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Pourquoi j'ai choisi l'hyperthermie comme traitement en cas de cancer

5.3.2025 Dans la gamme des traitements complémentaires et de substitution, je penche pour la substitution. Choix tout-à-fait personnel, qui n'implique aucune critique vis-à-vis de ceux qui optent pour la voie complémentaire. Je n'ai aucune confiance dans les outils actuels de la cancérologie mainstream: depuis les chimios jusqu'aux rayons en passant par les bloqueurs d'oestrogènes. J'introduis ici un reportage de Ralph Moss sur la thérapie par la fièvre et d'autres techniques éprouvées.


 

Ceci est l'intro pour vous inviter à regarder le reportage "Immunotherapy: The Battle Within" où Ralph Moss interviewe des praticiens onco-alternatifs, en Allemagne et aux States(sous-titres français très fiables). Il part du travail du docteur Coley et de ses guérisons du cancer par la fièvre.


 

Traduction de l'intro:

« Immunothérapie : la bataille intérieure » est un film documentaire sur le passé, le présent et l'avenir de l'immunothérapie contre le cancer, un traitement qui incite le système immunitaire de votre corps à attaquer les cellules cancéreuses. Ce film montre comment le premier traitement d'immunothérapie contre le cancer a été inventé par le Dr William B. Coley dans les années 1890. Le Dr Coley, alors qu'il travaillait au Memorial Sloan-Kettering Cancer Center, avait documenté des centaines de guérisons de personnes atteintes d'un cancer « incurable » au début du 20e siècle. Ce film examine de près pourquoi le traitement de Coley a fini par être interdit et comment le traitement et la recherche sur l'immunothérapie contre le cancer ont disparu pendant plus de 100 ans. Avance rapide jusqu'en 2018, James P. Allison, PhD, chercheur scientifique au MD Anderson Cancer Center à Houston, au Texas, remporte le prix Nobel de médecine pour son développement du premier inhibiteur de point de contrôle immunitaire au monde, qui est un type d'immunothérapie contre le cancer ! Que s'est-il passé ? Pourquoi assistons-nous aujourd'hui à un regain d'intérêt pour l'immunothérapie ? Qui l'utilise dans le monde et où va ce traitement ? Immunothérapie : la bataille intérieure explique comment et pourquoi l'immunothérapie contre le cancer a été pratiquement effacée de l'histoire et est désormais à l'avant-garde du traitement du cancer. Le film vous emmène également dans une visite virtuelle des cliniques indépendantes du cancer du monde entier qui utilisent des variantes de l'immunothérapie contre le cancer pour traiter cette maladie redoutée.

J'ai suivi les recherches de ce grand enquêteur qu'est Ralph Moss depuis 1998, lorsque le net est devenu la nouvelle bibliothèque d'Alexandrie, un paradis pour un petit rat de bibliothèque. Un monde s'est ouvert à moi, qui cherchais des solutions alternatives pour la récidive qui m'était promise "dans quelques mois, madame" après mon épisode cancer de 1994.

J'ai été attirée par son résumé des recherches du docteur américan William B. Coley dans les années 1890. Ce dernier provoquait de la fièvre haute chez des patients cancéreux et obtenait de magnifiques résultats. Je préfère que mon corps s'occupe tout seul de virer un intrus par la fièvre que de faire confiance à des "anticorps monoclonaux" ou "thérapies ciblées", tous fabriqués en laboratoire par les nains de la biologie que nous sommes encore. L'historique de la découverte est détaillé dans le film.

Lors de mon très court périple en chimiothérapie (5FU, avorté par moi-même vu les dégâts que j'en ressentais - voir NB), j'ai développé une fièvre de 41°C. Quelle aventure! Je tremblais tant qu'assise dans le lit, ma tête cognait le mur; or, je refusais qu'on la faisse baisser, sans savoir pourquoi. Après la lecture de l'article de Moss sur Coley, j'ai eu l'intuition que cet épisode de fièvre avait été comme un signe dans mon histoire - ce qui m'a fait rechercher comment provoquer de hautes températures. Scoop: le sauna ne fait pas fort monter ma température corporelle. J'ai un profil "froid": je me lève à 34-34.5°C, en cours de journée, la température monte péniblement jusque 35-35.5°C selon les jours et les saisons. Lors de grippes, je ne vais quasi jamais de fièvre au-delà de 38°C. Une fois tous les cinq ans environ, je fais une très forte fièvre accompagnée de tremblements et de fatigue, sans toux, sans douleurs articulaires. J'appelle cela "mes moments de palu", car cela resssemble à ce que j'ai vu chez mes propres parents (malaria ou fièvre des marais).

Bref. Ne pas juger sur mon cas, atypique, mais même trois sessions de quinze minutes de sauna à 90°C ne me mènent pas plus haut que 37°C.

J'oublie le sauna. Il me faudra trouver une clinique. Heureusement s'est ouvert en 2020 près de Bruxelles le centre Ozone 2000 qui vient de s'équiper de matériel d'hyperthermie. Youpie!

L'hyperthermie est aujourd'hui provoquée par des appareils plutôt que par une culture de bactéries telle que la développait Coley (l'origine: l'érysipèle). On voit ces appareillages dans le reportage, qui permettent une hyperthermie globale ou locale. Dans ce dernier cas, les micro-ondes sont ciblées à 1350 Mhz, valeur en résonance avec les cellules cancéreuses, ce qui ne touche pas les cellules saines (minute 46 du reportage).

Nous ne disposons pas d'études fiables sur ces techniques, correctement menées, car les oncoliniques allemandes n'ont, selon ce que j'ai compris, pas le droit de publier leurs résultats. Je n'ai trouvé que des méta-analyses sur l'hyperthermie qui mélangent un peu tous les appareils, les protocoles et les intervenants, ce qui ne permet pas de discerner. Comme si on voulait dénigrer le traitement par chaleur haute. Tiens, comme c'est bizarre.

