Une étude publiée dans le Journal of the National Cancer Institute, réalisée par le Fox Chase Cancer Center de Philadelphie, semble indiquer qu'un régime alimentaire pauvre en matières grasses diminue le cancer du sein à l'âge adulte. Leur raisonnement : ce type de diète modifie le fonctionnement de l'axe hypothyroïde-ovarien, donc la production d'hormones sexuelles chez les adolescentes. Ces taux faibles en oestrogènes et progestérone réduiraient la vitesse de division des cellules et la probabilité d'apparition d'une mutation cancérigène.
Comment prendre du recul par rapport à de telles informations, sachant que les régimes ancestraux sont tous riches en graisses et que le cancer y est inconnu... Outre qu'on pourrait en déduire erronément que les jeunes filles n'auront pas de cancer ovarien, on oublie de comprendre qu'elles n'auront pas d'enfants non plus à ce rythme-là. Ces informations sont d'ailleurs contredites par les faits historiques des hautes doses de graisses des régimes ancestraux (hors famine, bien sûr). Les gogos qui avalent cette pilule tirée par les cheveux vont évidemment privilégier les produits allégés plutôt que de privilégier les vraies graisses. Miam miam les sousous dans la popoche des industriels. Ensuite, cette étude ne mentionne pas quelles étaient les graisses étudiées dans ce "régime alimentaire pauvre en matières grasses". S'il était "pauvre en acides gras TRANS", on comprendra mieux, sachant que ce sont les graisses manipulées (sources d'acides gras TRANS - voir glossaire) qui sont promoteurs du cancer.