23.7.2025 Dans ce long article, qui fut plusieurs billets sur facebook, je présente le remarquable travail d'investigation d'une autrice antimythes sérieuse. Si l'on veut se prémunir d'une rechute, le premier pas est de se défaire des croyances en nutri qui nous collent à la peau, à force de répétition ad nauseam dans les media. Ce n'est qu'à ce prix que, l'esprit libéré, l'on pourra enfin sortir ses antennes et s'écouter finement; et au final manger une assiette peut-être un peu différente de celle du voisin.
Sommaire. Intro - CO2 et cholestérol: même combat! - Articles en libre accès - Votre taux de cholestérol: quelle est la précision du test? - Mange ton cholestérol, fiston...
Dans la minisérie de ces jours-ci, je présente le remarquable travail d'investigation d'une autrice incontournable pour qui aime les chemins de traverse en nutri: Zoe Harcombe, docteur en nutrition. Malgré que l'article soit inclus dans le dossier "Prévenir une rechute de cancer par la diététique
une vision selon les profils biochimiques", il ne sera pas question ici de cancer à proprement parler, mais des légendes urbaines qui courent autour de ce qu'on appelle "une assiette saine" - ce dont, avant le diagnostic de tumeur, vous ne vous préoccupiez probablement pas; mais ce à quoi aujourd'hui vous êtes très probablement plus attentif. La question essentielle est alors: quelle est la meilleure diète? Scoop: il n'y en a pas pour une maladie particulière, mais bien pour un être singulier, vous! Si le contenu du site zoeharcombe.com vous semble trop technique, faites confiance à l'un des référents en Profilage alimentaire, ils sont formés à cette approche "antimythes" ;)
NB. Dans le titre: "sérieuse" est exposé par opposition aux prétentions de debunk de gamins de quinze ans d'âge mental qui répètent ce que papa a dit - vous avez compris que je vise les Julien Pain & Cie, triste bande d'adolescents attardés qui se croient des justiciers de la vérité.
Post-modernité oblige, on commence par une vidéo, dans l'espoir que vous aurez envie de lire son joyeux babil sur https://www.zoeharcombe.com/ J'ai choisi d'introduire le sujet des deux billets par les fibres, par jeu, vu que si l'on pense "fibres" on pense plutôt à la sortie... du bol alimentaire qu'à son introduction. Petit jeu lexical qui n'amuse que moi mais voilà. Le contraste n'est même pas bien expliqué, ceci est un premier jet, j'y reviendrai.
Pour découvrir sa rigueur, son humour, sa simplicité de parole, regarder la vidéo d'une conférence où notre nouvelle amie expose les "fondements" (hihi, il n'y en a pas) pour la théorie des fibres. Que les fibres alimentaires vous réussissent: quel bonheur (même discours que pour la vitamine D & Cie). Mais ne vous forcez pas sur la foi de dogmes qui n'ont pas plus de rigueur que des extraits de la Bible.
"Zoë Harcombe a été la première élève de son école à obtenir un diplôme de l'Université de Cambridge. Alors qu'elle étudiait les mathématiques et l'économie dans cette institution historique, elle s'est donné pour mission de répondre à la question cruciale : « Pourquoi mangez-vous trop ? Alors que vous ne rêvez que de mincir ? » Ce titre est devenu le titre de son premier livre, publié en 2004.
« Arrêtez de compter les calories et commencez à perdre du poids » a suivi en 2008, accompagné d'un livre de recettes, et de « L'épidémie d'obésité : quelles en sont les causes ? Comment l'arrêter ? », publié en octobre 2010. « Le régime Harcombe pour hommes » (2011) a offert aux hommes la lecture rapide qu'ils recherchaient, puis deux autres livres ont été publiés en 2013, en collaboration avec Hodder & Stoughton : « Le programme en 3 étapes » et une version entièrement révisée de « Pourquoi mangez-vous trop ? ».
