5.11.2005 publié 7.7.25 Je remonte un très vieil article de ma plume, rédigé en 2005. Il complète l'article sur "les dégâts des eaux ou la potomanie institutionnalisée". Il contient mes notes de lecture du livre du docteur Pourtalet
Sous sa double casquette de médecin généraliste et de chirurgien, Georges Pourtalet fait partie de ces rares allopathes qui expliquent clairement les mécanismes de la digestion et qui défendent une vraie médecine de prévention - médecine préventive qui ne se limiterait pas aux dépistages précoces, fallacieusement compris comme outils de prévention. Un cancer du sein lorsqu'il est détecté n'en est-il pas déjà à l'âge adulte? Depuis 1961, il cherche à résoudre l'énigme médicale: à quoi peut bien servir l'appendice? A l'encontre des idées reçues en gastro-entérologie classique, Georges Pourtalet propose que notre santé dépend "de la quantité des sucs bilo-pancréatiques intacts qui parviennent dans le gros intestin et de l'état de la muqueuse de ce dernier". Le docteur Pourtalet est un naturo qui s'ignore! Son expérience sur le terrain a ceci de singulier que, généraliste, il suit les opérés pendant de longues années. Il peut donc observer l'effet de ses interventions.
On s'explique en détail ci-dessous.
Présentation de l'éditeur: Dans cet ouvrage, Georges Pourtalet, médecin et psychothérapeute, aborde le lien étroit entre les émotions et les maladies physiques. Il explore le concept selon lequel nos maux corporels peuvent être le reflet de nos souffrances psychologiques. À travers des cas cliniques et des exemples concrets, il démontre comment certaines maladies trouvent leur origine dans des traumatismes émotionnels non résolus. Ce livre invite à une réflexion sur l'importance de prendre en compte l'aspect psychologique dans le traitement des maladies.
NB 2025. En 2015, Pourtalet a aussi publié chez le même éditeur "Le côlon, notre 2e cerveau?". Il est décédé en 2019, à 89 ans.
La passion mécaniciste des cinquante dernières années commence à faire place, même chez les médecins classiques, à une médecine plus systémique, à une approche plus holistique de la physiologie humaine. Le docteur Pourtalet émet une hypothèse qui semble avérée par sa pratique quotidienne depuis près de vingt ans. Notre alimentation moderne, surdosée en liquides sucrés et lactés serait, selon lui, à l'origine d'une surproduction de sucs bilo-pancréatiques qui, lorsqu'ils arrivent intacts ou "libres" dans le colon, l'endommagent. Cette production excessive serait aussi due aux stress multiples et à des facteurs médicamenteux.
L'appendice joue le rôle de multiplicateur de ces agressions de muqueuses, ce qui est le point de départ de nombreuses réactions en chaîne qui aboutissent à des pathologies aussi diverses que les digestions difficiles, la fibromyalgie ou les allergies. Il rejoint ici, sans les citer et très probablement sans les avoir lus car il ne les cite jamais, les naturopathes et Kousmine & C°.
Cette dernière fut la première parmi les allopathes à développer une pratique médicale basée sur le fait que la paroi du gros intestin était agressée par une alimentation inadéquate. Elle a instauré en méthode la "piste de l'intestin abîmé" en tant que source de quantité de nos troubles modernes depuis les maux de tête jusqu'aux maladies dégénératives. Ce n'est que quelques dizaines d'années plus tard que la recherche a confirmé (découvert? ) que cinquante pour cent de nos réserves immunitaires se logaient derrière ce boyau d'un mètre de long qu'est le colon, prolongation de l'intestin grêle. Les naturos avaient déjà depuis longtemps observé qu'une maladaptation de notre alimentation nous faisait produire un "agresseur tissulaire ou cellulaire", particulièrement actif/destructif sur la muqueuse de l'intestin.
NB. En 2025, la "science" du vivant a découvert le microbiote et se focalise sur l'intestin comme source de tous nos maux. Un peu de sagesse, voyons. Notre corps est habité de milliards de bactérie, qui résident aussi dans les muqueuses et d'autres tissus.
Georges Pourtalet apporte une nouvelle lumière dans l'affaire dite de l'intestin micro-perforé (ou poreux, ou leaky gut chez les anglophones). Clin d'oeil aux profanes: cherchez le lien entre "lumière" et "intestin" dans votre explorateur favori. Là où la doctoresse Kousmine demande une prise en charge autonome, une modification alimentaire consciente, Georges Pourtalet propose une solution simple, efficace, sans chichis à tous ceux qui ne veulent rien changer: il allège tous ses patients de leur appendice, avec succès semble-t-il, avant de leur appliquer un programme thérapeutique de protection de la muqueuse colique et de leur enjoindre quelques conseils de base, simplissimes, qui visent à réduire la quantité de sucs intacts parvenant dans le colon.
