10/8/2023 Suicide des jeunes trans si l’on n’accède pas illico à leur demande? Vieille menace des activistes, sans aucune preuve tangible. Vidéo dr Mason, pédiatre américaine, chez Buck Angel.
Ceci est écrit à l’intention des parents qui seraient mal informés.
Les jeunes en souffrance, qui tombent dans les rêts de la contagion sociale transactiviste, sont souvent plus sujets aux idées de suicide que leur groupe d'âge. Transition ou pas. C’est bien documenté dans la littérature. Ce qui n'implique pas que les jeunes vont se suicider si l’on n’accède pas illico à leur demande, ce qui est une vieille rengaine des activistes.
Aucune preuve tangible que la transition refusée provoquera un suicide. C'est pourtant ce que les activistes soumettent comme "éléments de langage" aux jeunes.
J’ai choisi un extrait de vidéo (parce que vidéo) : +- minute 7 de “La pédiatre Dr. Julia Mason s'inquiète des bloqueurs de puberté" chez Buck Angel ("ils continuent à mentir, et les enfants en souffrent")-> https://youtu.be/MGIJOyxz4Qw?t=411.
On y apprend bien d’autres choses, mais voici ma traduction du court extrait :
« Voici la façon dont ils ont toujours organisé les choses : voulez-vous une fille vivante ou un fils mort ? Ils menacent tout le monde de suicide, mais il n’y a aucune preuve du tout - NADA - il n’y a aucune preuve que si vous ne faites pas la transition d’un enfant ils sont plus susceptibles de passer à l’acte.
Un article a été publié en janvier dans le New England Journal of Medicine, l’un des principaux journaux médicaux. Il est sorti de cette grande étude financée par les NIH autour de ce qui est censé être les meilleures cliniques de genre dans le pays (y compris l’hôpital pour enfants de Los Angeles, mon alma mater)"
NB TL: apparemment « Psychosocial Functioning in Transgender Youth after 2 Years of Hormones (Limited prospective outcome data exist regarding transgender and nonbinary youth receiving gender-affirming hormones (GAH; testosterone or estradiol).) -> https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa2206297
"Parce que c’était une étude du NIH (TL : US National Institute of Health), ils devaient annoncer ce qu’ils allaient mesurer avant d’obtenir les fonds. Ils ont énuméré huit choses qu’ils allaient suivre. Puis ils ont publié en janvier : ils ont fait rapport sur deux de ces huit choses seulement. Ainsi, les résultats de six des huit éléments qu’ils ont dit qu’ils allaient suivre n’ont pas été rapportés.
Selon eux, l’effet négatif le plus commun des soins d’affirmation du genre était l’idéation (TL: suicidaire, j'imagine). Deux des 315 patients inclus dans l’étude sont morts de leur propre main, ce qui est un effet secondaire terrible.
C’est environ 50 fois le taux pour les enfants de ce groupe d’âge. Le taux de suicide chez les enfants qui s’identifient comme transgenres est plus élevé que la norme, mais il est comparable à celui des enfants qui souffrent de dépression, de troubles obsessionnels compulsifs, d’anxiété ou d’autres problèmes de ce genre, et la plupart de ces enfants ont d’autres problèmes de santé mentale.
Donc on ne peut même pas dire que c’est l’idée trans qui les met en danger. »
Mason cite les études sur le sujet, qu'elle a publiées avec des collègues, comme The Myth of “Reliable Research” in Pediatric Gender Medicine: A critical evaluation of the Dutch Studies—and research that has followed = "Le mythe de la « recherche fiable » en médecine pédiatrique du genre : une évaluation critique des études néerlandaises"
Le pitch:
"Deux études néerlandaises ont constitué la base et les meilleures preuves disponibles pour la pratique de la transition médicale entre les sexes chez les jeunes. Nous démontrons que ce travail est déficient sur le plan méthodologique et qu’il n’aurait jamais dû être utilisé en milieu médical pour justifier l’expansion de cette « pratique clinique novatrice ».
Trois biais méthodologiques minent la recherche :
(1) la sélection des sujets garantissait que seuls les cas les plus réussis étaient inclus dans les résultats;
(2) la conclusion selon laquelle la « résolution de la dysphorie de genre » était due à l’inversion du questionnaire utilisé;(3) la psychothérapie concomitante a rendu impossible de séparer les effets de cette intervention de ceux des hormones et de la chirurgie.
Nous discutons du risque important de préjudice que la recherche hollandaise a exposé, ainsi que du manque d’applicabilité du protocole néerlandais à l’incidence croissante actuelle de jeunes adolescents, non binaires et ayant des troubles psychiatriques, qui sont principalement des femmes nées au pays.
Les problèmes d’essorage — la tendance à présenter des résultats faibles ou négatifs comme certains et positifs — continuent d’affliger les rapports provenant des cliniques qui administrent activement des interventions hormonales et chirurgicales aux jeunes. Il est temps pour la médecine sexospécifique de prêter attention aux revues systématiques objectives publiées et aux incertitudes des résultats et aux préjudices potentiels définissables pour ces jeunes vulnérables."
NB
E. Abbruzzese, Stephen B. Levine & Julia W. Mason ont publié deux lettres dans Journal of Sex & Marital therapy:
* The Myth of “Reliable Research” in Pediatric Gender Medicine: A critical evaluation of the Dutch Studies—and research that has followed
et
* Reconsidering Informed Consent for Trans-Identified Children, Adolescents, and Young Adults
Un site d'info, médecins et chercheurs: https://segm.org/ où l'on trouvera moult sources d'infos. Mason en fait partie (segm = society for evidence based gender medicine)
"We are an international group of over 100 clinicians and researchers concerned about the lack of quality evidence for the use of hormonal and surgical interventions as first-line treatment for young people with gender dysphoria. We represent expertise from a range of clinical disciplines."