Zoë est titulaire d'un doctorat en nutrition et santé publique. Elle peine à trouver quoi que ce soit de vrai ou de fondé sur des preuves dans les enseignements nutritionnels « conventionnels ». C'est pourquoi elle a passé la période 2008-2010 à écrire « L'épidémie d'obésité », un ouvrage de 135 000 mots qui démonte : l'application erronée de la thermodynamique aux régimes ; l'idée qu'un kilo équivaut à 3 500 calories, sans parler du fait qu'un déficit de 3 500 calories entraînerait une perte de poids d'un kilo ; l'étude des sept pays et le changement de nos recommandations alimentaires qui en a résulté, à l'origine de l'épidémie d'obésité ; le rôle de l'exercice physique dans l'obésité."
CO2 et cholestérol: tous deux sont essentiels à la vie humaine, le premier est même crucial pour la vie sur la planète. Tous deux sont pourtant la cible de flèches acérées de la part de la doxa climatique ou médicale. Sans aucun fondement scientifique sérieux, si ce ne sont des modélisations mathématiques basées sur du sable.
Yep, c'est la semaine du silicium sur ce compte.
Comme c'est la quinzaine de l'antimythe (que dis-je? ça fait 30 ans que j'invite à déconstruire des mythes en nutrition, non pour décourager mes camarades, mais pour les aider à se réhabiter, à réapproprier leur propre ressenti au-delà des diktats silicieux de nos maîtres à manger), comme c'est la quinzaine donc, je voudrais vous présenter une grande maîtresses britannique en la matière: Zoe Harcombe (ZH) a écrit une série d'articles pointus sur la fable du cholestérol tueur.
J'en ai lu une quarantaine sur son site: https://www.zoeharcombe.com/?s=cholesterol.
On peut y trouver des milliers d'articles aussi passionnants l'un que l'autre pour un détective en nutri. Harcombe est structurée, documentée, drôle et respectueuse des choix de chacun en matière diététique: une perle rare en nutri. Sa dent dure ne s'exerce que sur les plastiproduits.
ZH est docteur en nutrition, comme le fameux Chris Masterjohn dont je vous rebats les oreilles depuis si longtemps. Mais son écriture est plus accessible aux profanes, elle a un don didactique rare. Je ne connais pas d'auteur du même niveau de diplôme qui écrive en français ce que l'on peut découvrir si l'on étude avec méthode, rigueur et honnêteté la doc' internationale. Ou alors, je suis distraite.
La lecture demande un peu de bases en nutri et de la bonne volonté. Les personnes au fond-ingénieur comme moi adoreront que chaque article soit appuyé par de nombreuses références, qui nous ouvrent le livre de sable du net. Quand j'y suis, j'ai de la peine à m'arrêter...
("Le livre de sable" est une nouvelle, dans le recueil éponyme de Jorge Luis Borges : un livre fabuleux dont chaque page tournée empêche qu'on ne puisse revenir en arrière)
Un peu de bases en nutri, disais-je, càd ce qui est à la portée d'un médecin. C'est lui qu'il faut convaincre qu'il est vain de vouloir par exemple faire baisser votre taux de cholestérol par des médicaments qui vont tueront une cellule à la fois au lieu de vous sauver (l'expression est d'Harcombe, la démonstration est sur son site), de vous forcer à faire 1 heure de fitness par jour plutôt qu'une simple promenade ou d'imposer à vos enfants les mythiques cinq fruits et légumes par jour plutôt que de respecter leurs goûts propres.
Le travail d'Harcombe sera un incontournable pour tout soignant, s'il s'avère qu'il est aussi enfermé dans des systèmes de croyance. Aucun système de croyance n'a jamais guéri personne. Des faits: oui.
Or, peu de mangeurs lambda ont envie de faire des recherches poussées, beaucoup font confiance au docteur. "Trust me I am a doctor" est le nom d'une émission télé britannique qui, contrairement au titre ("faites-moi confiance, je suis médecin"), signale que les docteurs ne sont pas infaillibles et pousse les citoyens à faire leurs propres recherches - au grand dam des dits docteurs, d'ailleurs, qui n'aiment pas beaucoup "docteur le net". On y retrouve un des frères van Tulleken dont il a déjà été question sur ce blog.