Ces sucs sont bien sûr essentiels car ils transforment les aliments en plus petits constituants, propres à traverser la muqueuse intestinale pour passer dans le sang et aller nourrir vos beaux et nobles organes. Chaque enzyme digestif est spécialisé: l'un pour les farineux, l'autre pour les graisses, le dernier pour les protéines (amylase, lipase, trypsine, etc).
Non seulement les longues explications de l'auteur sur le fonctionnement de la physiologie, sur la raison de cette opération systématique et sur ce qu'il nomme l'appendicite chronique font sens, mais les innombrables cas vécus dont ce médecin parsème son ouvrage en semblent une preuve de l'efficacité. Depuis 1984, il a largement eu le temps de contrôler auprès de ses patients la justesse de sa technique et de son approche alimentaire (qui pourrait désoler quelqu'un comme moi à qui la qualité des aliments semble essentielle...). Il s'agit de son expérience personnelle, on verra plus loin que les retours de terrain ne sont pas unanimes quant à l'efficacité de sa méthode.
On apprécie, au long des pages, son courage et son obstination à creuser sa première intuition, relativement seul ainsi qu'à remettre en cause, sans hargne, des évidences médicales bien peu justifiées par les faits. Il partage ses connaissances malgré les railleries des collègues lors de colloques de spécialistes figés dans leurs croyances. Pardon pour le pléonasme. "Spécialiste", ça ne veut pas dire "figé dans ses croyances"? Je croyais. Pardon, je dévie de mon sujet. En tant que malade professionnelle, je pourrais témoigner que certaines explications physiologiques que m'ont transmises de très grands gastro feraient pouffer de rire mon fils de dix ans par leur vision mécaniciste et algébrique de la physiologie.
Combien de mes petits amis souffrant de troubles digestifs divers sont-ils catalogués dans le tiroir "colopathie nerveuse" dès lors que les examens cliniques (endoscopie, etc) ne révèlent aucune lésion? Selon Georges Pourtalet les sécrétions bilio-pancréatiques en excès provoquent des véritables micro-corrosions dans la muqueuse de l'intestin, vérifiables par analyse subtile. Or, ces sucs ne sont produits par le pancréas et la vésicule biliaire qu'en fonction de la quantité alimentaire et de sa qualité. C'est le pancréas qui effectue la plus grande partie du travail digestif chimique. L'appendice joue, à la jonction de l'intestin grêle et du colon, le rôle de tube témoin, de sentinnelle chargée de détecter l'arrivée des sucs corrosifs et de nous empêcher de continuer à manger ces aliments-là ou ces doses-là. Ce que nous nous empressons de nier, bien sûr...
"La plupart des manifestations de dyspepsie sont des manifestations que provoque délibérément le système digestif appendiculo-colique cherchant à nous convaincre de manger et à ralentir l'arrivée de sucs corrosifs dans le colon."
Et si le corps faisait exprès?
Selon Pourtalet, vingt-cinq minutes après le repas (ou la première bouchée pour ceux qui grignotent en cuisinant...), les premiers sucs arrivent dans le colon. S'ils sont corrosifs, le système défensif du colon droit se protège en déclenchant des manifestations digestives comme:
se spasmer (colite, "après le repas, je suis plié en deux")
dilater l'estomac (aérophagie, "je bois un verre d'eau et je ballonne")
fermer le pylore, le petit muscle circulaire qui ferme la sortie de l'estomac vers l'intestin, pour retarder la digestion ("je ne peux terminer un repas sans cigarette", ça se comprend, la nicotine force l'ouverture du pylore, elle force la vidange)
fermer le canal cholédoque et le sphincter d'Oddi, déverseur de la vésicule biliaire ("j'ai la vésicule paresseuse, je ne digère pas les graisses"...)
ou dilater l'intestin grêle (ballonnements, le transit est ralenti, constipation...)
Le colon gauche, en moindre danger puisque plus éloigné, a pour mission d'évacuer ces sucs le vite possible. Facile, puisqu'il est plus près de la sortie! Pour ce faire, il augmentera parfois la force de ses contractions: ce seront des coliques.
Mais aussi, c'est capital et pourtant peu reconnu: le colon gauche dispose du pouvoir de diluer les sucs en empruntant du liquide au sang circulant ou de les neutraliser en pompant des sels minéraux (calcium, magnésium, potassium). La viscosité et la concentration sanguine devant rester constantes, ce phénomène (que vous limiteriez à de tristes selles molles, "oh, pas grave") aura des conséquences plus fâcheuses qu'on ne l'imagine sur l'équilibre en minéraux. En empruntant au sang circulant ses sels minéraux, et en les évacuant avec les sucs mal-aimés, le système défensif du colon gauche force le corps à faire appel au calcium osseux pour garder le calcium sanguin au niveau nécessaire. Cela expliquerait pourquoi on observe l'ostéoporose surtout dans nos pays occidentaux de malbouffe, pourtant grands consommateurs de laitages, supposément riches en calcium.
