5.11.15 Que penser de la carence généralisée actuelle en vitamine D (93% de la population selon les tests sanguins) ? Et des possibles dérives métaboliques de celui qui, en toute bonne conscience, avale des compléments de vitamine D? Chris Masterjohn, docteur en nutrition très pointu (et indépendant!) a un avis mitigé.
Voir une vidéo par une des grandes pointures de l'alternutrition aux States, docteur en nutrition : « Resolving the Vitamin D Paradox — Chris Masterjohn, Ph.D. (AHS14) » AHS : Ancestral Health Symposium (mouvance paléo).
Le bel ami répond aux commentaires sous la vidéo, génial. Résumé traduit automatiquement: Résoudre le paradoxe de la vitamine D: les vitamines A et K sont-elles nécessaires pour transformer la vitamine D en un nutriment protecteur du cœur? Paradoxalement, la vitamine D a la capacité de prévenir tout autant que de provoquer des maladies cardiaques. Dans les deux cas, le mécanisme implique une calcification pathologique des tissus mous. Des preuves récentes établissent un lien entre les doses de vitamine D couramment recommandées et le risque accru de maladie cardiaque. Pourtant, des preuves considérables suggèrent que ce n'est pas seulement la dose de vitamine D, mais d'autres facteurs contextuels, qui déterminent si cette vitamine cause ou prévient une maladie cardiaque. Cette présentation explorera les rôles des vitamines A et K, ainsi que d'autres nutriments de soutien et facteurs métaboliques, dans la transformation de la vitamine D en nutriment protecteur du cœur.
Une autre vidéo du même chercheur sur le même sujet, sous la forme d'un cours en direct à ses abonnés: « Could Your "Vitamin D Deficiency" Really Be a Deficiency of Calcium?"
Avec des sous-titres dont la transcription est fiable, vous pourrez faire traduire par youtube en français, via la gestion des paramètres.
En gros, dans cette vidéo pédagogique, il explique pourquoi des taux bas de 25 (OH)D peuvent dériver d'autres paramètres que la déficience en vitamine D (apport déficient en calcium, p. ex.). Ce qui expliquerait pourquoi à ce jour AUCUNE étude d'intervention n'a produit de résultats bénéfiques. La carence en vitamine D est un marqueur d'inflammation ou d'autre chose, elle n'est pas un facteur qu'on manipule par complémentation.
Lire sur son blog un billet associé à ce thème: The Evolution of Diverse Vitamin D Requirements.