24.6.2023 Il faudra trouver un nouveau libellé pour distinguer entre les carnivores purs et durs, et ceux qui, comme moi, négocient selon ce que leur corps reçoit et manifeste comme subinflammation chronique. Je me revendique carnicentrée.
Il faudra encore (!) trouver un nouveau libellé pour distinguer entre les carnivores purs et durs, ceux qui pratiquent la cure dite du lion (boeuf et eau, point) et ceux qui, comme moi, négocient selon ce que leur corps reçoit et manifeste comme subinflammation chronique. Celle-ci n'est pas due aux aliments (c'est la PPR que je vis, due à la spike vaccinale, qui provoque l'inflammation), elle est magnifiée par le choix d'aliments malvenus. Je suis en pleine forme en pur carnivore, mais mon mental peine à accepter de me priver de choses que j'aime et de partages en famille.
NB sur l'image: j'aime que pour représenter une carnivore, il faille en faire une caricature noir blanc rouge, les mains hystériquement agrippées au bout de steak. Le Telegraph britannique est la source.
A partir d'une cure carnivore tenue au moins quinze jours , dont j'ai pu évaluer dans mon "carnet de sentinelles" l'effet anti-inflammatoire, j'ai rajouté petit à petit dans l'assiette ce qui me semblait neutre pour mon profil. Dès que l'inflammation reprenait, soit en douceur, soit full swing, j'éliminais la catégorie ajoutée.
De carnivore, je suis donc devenue carnicentrée: les produits animaux, dont la viande, sont le coeur de mon assiette. Je les accompagne de fruits, surtout agrumes; de légumes très spécifiquement choisis (mon corps n'en accepte pas beaucoup, même sous forme de jus sans fibres, je le vois aux selles tout simplement); de soupçons de farineux, de tous ordres. Je ne suis pas réactive au blé, mais aux levures et, probablement, au glyphosate. Je connais les biscottes de blé bio qui me vont (levures non manipulées, glyphosate absent); cela fait plus de 20 ans que j'essaie les produits sans gluten et que je les recrache (pardon aux producteurs). Je connais les doses que mon corps supporte, par jour, de ces biscottes.
Je supporte très bien le riz basmati ou le riz rond. MAIS je dois toujours rester attentive au rapport protéines/glucides. Nous sommes loin de la légende "index glycémique"; nous sommes loin du calcul des doses de glucides par jour - qui est certes utile dans un premier temps d'approche de l'écoute de son corps. En résumé, je m'attache au rapport entre les doses de protéines animales et les glucides de farineux. Je ne peux consommer des farineux sans que leur présence ne soit compensée par une bonne part de protéines animales. Tout cela se fait sans calcul, à l'instinct, quasi.
Je n'ai pas noté les oléagineux ou les légumineuses car c'est non négociable: mon corps les rejette, mastiqués longuement ou pas. Pourquoi lutter contre son propre corps? Il ne veut pas, et voilà.
Ce n'est pas un scoop mais je peux le répéter: ce sont les sucres ajoutés, blancs ou bruns, qui, consommés en trop grandes quantités, cassent le bénéfice de ma cure carnicentrée. Pourtant, je ne veux ni ne peux me priver totalement de sucres, comme certains conseilleurs le voudraient. Exemple: je me fais des limonades à base d'un sirop au jus de citron frais (bio). Plein pot de sucre bio brun. Je dilue ce sirop citronné dans l'eau gazeuse que je produis à la sodastream. J'en bois un litre par jour environ. Je fais des coulis de fruits de saison, sucrés à 20-30% au sucre brun bio. J'en prends presque systématiquement en dessert, le midi (dilués de 50% de crème fermière de lait cru, c'est un délice). J'ai aussi d'exquises recettes de moelleux au chocolat, de sorbets au citron, de crèmes glacées vanille dont personne ne me convaincra qu'elles me font du tort si je respecte mon contexte. Ce programme un peu trop sucré pour la faculté ne relance pas l'inflammation SI et seulement SI je reste carnicentrée.
Je mange un vrai repas complet par jour, je grignote un bout de fromage le matin et le soir, parfois suivi d'un dessert coulis/crème. Le repas principal comprend +- 200g de viande. Voilà ce que j'appelle mon plan carnicentré.
Depuis la PPR, soit depuis l'été 2021, il m'arrive de ne plus avoir de goût pour la viande, pendant une ou des semaines. A chaque fois, il ne m'a pas fallu longtemps pour que la fatigue chronique revienne et que je doive augmenter les doses de cortisone, à cause des douleurs et du handicap moteur.
Désormais, je fais une exception dans ma règle d'écouter l'instinct: je prévois au moins 200g de viande par jour, même si je n'en ai pas envie (pour le détail: en particulier boeuf et agneau, les plus ressourçants pour moi). Depuis cette décision, je n'ai plus eu de fatigue chronique, l'inflammation reste sous contrôle quasi sans médicaments. J'ai bien eu des crises de PPR, mais elles survenaient systématiquement après que j'ai eu un contact épidermique avec un vacciné - même lorsque ce dernier était un ami adoré, dois-je préciser pour ceux qui croient à une hallucination psy de ma part. Lors d'une crise, je dois bien sûr surdoser en médications et prendre mon duo "dévax" pour revenir à ma norme.
C'est ici que je dois faire mon coming-out: j'ai péché! Depuis ma sortie du végé, avec passes véganes, je me suis réconciliée avec la viande en ne mangeant QUE des produits bio ou provenant d'élevages à l'ancienne. Cela fait 23 ans que je respecte ma promesse, avec des écarts rares chez des amis. Depuis un an, je craque régulièrement pour du jambon de Parme, que j'achète tout-venant. Pardonnez-moi, mon Père...
Si le sujet vous intéresse, lire aussi mon billet "S'écouter avant d'écouter les enthousiastes: le cas de la cure carnivore" (18.2.2023 Un petit retour sur l'indispensable écoute de soi, le cas échéant via le Profilage alimentaire, avant de se lancer dans une mode diététique. Au travers d'une vidéo: entrevue entre deux carnivores. )
Je laisse gesticuler tous les prêtres du climat qui mentent sur l'impact viande/planète (ce ne sont pas des scientifiques, voyons, lire mon billet du 24/6/23 "Maman, j'ai cassé les modèles du climat" ).
Je survis dans un corps de malade de naissance. A 68 ans, je rends grâce chaque jour à la vie de me garder droite et joyeuse, malgré le pauvre contexte de base. Je l'aide un peu par mes multiples techniques naturo, dont la consommation des aliments qui me sont bénéfiques. A chaque repas je rends grâce au boeuf et à l'agriculteur.
Personne ne m'interdira de survivre sur ce modèle. J'ai en stock quelques litres d'huile que je verserai bouillante sur la tête du premier qui essaiera.