L'appendice joue le rôle de multiplicateur pathologique lorsqu'il est nécrosé, ulcéré, enflammé, purulent, ce qui est le cas chez tant de ses patients, selon Georges Pourtalet. Les 7000 appendices qu'il a fait analyser sur le plan microscopique présentaient TOUS sans exception (sauf les enfants morts-nés) des micro-plaies ou ulcérations qui, selon lui, peuvent avoir de fâcheuses répercussions, parfois pathologiques. Théorie peu conforme au consensus actuel en gastro-entérologie, qui prétend que l'appendice n'aurait aucune fonction et serait inutile.
Depuis que j'ai lu ce livre, j'interroge mes interlocuteurs, beaucoup ont perdu l'appendice lors d'une autre opération, le chirurgien l'ôtant "parce que". Grand bien lui prit... J'observe au passage qu'en effet les personnes privées de leur appendice ont des réactions digestives différées par rapport aux autres. Je trouve cela bien dommage, car elles mettent plus longtemps à réagir aux signes d'alerte du corps. Elles ont perdu une sentinelle. C'est comme si elles ne sentaient pas que ça flanche et doivent attendre l'écroulement avant d'appeler. Mais elles réagissent plus vite et mieux aux changements alimentaires de type Kousmine ou Cure AntiFatigue.
Notre médecine actuelle confond trop souvent confort corporel et bonne santé. Je pense au fameux slogan "tant que règne le silence des organes", médiocre façon de commenter la santé, alors qu'on sait qu'on peut vivre dans un corps en "jubilation cellulaire". Les spasmes colitiques ne touchent pas tout le monde, les sucs agressifs bien, selon Pourtalet. Bien des patients souffrant d'appendicite chronique mal diagnostiquée ont développé avec le temps des ruses de dyspepsiques pour s'assurer un confort digestif. Selon le docteur Pourtalet, tous les malades de quelque maladie que ce soit en souffrent - euh euh cher ami, n'est-ce pas un énoncé excessif?
Citons quelques unes de ces ruses. Vous vous reconnaîtrez peut-être.
Vous
mangez plus liquide que solide: l'estomac se vide alors plus
facilement, malgré que le système défensif du colon droit a fermé
le pylore pour retarder la fabrication des sucs agressifs.
Vous
fragmentez les prises alimentaires, vous grignotez pour pouvoir
absorber les sucs corrosifs, remontés dans l'estomac, qui provoquent
une sensation désagréable, subliminale lorsqu'il existe des
micro-plaies. C'est plus sensible chez un sujet ulcéreux puisque vous
sentez bien les spasmes.
Vous
fumez une cigarette après le repas, ce qui ouvre automatiquement le
pylore.
Vous
mangez moins à chaque repas pour limiter la production de sucs
dangereux, au risque de vous retrouver carencé à la longue.
Vous
privilégiez les yaourts, les laits fermentés, tous les produits
lactés liquides parce qu'ils forcent aussi l'ouverture du pylore et
que, s'ils sont allégés, ils entraînent peu de production de bile.
Or l'estomac détecte facilement l'excès de sels biliaires mais ne
peut vous prévenir de la remontée des enzymes pancréatiques. C'est
le même phénomène qui vous fait privilégier les aliments
sucrés car ils "entraînent moins de reproches de la part de
l'estomac", au prix d'une sécrétion accrue d'enzymes.
Vous
donnez priorité aux fromages car ils calment un estomac
sub-gastritique en neutralisant l'acidité des sucs.
Vous
prenez des médicaments anti-spasmodiques qui vont cacher ces alertes.
Vous orientez vos goûts vers les sucres rapides, puisque le "reflux des enzymes pancréatiques est indétectable par le cerveau", ce qui ralentit la vidange de l'estomac.
Georges Pourtalet souligne en outre que ce facteur agressif "auto-destructeur" ne se limite pas au système digestif, mais passe dans le sang et la lymphe, s'attaquant alors aux organes. Il inclut dans les dégâts collatéraux l'arthrose, le psoriasis ou des maladies auto-immunes comme la recto colite ulcéro hémorragique (95,5% de ces derniers malades ont encore leur appendice, selon ses sources que je n'ai pas vérifiées). Je n'ai pas souvenir qu'il détaille l'analyse in vivo de ce transfert vers la lymphe... Il reconnaît bien sûr qu'il est d'autres agresseurs, microbes, virus, champignons, parasites. Il les recherche d'ailleurs systématiquement avant même de commencer le traitement de protection de la muqueuse.
