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30.3.2025 Je viens d'acheter chez MarcoPietteur le dernier livre des époux Delépine, qui sont parmi mes héros. Nicole Delépine, oncologue pédiatrique, et son mari chirurgien, Gérard, luttent depuis longtemps pour la liberté de soigner.
Je viens d'acheter chez l'éditeur "Du cancer à la vie", le dernier livre des époux Delépine, qui sont parmi mes héros:
Très malin, leur dernier opus: au lieu de récriminer contre les dérives de la pharmacologie cancer actuelle, ils publient du positif sous la forme de témoignages de patients guéris... avant 2010, quand c'était encore possible et quand l'oncologue pouvait encore choisir le traitement le plus efficace ...(scoop pour les nouveaux arrivants: désormais, le patient en cancérologie est un rat de laboratoire pour de nouvelles molécules, peu éprouvées, souvent trop vite mises sur le marché, dans la poursuite effrenée de LA grande nouveauté révolutionnaire - détails demain)
J"extrais un paragraphe d'un commentaire lecteur sur le site perso: de N. Delépine:
"Je vais donc simplement me permettre de pointer du doigt l'intelligence de ces deux âmes sœurs ; leur rigueur, leur insatiable curiosité vis à vis d'une littérature scientifique internationale qu'ils n'ont jamais cessé d'écumer, d'interroger et cette formidable agilité intellectuelle qui aura permis de les rendre, - mais surtout de les garder -, libres envers et contre tout."
Dans un prochain billet: je transcris la totalité de ce beau commentaire et je présente le travail passionnant des Delépine.
Ils s'appellent Céline, Alina, Christelle, David, Salomé, Raphael, Sarah, Raymond, Elodie, Virginie et bien d'autres encore. La photographe Ingrid Hoffmann a eu l'opportunité d'en rencontrer quelques-uns et de saisir des moments de leur vie actuelle, des années voire des décennies après leur traversée de l'enfer. Enfants ou jeunes adultes, ils ont vécu l'annonce d'un cancer, souvent brutale et accompagnée d'un pronostic soi-disant fatal et l'envoi à un psychologue pour leur faire admettre l'inacceptable que certains médecins prétendaient inéluctable.
Avec leur famille, Ils ont choisi à 11, 15 ou 20 ans le combat, cherchant souvent des chemins de traverse, pour éviter l'amputation et/ou "le protocole" imposé par la doxa de grands instituts apparemment plus désireux d'inclure les malades dans des essais thérapeutiques que de leur proposer des traitements personnalisés. Ils racontent ici en quelques mots simples leur parcours, non pour passer pour des héros, mais pour transmettre la force de la volonté à tous ceux qui sont confrontés aux mêmes problèmes, pour les encourager à refuser la soumission.
Ils souhaitent partager la flamme de la vie qui leur a permis de survivre, puis de vivre quasiment normalement, et pour les plus vieux, d'avoir déjà la chance de bénéficier du plus beau des cadeaux de la vie : transmettre à leur enfant la beauté du ciel, de la mer, ou des montagnes, des arbres, du chant des oiseaux et plus encore de leur force intérieure. Souhaitons que ces quelques témoignages et photos puissent insuffler aux futurs patients la force "d'anciens" qui ont accepté de se replonger dans leur parcours douloureux pour donner volonté et courage aux nouveaux.
Rien n'est inéluctable : les seuls combats perdus d'avance sont ceux qu'on ne livre pas. L'énergie et l'espoir d'une issue favorable seront aussi des armes importantes vers la guérison.
Des témoignages de certains patients sont disponibles en vidéo.
Plus à la mode que l'écrit, allons-y donc: toute une playlist est consacrée aux extraits du film de Jean- Yves Billien: "Cancer, business mortel ?".
Ecouter le témoignage nr 8 dans la playlist, qui contient 26 extraits! De longues soirées de visionnage en vue...
Le film entier est à louer https://www.capuseen.com/films/2971-cancer-business-mortel:
Liberté de soigner et libre choix thérapeutique
Y aurait-il un super business de la maladie qui ne tiendrait pas compte des patients en souffrance ?
Le Dr Nicole Delépine, cancérologue, responsable de l’unité d’oncologie pédiatrique de l’hôpital universitaire Raymond Poincaré à Garches, pratique avec son équipe une cancérologie individualisée, mieux tolérée et de surcroît plus efficace. Ses résultats parlent d’eux-mêmes : plus de 90% de réussite sur des cancers de l’os chez l’enfant si la prise en charge est immédiate contre 50% ailleurs.
Pourtant les pouvoirs publiques veulent fermer ce service. Pourquoi ? Parce que Nicole Delépine dénonce depuis des années les pratiques des laboratoires pharmaceutiques ? Et qu'elle lutte contre les essais thérapeutiques de plus en plus pratiqués sur des malades atteints de cancer, en particulier les enfants ? Sans doute. Le franc-parler du Dr Delépine dérange...
« Peut-on soigner librement en France ? » manifestement la question vaut la peine d’être posée. Car l'autre question que pose se film est celle du libre choix thérapeutique...