Si vous aimez que votre médecin fasse les recherches, ce qui se comprend, offrez-lui la chance de s'abonner ne fût-ce qu'un trimestre (17€) pour lire les rapports volumineux où ZH dépiaute la documentation internationale question nutri. Refilez-lui l'adresse: https://www.zoeharcombe.com/site-membership-options/
Depuis que nous avons des robots traducteurs automatiques, tout le monde peut lire couramment dans toute langue.
Harcombe dépiaute donc la littérature actuelle et passée autour de la nutri et de la santé. Dépiauter est un terme adéquat: en vraie fana de chiffres, elle relit une étude comme si elle faisait une pire-review (dixit Bérurier, pour "peer-review"). Habituée du fait, elle a arrêté de réviser les études de ses pairs, gratuitement, pour engraisser les journaux scientifiques; elle préfère le faire pour nous, chaque semaine.
Vous venez de voir passer une étude qui prétend que manger du chocolat prolongera votre vie, que la viande rouge donne le cancer ou que manger des fibres réduit de 20% le risque de développer un cancer: wait no more! Filez sur zoeharcombe.com, je gage qu'elle a étudié et déficelé avec brio ces annonces purement médiatiques.
Vous ne comptez pas sur votre praticien pour effectuer les recherches, mais vous n'avez pas le budget pour un an (55€?). Abonnez-vous pour un trimestre et choisissez un thème tous les deux jours: fibres, sel, viande rouge, graisses saturées, cholestérol, sport ("exercise"), obésité, régimes-minceur, jeûne intermittent, etc. Lisez 3-4 articles par jour sur chaque sujet. En un trimestre, vous aurez engrangé une masse d'informations prodigieuse pour vous autoriser à vous écouter, à sortir vos antennes.
Si j'animais encore les séminaires sur les audits nutritionnels (devenus "Profilage alimentaire" et menés avec maestria par Maya Dedecker ), j'inviterais mes élèves à procéder ainsi. Car ils auraient compris en quelques clics et lectures ceci:
1) Les publications académiques en nutri ne sont pas solides ;
2) L'évaluation par les pairs n'est pas adaptée à l'objectif visé ;
3) Les revues scientifiques sont une activité très lucrative ;
4) Les universités sont financées en fonction de leurs programmes ;
5) Il n'y a plus de vrais chercheurs en nutri;
6) Mais un narratif idéologico-marketing est martelé sans relâche dans les media;
7) En matière de littérature scientifique en nutri, les conflits et les préjugés l'emportent sur l'incompétence ;
8) L'épidémiologie nutritionnelle est médiocre si l'on veut tirer des conclusions utiles; les modélisations sont pires encore. Les RCTs sont rares et n'offrent rien qui puisse soutenir la doxa en nutri.
(liste adaptée d'un des billets ZH de septembre 2024
En un mot: https://www.zoeharcombe.com/site-membership-options/
Je vous invite à découvrir les formidables rapports d'études en nutri sur le site zoeharcombe.com. Vous voudriez vous faire une idée précise de l'intérêt de l'élégante plume de Zoe Harcombe (ZH ci-après)? Vous ne vous fiez pas qu'à mon avis et vous avez bien raison. Certains des billets y sont mis à disposition en libre accès : https://www.zoeharcombe.com/tag/open-view/
* il faut aimer comprendre les concepts en physiologie plutôt que de vouloir des recettes "que faire"?
* il faut avoir l'esprit critique, mais sur ce compte vous l'avez tous,
* il faut adorer les tableaux de chiffres qui permettent de produire ses propres déductions,
* il faut évidemment être amateur de recherches personnelles en matière de dogmes en nutrition.
Si vous répondez à au moins l'un de ces critères, vous vous régalerez. J'ai signalé ici en français une liste d'articles en libre accès, par thèmes, dont les titres sont traduits en français. La liste des articles gratuits sera mise à jour petit à petit, m'écrit ZH.
Il ne faut pas lire l'anglais couramment, les robots traducteurs font le boulot automatiquement désormais.
J'ai introduit la minisérie par une accroche "CO2 cholestérol même combat". L'un des articles en accès libre s'intitule "Votre taux de cholestérol: quelle est la précision du test?"-> .