C'est ici qu'il rejoint tout à fait les naturos et leur théorie de la maladie en tant que résultat de l'encrassage progressif de l'organisme. Selon Pourtalet, les maladies auraient leur origine dans le passage par voie sanguine d'enzymes digestifs en provenance du pancréas, de sels, acides et pigments biliaires autant que dans les dépôts de calcium sauvages qui se produisent par la surconsommation de produits laitiers chez une victime d'appendicite chronique (ses termes). On retrouve la pratique de Kousmine et des innombrables médecins holistiques qui veillent d'abord à colmater les brèches dans le tube digestif du sujet, pour éviter la migration de déchets bactériens et alimentaires dans le sang. Pourquoi ce médecin qui semble un être formidable pratique-t-il comme Seignalet & C°: rester tout seul dans son coin, sans faire de lien avec d'autres praticiens qui ont exercé avant lui ou dans un domaine alternatif?
Il explique très clairement pourquoi le yaourt peut être une source d'ostéoporose! outre qu'en tant qu'aliment de confort non gras, il perturbe les réflexes naturels de rejet d'un tube digestif agressé. Aussi: pourquoi les sucres constipent; pourquoi les dysglycémiques (on dit maintenant insulinorésistants) peuvent avoir tant envie de dormir lors de la digestion d'un repas. Pourquoi peu de personnes privées de leur appendice fument.
Georges Pourtalet conseille de ne surtout pas boire beaucoup d'eau. Après tous ces messages publicitaires (qu'ils soient émis par votre médecin traitant ne change rien à leur essence fondamentale, car il n'y a aucune justification scientifique démontrée à consommer tant d'eau, ce sont en gros des arguments publicitaires), qui nous persuadent de boire pour perdre la cellulite, pour drainer-éliminer, pour protéger les reins, je comprends qu'on tique un peu. C'est nouveau, d'accord, mais ce n'est pas choquant du tout. Lire mon article Dégâts des eaux ou la potomanie institutionnalisée
"Plus nous buvons, plus nous agressons le colon, plus nous envoyons dans notre corps ce facteur de destruction total et plus nous détruisons nos reins en cherchant à nous en débarrasser".
Pourtalet observe d'ailleurs que plus on boit, plus on dilue les médicaments, moins ils sont efficaces. Page 176, il commente d'ailleurs les effets secondaires qu'il observe en cas de surcharge en apport liquide: jambes lourdes, prise de poids, cellulite, pesanteur abdominale, sensations de gonflements - ce qu'on cherche à éviter en suivant les dogmes publicitaires...
Soyons sages, c'est la répétition quotidienne et prolongée de la consommation excessive d'eau, sans avoir soif, qui fait défaut. Voir les conseils pratiques en fin de page.
En diététique chinoise, il est déconseillé de trop boire aux repas car cela éteindrait le feu digestif qui remonte petit à petit dans l'estomac au fur et à mesure du repas. Si vraiment, on boit une petite tasse d'eau chaude qu'on peut appeler thé, à petites gorgées.
Q.
Pourquoi le colon, pourquoi pas l'intestin grêle, le lieu de tant de transformations subtiles?
R du docteur Pourtalet. Les sucs restent huit heures maximum dans le
grêle, mais séjournent de 25 heures à 72 heures dans le colon,
maximisant ainsi leur agression sur la muqueuse.
Q. Si
l'appendice est chargé de multiplier les pouvoirs défensifs du colon
droit, pourquoi l'ôter?
R du docteur Pourtalet. "C'est que les lésions internes
que cet appendice présente (...) modifient son comportement, accentuent
donc l'agression du colon droit, la camouflent et surtout empêchent de
protéger efficacement le colon, ce qui sera prouvé." Selon lui,
aucun médicament protecteur de la muqueuse (les pansements bédéliques
qu'il utilise = argile tout simplement? ) ne peut pénétrer dans l'appendice pour panser la muqueuse.
Q. Je
digère pourtant mieux avec un bol de lait le matin.
R du docteur Pourtalet. Digestion ne veut pas dire excrétion, vous
voulez probablement dire "je vais mieux à selle"? N'est-ce pas
parce que le colon gauche, agressé, accélère le transit pour chasser
les sécrétions bilo-pancréatiques? Vous obtiendriez d'ailleurs le même
effet avec un grand verre d'eau à jeûn, une cuillère à soupe d'huile
d'olive à jeûn, un jus d'orange, un café, une cigarette. Ce dernier
point permet de comprendre pourquoi il est si difficile d'arrêter la
cigarette tant qu'on est en "appendicite chronique", si elle
apporte un tel confort digestif en forçant le pylore à s'ouvrir. Et
pourquoi, après une cure antifatigue de dix jours, on arrête tout
naturellement la cigarette, puisque le système digestif ne hurle plus.
Q. Je
n'ai plus faim lorsque je cuisine.
R du docteur Pourtalet.C'est la loi des vingt-cinq minutes, le temps
mis par les sécrétions bilo-pancréatiques pour parvenir jusqu'à
l'appendice, après avoir parcouru le grêle. Il déclenche alors le plan
de défense, ferme le pylore etc...
