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Progressiste ou Rétrograde ?

16/8/2023 Mes amis de gauche et/ou écolos (je n'ai pas de copains anar', je suis toute seule dans mon coin snif) ont de la peine à suivre mon dossier actuel où je critique l'idéologie de genre. Je les comprends: dissonance cognitive!


Mes amis de gauche et/ou écolos (je n'ai pas de copains anar', je suis toute seule dans mon coin snif) ont de la peine à suivre mon dossier actuel où je critique l'idéologie de genre.

Je les comprends: dissonance cognitive!

Ils sont convaincus d'être dans le camp du bien en soutenant la mode wokiste, et donc transgenriste. Or, je leur démontre qu'ils valident des pratiques de mutilation sacrificielle, irréversibles, chez les ados; qu'ils rajoutent de la soupe informationnelle dans la tête des gamins, déjà aliénés dans une société ahurie. Oups, dur pour l'ego.

Imaginez si le copain en question travaille à l'univ', où la théorie du genre tient lieu de nouvelle religion. Pour lui, c'est virtuellement impossible de me suivre dans cette critique. Cela signifierait se faire ostraciser par ses collègues. Nous ne sommes qu'à dix ans à peu près d'endoctrinement universitaire, là où cela fait plus de vingt ans que les facs américaines ont déjà intégré le déconstructivisme à la Deridda (mal compris) dans les départements d'étude de genre, doublant cette floutitude d'une convergence des luttes minoritaires qui est autodestructrice (long débat).

Ils sont convaincus d'être progressistes. Or, je leur démontre que cette idéologie ramène à la surface de tous vieux stéréotypes, contre lesquels ma génération de féministes a lutté (années '70). Nous étions arrivés à une grande tolérance générale, même chez les bourgeois. Une gamine pouvait vouloir être astronaute ou mécanicien auto, personne ne s'y opposait (bien différent de ma propre enfance, je suis née en 1955).

Oups, nouveau coup pour l'ego: kwââ? je suis réac' finalement?

Désormais, avec les transidentitaires: si on aime le rose et les poneys, on DOIT être une fille, les tracteurs, on DOIT être un garçon ( pardon d'utiliser des mots si vieux-jeu ;)

 

 

Image. Des feuilletons comme Fifi Brindacier, que ma fille et ses copines (nées 1980 et plus) regardaient souvent, ont été instrumentaux dans cette vision du monde nouvelle, ouverte à tous les possibles. Le feuilleton jouait sur l'imaginaire d'un enfant bien sûr, mais je le voyais comme une façon d'incarner le non-enfermement dans un stéréotype: ni codes bourgeois bienséants, ni enfance surprotégée, ni femme dépendante, une belle ouverture de liberté.

Fifi était une chouette gamine avec autant de défauts que de qualités, dont la première était qu'elle secouait les idées toutes faites.

Je rappelle ceci aussi pour les jeunes générations, qui ont le nez sur le guidon et ne savent peut être pas les grandes avancées qui ont eu lieu il n'y a pas si longtemps. A entendre les jeunes néoféministes, en tout cas, j'ai l'impression d'être revenue dans les années cinquante.


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