Dans ce long article, ZH expose comment est calculé le « cholestérol », faux-ami courant puisqu’on ne dose pas le cholestérol en soi, mais certaines lipoprotéines qui transportent du cholestérol – certaines ? oui, car les autres sont évaluées par des formules, en français de tous les jours : évaluées au doigt mouillé.
Cet article est un beau cours de l'équivalent de 4 pages A4 pour qui ne connaît pas le sujet. Depuis que j’investigue les normes de santé, depuis mon propre cancer en 1998, je suis attentive à ce qui concerne le cardiovasculaire. En effet, dans ma famille, on meurt soit d’une crise cardiaque (les hommes) soit du cancer (les femmes) – et ce, dans chaque branche. Entre les deux, mon cœur balance… Je suis plus proche métaboliquement de mon père que de ma mère, d’où mon attention.
Depuis mes débuts de profane (je suis interprète de conférence de métier), j’ai énormément appris chez des pros assez didactiques pour que je les comprenne, comme le docteur Eades, comme des blogueurs de la mouvance Thincs.org (Réseau des Sceptiques de l’Hypothèse Cholestérol - dont le chercheur Uffe Ravnskov, e. a., leader des opposants à la théorie lipidique), comme le dr Tom Cowan ou Chris Masterjohn chez Weston Price Foundation. En 1994-2000, je ne connaissais pas encore ZH.
Résultats en gros : depuis 2000, je demande aux médecins de ne plus tester les taux de cholestérol, ça me coûte en volume de sang et en budget pour des données que je ne regarde même pas. Pour qui ne se satisfait pas d’un lancer de pierre à ma façon « résultats en gros », en route pour comprendre les paramètres dans https://www.zoeharcombe.com/2024/12/how-accurate-is-your-cholesterol-test/
Résumé de l'article par ZH:
* Cette note a été déclenchée à la suite d’une question d’un ami au sujet du test de cholestérol.
* Elle couvre l’importance vitale du cholestérol ; la différence entre les lipoprotéines et le cholestérol.Et pourquoi il n’y a pas de bon et de mauvais cholestérol.
* J'y explique ce que sont les principales lipoprotéines ; leurs tailles relatives ; ce qu’elles contiennent ; et d’où vient le concept de densité.
* La note définit les éléments constitutifs du test de cholestérol ; les différentes mesures utilisées aux États-Unis par rapport au Royaume-Uni, en Australie et au Canada ; et l’estimation que nous utilisons depuis 1972.
* Enfin, j'y couvre les principaux facteurs qui ont un impact substantiel sur le résultat du test de taux de cholestérol - des variations analytiques et biologiques suite à une exposition au soleil et aux à la consommation de biscuits Oreo.
* Espérons qu’à la fin de cette note, vous vous rendrez compte à quel point le test de taux de cholestérol est non scientifique et imprécis.
Lire le texte complet: https://www.zoeharcombe.com/.../how-accurate-is-your.../
Qui veut comprendre "le point cholestérol" en français sera comblé par l'un des longs exposés, détaillés et sourcés, de Bernard Bel sur son blog de veille scientifique. Ingénieur à la retraite, Bernard a les mêmes intérêts que moi, mais là où je fais des billets d'humeur (informés, mais je n'y pointe pas les sources, délibérément), Bernard fait un vrai travail de profane érudit en nutrition, investiguant à chaque fois un point précis de la doxa.
Lire tout l'article "Pourquoi diminuer le cholestérol ?"
ou des parties, comme Longévité des croyances
Mon voisin s'inquiète malgré tout de ses taux de cholestérol. Il n'est pas obligé de filer sur des statines. Je propose de lire nr 200 de The Arrow, la lettre hebdomadaire du dr Michael Eades. Même si on croit à l'hypothèse lipidique/cholestérol, càd qu'un taux élevé de "cholestérol" signale un possible incident cardiaque à venir, selon sa pratique, je le cite et je traduis: "l'alimentation est bien plus efficace que les statines pour normaliser les taux de lipides. J'ai constaté ce phénomène à maintes reprises au fil des ans. Bien que je n'aie jamais revu personne avec un taux de cholestérol total aussi élevé (que le cas qu'il décrit), j'ai vu de nombreux patients avec des taux de triglycérides extrêmement élevés, se chiffrant en milliers. Ces patients ont toujours répondu favorablement au régime pauvre en glucides."