Si vous avez une digestion difficile ou des troubles de santé qui peuvent être liés, modifiez votre alimentation très simplement ou faites-vous aider par votre technicien de santé, en tenant compte des conclusions de Pourtalet, soit:
1. Les aliments contenant trop de sucres entraînent la production d'enzymes pancréatiques plus corrosifs que ce que la nature a prévu.
2. Un début de repas trop liquide (apéro, potage, boire de l'eau à jeûn) force les sucs digestifs qui sont corrosifs à pénétrer trop rapidement dans l'intestin et surtout à atteindre le colon sans être tamponnés par des fibres alimentaires. Ils n'ont en effet pas eu le temps d'imprégner les aliments.
3. Trop de fibres complètes dans un même repas absorbent trop peu les sucs, qui arrivent alors sous forme "libre", trop intacts, dans le colon et l'agressent.
En pratique pour les personnes en souffrance digestive. PAS pour les autres!
Le docteur Pourtalet précise que le programme qui suit ne peut être appliqué qu'aux personnes qui n'ont plus leur appendice. Moi pas compris pourquoi. C'est du bon sens, même pour ceux qui l'ont encore.
Eliminer les aliments sucrées, en tout cas à jeûn.
Ne jamais boire à jeûn. Boire par petites gorgées après le repas. Pour l'eau, en cas de sport intensif, la solution de Pourtalet est très subtile. Voir son livre.
Eviter le yaourt, surtout maigre, surtout à jeûn. Eviter tous les laitages (pour les calcifications sauvages). C'est le point le moins crédible qui mérite test.
Limiter les repas trop riches en fibres complètes
Commencer un repas par un aliment de type pain qui peut "pomper" les sucs accumulés.
Dans les anciens temps (avant 2008), je transcrivais sur le blog les échanges courriels avec des lecteurs ou des élèves. Dont acte.
Q. Votre article sur le livre de Georges Pourtalet. Quel bonheur de lire enfin qqch sur ce médecin.il m'a opérée enceinte, il y a 18 mois et je ne me suis jamais sentie aussi bien (plus de mal de dos, plus d'acnée, meilleur souffle...). C'est vrai que je regrette qu'il soit "seul dans son coin" et qu'il ne fasse pas cas de l'allaitement long, à part ça, il a changé mon quotidien. Au fait, vous ne comprenez pas pourquoi on ne peut pas suivre longtemps son régime sans être opéré: les chinois ont ce type d'alimentaion et sont de très gros fumeurs (tabac, opium,..) et boire souvent de l'alcool fort en fin de repas pour digérer: ce qu'on appelle chez nous le digestif, ou le trou normand...
Suite du mail de cette lectrice en réponse à mon courriel intermédiaire demandant : "Avez-vous pratiqué son régime aussi? Vous semble-t-il que c'est surtout l'opération qui vous a soulagée? Ou le régime, le cas échéant? Comment est-il comme personne, en consultation? Ouvert, radical? Merci de vos réponses, je publierai votre témoignage en annexe de l'article, histoire de motiver d'autres personnes à changer un peu..."
En fait, j'ai lu son livre enceinte. Ma troisième grossesse, encore une fois très pénible: difficultés énormes à respirer, faims sans fin, aigreurs d'estomac très pénibles. impatiences dans les jambes. En lisant le livre, la ère chose que j'ai fait, c'est "arrêter" de boire, et boire beaucoup plus modérément. Déjà, là, beaucoup de choses ont changé: dispartion partielles de certaines varices, dispartion de maux de tête. Pour les laitages, j'avais déjà baissé ma consommation depuis dix ans... Mais il me restait toujours un bouton d'acné réccurent . J'ai aussi été très étonnée de m'apercevoir que toutes les maladies dont il parlait étaient les mêmes que celles dont protège l'allaitement long et exclusif, (sida compris). Je suis donc allée le voir pour mon cas, et aussi avec des docs sur l'AM. Il est extrèmement sympathique en consultation, mais se referme comme une huître quand on parle d'AM (lié à son histoire perso, cf livre). Il m'a assuré que ma grossesse se passerait divinement après l'op. J'ai hésité. Depuis, le rêve!!! Mon ventre s'est miraculeusement "rentré", j'ai "perdu" (visiblement), plusieurs mois de grossesse. Mon souffle est revenu , mon acné a disparu, ma faim s'est calmée....Mon entourage ne me reconnaissait plus, même mon caractère a changé: avant j'oscillais entre des moments de grand stress et de grande fatigue, jamais de milieu... Depuis je suis le régime (surtout au petit dèj), mais très librement. je fais des cures d'argiles très souvent. Plusieurs personnes , de mon entourage, qui avaient été opérées jeunes, suivent son régime maintenant, et on vu une grande amélioration de leur colite: l'opération est indispensable, pour aller vraiment mieux, mais pas suffisante.... Maintenant, je ne me prends plus la tête sur rien, je suis zen sans effort. Un inconvénient: je ne supporte plus les non opérés!!! Je les trouve fatiguants et se véxants pour un rien, toujours à se plaindre d'avoir mal qqpart. et surtout le découpage du temps n'est pas le même pour un non-opérés!!! Ils leur faut un temps pour se réveiller, se mettre en route, se motiver, exploser, puis s'écrouler sur le canapé, sans force, et un temps pour trouver le sommeil, ou alors, ce sont des piles électriques qui ne s'arrêtent qu'à la retraite pour ne plus se relever(mon père), ou pour ne rien faire pendant les vacances. Petit exemple: ma fille est passée d'une moyenne de 7/20 à 17/20 en sport avant et après son opération.
