Curieuse, car cela contredirait mes recherches préalables et les retours quasi unanimes des pratiquants de "la joie est dans le gras", je clique vers le site, où c'est un peu plus nuancé: « Une nouvelle étude canadienne suggère qu'une alimentation riche en graisses saturées perturberait une voie cérébrale critique qui contrôle la motivation. »
Etape suivante: aller vérifier l'étude originale. Les gars ont étudié l'effet des acides gras trans et non l'effet des saturées, malgré ce qu'en dit leur executive summary (ils se sont mis à huit pour une étude aussi mal fagotée ? « cerveau à donner, très peu servi, comme neuf ! »).
Je ne suis plus assez passionnée pour passer du temps sur ce sujet, qui s'y collera ? Leur étude : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26171719
Rongeurs et graisse de palme versus huile d'olive, soit saturées versus monoinsaturées. C'est trop drôle : la graisse de palme est certes pour moitié composée de saturées, mais elle contient pour l'autre moitié des monoinsaturées.
Il faut donc supposer que les chercheurs ont testé la graisse de palme hydrogénée, où les monoinsaturées ont été transformées en … trans.
Le texte ne devrait-il pas être « Une nouvelle étude canadienne suggère qu'une alimentation riche en graisses TRANS perturberait une voie cérébrale critique qui contrôle la motivation» ?