part, par exemple, mon histoire de développement personnel est vraiment passé par des phases de travail plus alimentaires et des phases de travail plus psy et les deux ont été indispensables, complémentaires. Ce qui me semble le plus important maintenant, c'est d'avoir la capacité de m'observer dans mes comportements alimentaires, même quand ils ne me font pas forcément du bien, parce que cette capacité d'observation me donne confiance que j'arriverai à retrouver un équilibre tôt ou tard.

Au niveau de mon travail de fin de formation, pour le moment, je travaille avec quelques personnes et, en fonction de leur demande et de ce qui est présent, on travaille plutôt sur l'alimentaire, ou sur le psy, ou sur l'énergétique-massage.

J'essaye aussi de travailler sur mon impatience et de faire confiance au temps nécessaire au processus de la personne tout en la soutenant dans ce qu'elle vit. Parfois, on dit quelque chose et ça ne semble pas prendre et puis des mois (ou années) plus tard, la graine a poussé et le fruit du travail apparaît.

Le plus dur pour moi, c'est de passer du côté "coach" pour l'alimentaire qui est parfois important.