Q. Jai lu le livre de Pourtalet : j'ai été abasourdie dès les premières par de tant d'explications qui correspondaient mimétiquement à ce que je ressentais et depuis je me pose une question: je m'endors et j'adopte des positions la journée qui sont exactement celles que Pourtalet décrit en cas d'inflammation de l'appendice. je m'endors couchée sur le ventre, tournée sur la droite, la jambe droite repliée à demi et la main droite sous le ventre à hauteur de l'appendice... est-ce que mes problèmes de santé pourraient aussi venir de là? je me suis souvenue que vous m'aviez demandé, lors de notre premier entretien si j'avais toujours mon appendice, j'avais trouvé la question un peu saugrenue... Je vous ai déjà donné mon accord pour que vous mettiez tout ce que vous voulez de nos échanges sur votre site. C'est une sacrée leçon de vie que j'endure depuis 2 ans, donc si cela peut aider... Finalement Pourtalet est le plus raisonnable que j'aie lu, même s'il a l'air remonté contre Pallardy, c'est ça? Pensez-vous qu'il soit raisonnable (je veux dire pas ridicule) que j'essaie de le contacter et de lui demander conseil? Avez-vous déjà été en contact avec lui? Est-ce le docteur Pourtalet qui consulte rue de Vaugirard, à Paris? Le seul problème que l'on a rencontré dans la coproculture des selles, c'est la présence trop importante de pigments biliaires et un profile de constipation (merci, 150 €). Le Dr XX à Paris m'a dit: il faut moins parler en mangeant!!! (merci 70 €). J'ai bien compris que l'ablation de l'appendice n'était pas la solution miracle, mais cela pourrait-il être ce qui, entre autres pistes (vaccin, métaux lourds) empêcherait mes intestins de guérir?
R TL. Depuis trois ans que j'ai lu son livre et que j'interroge
systématiquement tout le monde, je constate en effet qu'il a raison quelque
part, tout restrictif que soit son système. Les opérés ne "sentent" pas les
effets de leurs erreurs d'hygiène de vie, c'est comme s'ils pouvaient tout se
permettre par rapport aux non opérés.
Parmi les nombreuses approches de la nutrition pour
colopathes, Pourtalet est le plus confortable et surtout le plus simple à
comprendre puisqu'il réduit tout à un petit défaut mécanique. Si j'étais aussi
mal que vous, j'irais le voir et je pense que je le ferais d'autant plus que
c'est devenu une opération bénigne. J'ai tout de même dans l'idée que c'est une
solution temporaire, car l'appendice (avez vous lu mon résumé sur le site?) sert
de sentinelle, vous baillonnez donc la sentinelle. Il faudrait à côté de cela
garder l'attention nécessaire à tout le reste de l'hygiène de vie. Il n'est pas
anodin que vous ayiez découvert si jeune ce calvaire de santé juste après avoir
subi tant de vaccinations coup sur coup, après un choc majeur comme le deuil
d'une mère... A ne pas creuser cette piste pour la "nettoyer", je crains
fort que le corps continue à crier. Après l'opération, il changera de système
tout simplement, et vous parlera sous forme d'eczéma, par exemple.
Q. (la même après quelques jours)A propos de Pourtalet, j'ai une question "nutrition": il conseille de manger des féculents pour "éponger les sucs gastriques". Avant de lire son livre, j'ai recommencé à manger 1/2 tranche de pain semi-complet le matin (au levain, bio, temps de fermentation ok, fabrication à la ferme) et 1 ou cuillère à soupe de riz blanc ou de quinoa germé cuit dans le bouillon le soir et mes intestins ne s'en portent pas plus mal: je me dis donc qu'ils ont fait un (tout) petit pas sur la voie de la guérison. Que pensez-vous de son idée? Pourquoi Gottshall ne prend pas cela en compte?
