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Faute de glucose, le cancer du pancréas se nourrirait d'ARN (études in vitro)

12.7.2023 Bonne idée de réduire les sucres quand on soigne un cancer, mais ce n'est pas l'alpha et l'oméga des soins. C'est parce que la mitochondrie est asphyxiée (effet Warburg, connu depuis 90 ans +-) et non pas parce qu'on mange trop de sucre (croyance actuelle, amalgame de corrélation) que le mécanisme débloque au point de provoquer des tumeurs. Il faut donc arrêter l'asphyxie, en amont; les sucres ne sont pas seuls incriminés.

Au passage: le livre du dr Cowan sur le cancer et la nouvelle biologie de l'eau

Prévenir une rechute de cancer par la diététique

une vision selon les profils biochimiques


 

Bonne idée de réduire les sucres quand on soigne un cancer, mais ce n'est pas l'alpha et l'oméga des soins. C'est parce que la mitochondrie est asphyxiée (effet Warburg, connu depuis 90 ans +-) et non pas parce qu'on mange trop de sucre (croyance actuelle, amalgame de corrélation) que le mécanisme débloque au point de provoquer des tumeurs. Il faut donc arrêter l'asphyxie, en amont; les sucres ne sont pas seuls incriminés.

Lire "No Glucose? Pancreatic Cancer May Have a Ready Energy Alternative" juin 2023, NIH (chercheurs d'Harvard, du MIT et de l'Université de Lausanne, CH), où l'on découvre que, faute de glucose à disposition, la cellule cancéreuse utiliserait de l'uridine pour survivre - uridine qu'elle pompe dans l'ARN. Etude in vitro.

Je n'ai pas les outils pour dépiauter l'étude, mais elle est relayée par Stephanie Seneff @stephanieseneff twitter, qui a une grande rigueur d'analyse. Cette chercheuse ne produit pas dix tweets sur la littérature par jour, elle les sort au compte-goutte, alors qu'elle est un véritable explorateur de la documentation scientifique. Gageons qu'elle a pu étudier la méthodologie de travail.

Bref. Trouver comment l'asphyxie, la fermentation interne se produisent devrait être le centre des recherches de ce fameux "combat contre le cancer" annoncé à grand fracas par Nixon en 1971, avec les brillants résultats qu'on peut percevoir tous les jours, autour de nous: on fait désormais une tumeur comme on prend le bus dans ma génération de près de 70 ans.

J'ai été victime à 38 ans d'un cancer opéré, mais réputé grave et à rechute quasi garantie (merci la psychologie du praticien). J'ai 68 ans et je n'ai eu aucune rechute. Je suis convaincue (aucune preuve tangible, intuition) que la protection est due à l'hygiène de vie que je pratique, dont diététique - alors que je suis issue d'une lignée de cancéreuses jeunes.

Le recours unique à l'éviction des sucres en cas de cancer, basé sur une mauvaise interprétation des recherches de Warburg, a été la source d'une autre rumeur encore: pratiquer la cétogénique dans ces cas est inutile, la tumeur se nourrirait de cétones. A nouveau amalgame rapide, émis par des médecins (!) probablement étonnés que leur technique d'éviction des sucres n'était pas si miraculeuse, finalement.

Le fait qu'une cellule cancéreuse se nourrit de cétones n'a été démontré par la recherche que dans un cas très particulier de cancer. J'imagine que les médecins déçus par leur premier élan cétogénique ont fait un amalgame. Je n'ai d'ailleurs trouvé chez eux aucun lien vers une étude qui validerait leur hypothèse, énoncée comme certitude.

Je pense aussi qu'ils ont été victime de notre ère pointilliste: UNE méthode, UN médoc... Il est vain de pratiquer la cétogénique sans viser simultanément le calme inflammatoire et l'oxygénation cellulaire profonde, ce qui implique diverses pratiques et le recours radical à des sources alimentaires bio. Ceci est mon avis de malade (de naissance) qui a connu un épisode de cancer il y a 30 ans, malade qui observe avec attention toutes les voies efficaces pour éviter les rechutes.

Au passage, info pour mes copines atteintes, les quelques études qui ont pu démontrer l'effet bénéfique de la cétogènique en cas de traitement de cancer (la diète magnifie la puissance des traitements) ont traité de personnes victimes d'une première apparition de cancers. Pas de victimes de rechutes. Si vous aimez la cétogénique , pratiquez-la en cas de rechute et de nouveaux traitements. Si vous n'êtes pas naturellement attiré, vous vous imposeriez une double peine.

