Je lis volontiers les articles de Chris Masterjohn, docteur en nutrition américain. à l’inverse des médecins paléo qui zonent dans son cercle (les docteurs Kresser, Mercola, etc.), il n’impose aucune prescription alimentaire particulière, à part écouter ses besoins profonds et respecter le choix de nourritures vraies. Il est un des docteurs en nutrition les plus pointus de la sphère, en conséquence de quoi il emploie des tests génétiques sophistiqués pour profiler la personne et l’aider au mieux à l’aide d’alimentation et de compléments.
Vers la minute 18 de la vidéo “Good Fats vs. Bad Fats & Why Some Inflammation is Good”, Masterjohn explique pourquoi la mode actuelle de se priver d’oméga-6 pour inhiber l’inflammation est une erreur technique. L’ancienne hypothèse a été corrigée depuis dix ans en physiologie de la nutrition, mais elle est propagée encore et toujours par les conseilleurs « de tous les jours » : on devrait fuir les sources d’oméga-6.
Selon ces dernières études soulignées par Masterjohn, le phénomène inflammatoire ayant une utilité physiologique, il ne faut pas le bloquer, mais bien inhiber son installation au long cours.
De plus, on se fait du tort en évitant totalement la chaîne des oméga-6 et en surdosant la chaîne des oméga-3, car on finit par développer plus d’inflammation qu’on n’en inhibe.
La complémentation en oméga-3 (pour bloquer les débuts d’inflammation qui seraient initiés par la chaîne des oméga- 6) provoque en fin de compte les mêmes effets physiologiques que… les médicaments qu’un médecin holistique essaie d’éviter. Le fonctionnement métabolique est similaire.
J’ai fait traduire en image par un LLM cet exposé.
infographie nr 5 -
série Se guérir avec des graisses originelles- www.taty.be
infographie liée à mon topo Pour qui sonne le gras? dans la collection Les Topos de Taty, éditions Aladdin, www.editionsaladdin.com