***Ralph Moss***

Le reportage est passionnant, car Moss connaît très bien son sujet. Ecrivain scientifique, il a commencé sa carrière au Memorial Sloan Kettering Center (MSKC), la mecque des recherches sur le cancer. C'est lui qui a dévoilé le scandale du laetrile (vitamine B17), ce qui l'a fait éjecter de ce boulot. Le scandale: les recherches sur le laetrile au sein du SK étaient très prometteuses - trop prometteuses. La direction a donc menti sur les résultats, ce que Moss a dénoncé. Un autre reportage détaille cette affaire (je fouille mes fiches et vous le retrouve). On y voit le chercheur principal, un Asiatique, parler à la presse avec la diplomatie habituelle: "selon ma direction, le laetrile n'est pas efficace; selon mes fioles, il l'est".

***Le titre***

"The battle within" signifie "la bataille intérieure" - à double sens: notre système immunitaire lutte contre les intrus; mais le système industriel autour du cancer ("l'industrie du cancer") lutte aussi contre ceux qui lui prendraient un peu de territoire - ceux qui défendent par exemple le laetrile ou la thérapie par la fièvre - ce qui coûte trois francs six sous par rapport aux 150.000$$ (ou un million!) que coûte la thérapie annuelle pour une seule personne.

Immunothérapie dans le titre: j'ai souvent lu que Coley était le père de l'immunothérapie. On dirait presque de l'usurpation: les nouvelles inventions de l'immuno sont peut-être nées chez des passionnés de Coley, mais qu'est-ce que la fièvre naturelle ou provoquée pourrait bien à voir avec des médicaments nés de la médecine réductionniste? Aujourd'hui, on vise les bloqueurs: les statines, les bétabloquants, les inhibiteurs de ci ou de ça, les checkpoint inhibitors, etc. La fièvre est l'inverse, c'est une forme de catalyseur de réactions profondes. On est dans le même cas de figure de ma défense des nourritures vraies, bien ciblées, en rotations, plutôt que la noria de compléments alimentaires qui sont supposés reproduire l'effet d'une assiette saine.

Sauf à parler pure comm' ou à tirer les concepts par les cheveux, je ne comprends pas comment on peut associer Coley à l'immunothérapie actuelle. Cette dernière est certainement promise à plus grand avenir que les chimios ("rasez tout, Dieu reconnaîtra les siens"), mais c'est encore et toujours de la médecine réductionniste.

Vous vous régalerez certainement sur le site du Mossreport , souvent cité dans ce dossier , surtout si vous avez la fibre documentaire. Mais vous risquez d'être un peu freiné, comme moi, par l'attrait de Moss et son fils pour cette vision réductrice. C'est aussi le cas des merveilleux WDDTY chez qui j'ai beaucoup appris depuis 2000 sur le cancer: on vous vendra du resvératrol, du curcuma ou du thé vert pour leur effet anticancer. Je défends la posture systémique: pour une maladie du système, qui s'est singularisée en tumeur, il faut penser holistique et revoir l'hygiène de vie globale, peu importe les détails. Ceci mérite un chapitre entier!

Sur ces deux mêmes sites, on vante un traitement pour un type de cancer, comme on donne un médicament pour une maladie. Mais, cher Enguerrand, c'est très vieille France, cela! On soigne désormais une personne, pas une maladie - ce qui est le principe de l'homéopathie ou de l'anthroposophie. Dans les commentaires de profane qui se disent initiés (par le fait qu'ils en sont à leur 3è cancer), vous lirez mille fois: "tu te trompes, on parle ici d'un gène BCRAbrol, tu ne peux pas généraliser le traitement à ton cas qui est ... blablabli". Ben dis donc, ils ont bien appris la leçon!

La doctoresse Kousmine, ma maîtresse dans la mesure où c'est elle qui m'a convaincue de virer ma cuti après l'opération, soignait le cancer ou la sclérose en plaque quasi de la même façon, avec des taux de résultats spectaculaires: normal, ce sont deux maladies systémiques. Le docteur Gernez, français, a développé une méthode efficace qui vaut pour tous les cancers et maladies dégénératives (un chapitre arrive sur le sujet).

Je ne tiens pas à réduire la grandeur d'un Moss ou de WDDTY. Je voudrais mettre leur discours en perspective: on peut se passer de les suivre sur ces conseils pointillistes, si l'on n'est pas un réducteur soi-même (qui a un autre terme pour "réducteur" dans ce contexte-ci, qui semble critique alors que je le voudrais descriptif?).

NB. Arrêt des chimios. Je n'ai compris que récemment la raison pour laquelle, à l'intuition, j'ai bien fait d'arrêter le 5FU, malgré les hurlements de mes proches et des médecins. Lorsque le chimiothérapeute, le dr Bleiberg, m'a vue arriver pour le deuxième jour de chimio en ambulatoire, il n'en croyait pas ses yeux : "je n'ai jamais vu de si fortes réactions avec de telles doses". C'est là que nos chemins se sont séparés: il voulait poursuivre, je tenais à ma peau. Il y a peu j'ai découvert qu'on connaît depuis au moins 1990 un phénomène particulier: 5 à 6% de la population n'est pas doté d'un enzyme spécifique pour dégrader le 5FU, ce qui en fait un poison mortel plutôt que ciblé pour ces personnes. Je n'ai probablement pas cet enzyme (comme je n'ai pas tant des autres qui vous sont utiles, bénis des dieux que vous êtes, bien-portants!). Désormais, aux States au moins, on teste la présence de dihydropyrimidine dehydrogenase (DPD) avant de prescrire du 5FU.


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