(...) "toutes les voies efficaces pour éviter les rechutes" : ce n'est que la dixième fois que je le répète (c'est l'âge), mais parmi ces voies, les chimios et les radiothérapies sont les cancres de la classe. Il faut tourner le regard vers d'autres possibles.

Pour qui serait intéressé par un exposé rationnel, documenté, succinct et clair, des techniques et pratiques réellement efficaces en cas de cancer, j'invite à lire le livre du dr Tom Cowan (voir présentation): "Cancer and the New Biology of Water". Existe en kindle. J'achète les livres de Cowan en anglais en version papier: cartonnés à l'ancienne, solides, superbe papier. Un plaisir!

Dans ce livre, il rappelle l'importance de comprendre le 4ème état de l'eau, nouvelle approche de la biochimie médiatisée par Gerald Pollack - que je résumerai sous peu, dans un ton profane


Je n'ai pas trouvé d'extraits sur le blog de Cowan. Direction Ma Zone pour "lire l'échantillon": https://www.amazon.fr/Cancer-Biology-Water-Thomas-Cowan-ebook/dp/B07XF4LP9Q

 

Extrait - sommaire:

 



 

En attendant que la recherche contre le cancer s'intéresse enfin aux modes qui permettent d'arrêter l'asphyxie de la cellule, nous, profanes, pouvons nous fier à des techniques naturo simples, qui ont fait leur preuve sur le terrain pour éviter une rechute dans la plupart des cas.

Quant à prévenir un cancer plutot qu'une rechute, je ne connais aucun praticien qui puisse démontrer l'efficacité de sa pratique, pour des raisons techniques stats évidentes. Contentons-nous de mettre toutes les chances de notre côté, en nous fiant aux paramètres utiles pour éviter une rechute. S'ils ne sont pas garantis efficaces, ils ne peuvent faire que du bien. Ce sont des pratiques naturo avérées. Mon discours diffère de celui des naturos pur jus en ce que j'envisage le contexte de la personnalisation selon l'état général, le profil biochimique et les élans: "on fait ce qu'on peut avec son petit possible".

Je détaille cette approche dans le dossier "Prévenir une rechute de cancer par la diététique, une vision selon les profils biochimiques", encore en brouillon, dont je partage le pdf à qui me le demande. Quelques brouillons préalables ici

CV du docteur Cowan

J'ai déjà mentionné ce médecin . Présentation de l'éditeur pour son livre "Human Heart, Cosmic Heart: A Doctor s Quest to Understand, Treat, and Prevent Cardiovascular Disease" - traduit par mes soins:

"Thomas Cowan était un jeune diplomé de Duke Université; brillant, sceptique et déjà déçu du capitalisme industriel lorsqu'il a rejoint le Peace Corps américain au milieu des années 1970 pour une tournée de deux ans au Swaziland. A cette occasion, il a découvert le travail de Rudolf Steiner et de Weston A. Price, deux hommes dont les idées le fascineraient et le défieraient pendant des décennies.

Autant attiré par l'art de guérir et repoussé par la manière dont la médecine était et continue d'être pratiquée aux États-Unis, Cowan, revenu du Swaziland, s'est formé à la médecine. Il a ouvert un cabinet dans le New Hampshire et, plus tard, à San Francisco. Pendant des années, alors qu’il élevait ses trois enfants, subissait le contrecoup du divorce et luttait contre une maladie cardiaque, il est resté intrigué par le travail de Price et de Steiner et, en particulier, par l'affirmation provocatrice de Steiner selon laquelle le cœur n’était pas une pompe. Déterminé à pratiquer la médecine de manière à favoriser la guérison, Cowan s’efforça de comprendre si la prétention de Steiner pouvait être vraie. Et si Steiner avait raison, qu'est ce alors que le cœur? Quel est son vrai rôle dans le corps humain?

Dans ce récit profondément personnel, rigoureux et captivant, le Dr Cowan présente une affirmation audacieuse: non seulement Steiner a raison de penser que le cœur n'est pas une pompe, mais notre compréhension que la maladie cardiaque trouve son origine dans les vaisseaux sanguins est fausse. Ce malentendu flagrant, avec ses médicaments et ses chirurgies à risques, est la raison pour laquelle la maladie cardiaque reste la cause de décès la plus courante dans le monde.

Dans son livre, le Dr Thomas Cowan présente une nouvelle façon de comprendre l’organe le plus central du corps. Il propose un nouveau regard sur ce que signifie être humain et sur la meilleure façon de prendre soin de soi et de l'autre. "


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