NB. A l'époque je n'avais pas encore écrit Du gaz dans les neurones, où j'adapte le programme Gottschall, alias SCD
R TL. Bonne idée. C'est ce que j'ai fait moi même depuis la lecture de son livre (je n'ai plus d'appendice, puisqu'on m'a retiré un mètre d'intestin lors de l'opération du cancer du colon en 1994). Je mâche pourtant très soigneusement. Cela ne m'a pas réussi, pas plus que de suivre ses autres conseils. Il me faut le régime Gottschall pour être sur pied. J'y reviens régulièrement malgré qu'il soit si exclusif. Pour votre dernière question, Gottschall ne connaît qu'un tout tout petit coin de la nutrition, mais de manière très pointue. Pourquoi aussi Pourtalet n'a pas lu Gottschall et Seignalet n'a pas lu Pourtalet qui est son voisin, etc etc... on n'en finit pas...
Q. (toujours la même) Côté médecins: Avant-hier, j'avais rendez-vous chez le doctzeur Bxxx à Genève. Assez impressionnant comme type. Il m'a fait une analyse de sang vivant: il y a vu des traces d'une candidose et moi j'y ai surtout vu la gueule de mes cellules: elles ressemblaient plutôt à la photo de gauche de ton site "avant la cure". Lui pense que la candidose n'est qu'un épiphénomène, que le problème réside plutôt dans mon carnet de vaccination: "une véritable bombe à retardement, selon lui". Il m'a dit aussi que j'avais eu plusieurs intoxications intestinales pas forcément diagnostiquées, dont une violente salmonellose dont j'ai du me débarrasser toute seule mais il reste des trucs. Selon lui, donc, il faut d'abord désintoxiquer mon organisme des vaccins. Je lui ai dit que je mangeais beaucoup de végétaux, qu'avant les vacances de Noël, j'ai suivi pendant 9 mois un régime très drainant (trop), il m'a répondu que tout cela, c'était très bien mais que c'était comme si mon organisme n'était pas capable de tirer parti de cette nouvelle et saine façon de manger parce que mon système immunitaire est trop encombré de merdouilles. Lundi prochain j'ai rendez-vous chez Pourtalet. Je trouve que les deux approches sont aussi logiques l'une que l'autre et j'ose espérer que les bénéfices de l'une pourront potentialiser ceux de l'autre et vice-versa. J'ai contacté la personne qui, sur ton site, donne son témoignage d'opérée. Je le trouve très crédible. Alors aujourd'hui, je suis un peu paumée: crois-tu comme le docteur xxx que mon organisme soit incapable de se débarrasser de ses déchets vaccinaux même avec une alimentation hypotoxique et anti-fatigue? c'est quoi pour moi maintenant une alimentation OK?: j'ai décidé pas de fruits de nouveau, mais je n'arrive pas bien à savoir si des céréales ou pas.
R Je suis 100% d’accord avec ce qu’il t’a dit, d’où mon insistance à t’envoyer voir un thérapeute de type holistique qui peut démonter cette accumulation de pollutions. La nutrition et l’alimentation saine ne sont que la trame, la « basse » d'un concert. Le dé-merdouillage ne peut se faire sans elle, mais elle ne peut tenir la route seule. Je suis heureuse que tu aies trouvé le bon thérapeute. Bxx est très pointu en la matière, je pense qu'il a été un des principaux assistants de Kousmine. Te voilà en de bonnes mains mais ce puissant prédateur impressionne parfois par sa froideur, il ne faut pas être trop vulnérable en consult' chez lui. ..
Le plan Gottschall totalement a-céréalien me semble déséquilibré sur la durée, sauf pour des malades graves. Après quelques mois de tenue stricte de Gottschall, il est sage de revenir à riz/quinoa/etc. et un tout petit peu de gluten de temps en temps, pour garder l'immunité en éveil... Gottschall est surtout ciblé sur les maladies intestinales pures et graves (recto colite, coeliaquie, Crohn, etc.) Des fruits cuits dans l'après midi, ça devrait passer quand tu en as envie (compote cannelle, poires au vin, etdc.) mais je ne les prendrais qu'exceptionnellement crus.
Q. Ma question est très naïve mais penses-tu que je puisse encore espérer retrouver un état digestif et donc de santé normal? As-tu cette sensation-là, toi, après ton parcours de la combattante?
R. Personne ne peut répondre à cette question, mais 1/ avec ta volonté de t'en sortir 2/ avec un tout petit effort pour du repos le plus absolu 3/ un thérapeute qui cible la source (vaccins ou autre pollution) au lieu d'essayer vaille que vaille de tenir l'immeuble debout comme le font la plupart, les chances sont de ton côté, non?.