Au passage, on rappellera que s'attacher aux "taux" de cholestérol dans l'alimentaire (éviter les jaunes d'oeufs, etc.) tient du mythe plus que des faits. Je partage un extrait de mon livre "Pour qui sonne le gras?", un de mes topos d'investigation - extrait qui complète les bonus du site officiel, en l'occurrence:
Mes recherches datent... La liste de livres que j'y mentionne est un peu vieille. Aujourd'hui, on dit "vieille", un liste datant de presque 20 ans. Le livre du docteur Michel de Lorgeril, en français, que j'avais lu à l'époque est un indémodable: «Dites à votre médecin que le cholestérol est innocent, il vous soignera sans médicament» . Il en a produit d'autres depuis, chez Souccar Editions.
Extrait (les "pages xx" entre parenthèses sont adaptées dans le livre papier)
Le mythe du cholestérol
Il a été démontré sérieusement que le fait « d’absorber ou non du cholestérol ne modifie pas à long terme la cholestérolémie » et que « le cholestérol n’est pas le responsable des maladies cardiaques ». À titre d’anecdote, le docteur Uffe Ravnskov (leader des opposants à la théorie lipidique) avait choisi de tester sur lui-même la théorie du cholestérol en consommant 59 œufs sur neuf jours. Son taux de cholestérol avait chuté de onze pour cent...
Le chercheur Marcel Arickx démontre dans son livre (page xx) les limites de la théorie lipidique. Je reformule. Vu l’échec de la proposition des chercheurs d’incriminer les graisses saturées dans les excès de cholestérol, ils se sont tournés vers la théorie d’un « mauvais » cholestérol (LDL) opposé à un « bon » cholestérol (HDL). Échec à nouveau : tournons-nous alors vers le LDL oxydé. Zut, réfuté par les études. Ah ben alors, c’est le LDL de petite taille qui fait des dégâts. Non ? Tu as bien vérifié ? Dommage... Mais enfin, c’est bien sûr, je viens d’y penser, ça doit être le Paroxisome Profileration Activated Receptor (PPAR). À chaque nouvelle proposition, échec ! Et si c’était l’hypothèse lipidique qui coinçait à la base ?
Selon les hérétiques de l’hypothèse lipidique, les accidents cardiovasculaires seraient plus liés à des excès de sucres, à des inflammations permanentes dues à un mode de vie incluant la malbouffe, à des multicarences en vitamines, à une mauvaise gestion du stress qu’à un mauvais choix de graisses, comme les trans.
Mary Enig, par exemple (page xx), pose l’hypothèse que ce sont les régimes modernes riches en huiles végétales hydrogénées qui sont à la source des maladies cardiovasculaires et des cancers.
Plus aucun nutritionniste bien informé ne propagerait encore l’idée qu’il faut éviter les aliments riches en cholestérol pour modérer son taux de cholestérol. Voir par exemple chez la diététicienne et nutritionniste Paule Neryat, pourtant très establishment (www.ligne-et-sante.com ou son livre « Les Vertus des Aliments »). Mais, bien que cela fait belle lurette que les spécialistes en nutrition se sont rendus compte de la vanité de cette manœuvre, les forces publicitaires sont à l’œuvre. Il ne se passe pas un jour sans qu’on nous rappelle sur papier, à la télé, à la radio qu’il faut manger « sans cholestérol »…
Orientée pragmatisme, je ne m’étends pas ici sur un sujet aussi spécifique et technique que l’hypothèse lipidique. Les livres mentionnés dans les pages qui suivent regorgent d’arguments, d’illustrations et de références réfutant la piste du cholestérol.
En route pour Votre taux de cholestérol: quelle est la précision du test? ou la liste des articles en libre accès chez Zoe Harcombe.