Q. (la même personne deux semaines après) J'ai vu le docteur Pourtalet lundi dernier. IL m' a palpé le ventre pendant 30 minutes, m'a bien montré sur moi tout ce qu'il explique dans son livre. J'ai poussé un cri et ma jambe droite s'est relevée quand il a trouvé mon appendice sur lequel il a appuyé. Il a deviné que je mangeais de plus en plus lentement et de moins en moins de choses depuis des années, et que surtout j'avais de plus en plus rarement la sensation de faim, ce qui est vrai, que je tourne de plus en plus au ralenti, que j'avais toujours été nulle en sport et que j'avais toujours préféré le sucre par confort digestif. Il a évidemment diagnostiqué une colite à droite et une à gauche, a trouvé mes efforts alimentaires positifs mais m'a expliqué que, inévitablement, cela me constipait, ce qui est la cas alors que j'ai vécu des années à courir aux toilettes. Il m'a aussi expliqué que mes sensibilités aux féculents (je crois que pour l'instant je ne supporte que le quinoa) étaient dues à l'altération importante et ancienne de ma paroi intestinale. Il pense enfin que seule l'opération peut rendre ma manière de manger et les compléments efficaces pour restaurer ma paroi intestinale et donc ma capacité digestive et le reste qui s'ensuit. Nous avons aussi parlé de Kousmine et de Seignalet. Il pense que ce sont des régimes d'attaque intéressants mais qu'il ne faut pas les poursuivre plus de quelques semaines parce que les céréales de Kousmine sont beaucoup trop agressives (particulièrement crues, tiens, tiens je ne supportais pas la crème Budwig: diarrhée) et que le régime Seignalet n'en comporte pas assez pour diluer les sucs digestifs arrivant dans les intestins. (...) Voilà, il est vraiment impressionnant de gentillesse, de bienveillance, d'écoute et surtout d'humilité. Côté humain tout positif. Il se souvenait notamment de ce que je lui avais dit au téléphone quand j'avais pris rendez-vous trois semaines avant. Je lui ai parlé de ta notice de son livre, donc de ton site. Il m'a dit qu'il était tout à fait disposé à répondre à tes éventuelles questions, par téléphone ou autre. Il veut que je fasse une coloscopie parce que je traîne cela depuis longtemps et que je n'en ai jamais eue. Je crois que je vais me faire opérer. Mon entourage crie à la possession et au gourou. C'est la seule chose qui me fasse hésiter. On me dit que je cherche des solutions qui ne peuvent être que dans ma tête (le psy aussi évidemment). Je suis d'accord avec cela mais les descriptions des troubles par Pourtalet sont tellement conformes à ce que je ressens que je ne peux m'empêcher d'avoir envie de le faire. L'anesthésie est locale. Et je me dis qu'il y a bien des gens qui se font opérer pour des questions esthétiques... Il m'a proposé les vacances de Février: j'ai refusé: je ne voulais pas me faire opérer à la date anniversaire de la mort de ma mère. Qu'en penses-tu? Trouves-tu cela raisonnable de se faire opérer? Ou penses-tu que je me bats contre des moulins à vent?
R TL. On peut comprendre tes proches, merci pour leurs conseils mais ils n'habitent pas dans ta carcasse. Ils ne savent pas tes souffrances. Alors, si une petite opération peut aider... Pourquoi pas l'opération? C'est tout bénin depuis quelques années qu'on a fait tant de progrès en anesthésie et chirurgie microscopique. Quand je pense que lorsque les copines de ma cinquantaine passent plusieurs fois sur le billard pour se faire refaire la vitrine, personne ne leur reproche d'être happées par des gourous...
En plus il me semble que GP fait ces opérations à la pelle, il est tout de même un chirurgien réputé sur la place de Paris. Impressionnant, le témoignage de ta visite chez lui, on a envie de le rencontrer. Je compare aux innombrables acharnés de l'alternutrition (docteurs ou naturos) que je rencontre, dont le côté excessif me rebute tant que je pense bientôt quitter ce domaine de la nutrition. Par parenthèses, je me dois à sa mémoire de préciser que Kousmine-céréalien-cru est du Kousmine mal transmis. Elle était bien plus fine que cela, interdisant les produits à base de gluten à tous les colopathes et certaines autres pathologies, par exemple; en envoyant les mêmes colopathes en traitement psychanalytique chez son amie aussi. La Budwig ne te réussissait peut-être à cause du fait que tout y est cru et que tu es singulièrement inadaptée au cru, si je me rappelle bien. Mais bon, comme mammy Kousmine n'est plus là et que ses suiveurs ont détourné son message ("dogmatisé" serait plus juste), ...
Je préciserais peut être plus clairement ce que j'ai essayé de faire passer dans l'article que je réécrirai un jour: ôter la sentinelle (l'appendice), c'est l'empêcher de crier et de faire paniquer le reste du tube digestif. Tant mieux car on voit plus clair, mais ce n'est tout de même pas une stratégie globale? L'inflammation n'est qu'entretenue par ce pauvre appendice flambant, elle ne peut être provoquée par lui. Bon courage pour une décision sereine.
NB 2008. Je n'ai plus tenu le blog échanges, mais la dame m'a écrit: ce fut un échec, l'opération n'a pas réglé ses problèmes. Comme quoi... il n'y a pas UNE clef pour toutes les portes...