5.7.2023 Je documente ici en quoi je peux me permettre de critiquer en douceur les suggestions du dr Marik (dernier billet) de pratiquer le jeûne pour éliminer la spike vaccinale. Ce billet est publié dans mon chapitre "Choisir l'assiette selon son profil", une voie pour que le mangeur arrive enfin à s'écouter, qu'il tempère son envie naturelle de suivre aveuglément la parole du Père Symbolique qu'est le médecin.
Le premier jet de ce billet était sur fb et non sur mon compte vk, car j'y traite d'une technique diététique, sur un ton de profane qui s'adresse aux profanes (vk reste un compte politique). L'objectif est de proposer un autre regard, pour les victimes spikées qui voudraient s'en sortir. Ce billet faite suite à "Se protéger de la spike, par le dr Marik: regard latéral d'une profane éclairée"
Je comprends tous les médecins qui nous proposent des stratégies pour décomposer la spike, qu'elle soit virale ou vaccinale. Virale: c'est facile, la prise des médicaments efficaces qui furent interdits pendant 2 ans, donne un résultat probant. Vaccinale: c'est plus malaisé, car le principe-même de ce vaccin est qu'il fait produire de la spike en permanence à l'organisme.
Pour une personne victime d'EI du vaccin ("vaccine-injured" en anglais), il faut donc trouver une autre technique que le classique "prenez des antiinflammatoires et de la vitamine C". L'utilité d'appeler les pompiers quand le pyromane est toujours sur les lieux est assez vaine, ne trouvez-vous pas?
A ce sujet, je relaye un post du Dr Lesgards, que j'admire par ailleurs, mais qui fait ici preuve de "sachance malvenue" (le grand défaut des médecins, omniscients): Dr JF Lesgards Marseille @marseille_jeff 3/7/2023 " Attention à ces histoires de jeûne, ça peut être risqué pour la santé, surtout en été ! La vraie voie pour contrer les effets secondaires du vaccin c'est de bloquer l'inflammation avec des anti-inflammatoires et des antioxydants."
On passe sur l'avis au doigt mouillé sur le danger du jeûne de 48 heures (?) "surtout en été" (?), mais on voit ici le réflexe du médecin conventionnel typique: ne pas s'adresser à la source, mais aux conséquences. Au passage, je rappellerai à tous les amateurs d'antioxydants les grands succès du dioxyde de chlore dans la chasse au virus; or ce produit est hautement pro-oxydant. La litanie des "pro-oxydants" signale simplement que l'interlocuteur ne comprend pas la biochimie de base. Moi non plus, mais je fais confiance à une brillantissime Stephanie Seneff, chercheur MIT, qui peut exposer en détails tous les mécanismes en question. Sans répéter des mantras convenus.
Bref, Marik & Cie (médecin dont j'ai déjà relayé le discours hier) proposent des techniques pour "se dévacciner". Le terme est de moi, aucun scientifique sérieux n'oserait l'employer. Mais il est si parlant que, profane, je peux l'utiliser.
Se dévacciner ici consiste essentiellement à rompre le cycle infernal de production de la spike, qui dure chez certains vax depuis deux ans. Il a fallu des chercheurs indépendants pour pouvoir démontrer cet effet, alors que les producteurs et leurs délégués commerciaux (càd nos gouvernants et l'OMS) nous annonçaient que, primo, l'injection restait dans le muscle et deuxio, la production de spike s'arrêtait après 2 semaines. Je répéterai ad nauseam que le code publié par Pfizer BioNtech montre clairement une boucle informatique infinie, ce qui signale une production infinie de spike. Bourde de codage majeure. J'ai relayé l'informaticien qui expose cela en vidéo déjà en 2021.
Or, les techniques suggérées par Marik et al. reposent sur des postulats. Si je me réfère à des médecins classiques, pour certains cas, c'est justement par fatigue face à la naturopathie, qui est souvent efficace sur le terrain, mais qui a tendance à fonctionner sur postulat uniquement. Si la médecine classique s'y met!
Je sais bien qu'on est perdus aujourd'hui, surtout si l'on veut sauver ce monde en déroute. Mais c'est dommage de promettre des lendemains qui chantent, sur la base d'éléments très aléatoires.
Comment puis-je annoncer des postulats? Dans le billet précédent, j'écrivais à propos de la vidéo de Marik: "Tous ces conseils sont exposés sans aucune source, sans référence à des études que Marik aurait suivies". J'ai donc cherché une de ses publications.
Je décode comment une profane peut lire des articles, en particulier "Strategies for the management of spike protein-related pathology" par Halma et al (dont Marik et Lawrie) - https://www.mdpi.com/2076-2607/11/5/1308
Je me concentrerai sur leur proposition de jeûne intermittent ou jeûne de 48h (le jeûne intermittent ou JI consiste à ne manger que dans une plage horaire de 6 à 8h par jour, et à jeûner le reste du temps). Oublions pour l'instant tous les médocs et compléments qui sont conseillés, j'ai évoqué le sujet dans mon billet https://www.taty.be/choisir/biohacker2021_19.html.
Je cherche "fasting". Les auteurs se réfèrent à plusieurs sources, qui ne me persuadent pas, alors que je suis une fervente adepte du jeûne. Pourquoi? Parce que, spikée moi-même, j'ai testé ces différentes formes de jeûnes en plus de diverses cures alimentaires pour me débarrasser de ce poison. En vain, jusqu'à ce que je découvre que l'ivermectine faisait ce travail pour moi. Imaginez que mon corps est déjà habitué à ces jeûnes, et qu'il n'a pas pu éliminer la spike. Qu'en s era-t-il des personnes dont l'organisme découvre tout à trac ces techniques?
Je suis un cas de figure atypique, car je suis victime de shedding à répétition: à chaque contact avec un vax covid, je refais une crise de paralysie. Je ne peux remarcher qu'en doublant la cortisone et en prenant de l'ivermectine (3 à 6mg par jour pendant 2 jours). Depuis qu'avec mon médecin on est sur la piste du shedding, depuis que je documente les crises et que je prends de l'ivermectine (sans HCQ), j'ai vécu 8 épisodes de contamination et de sortie de mon lit grâce à l'ivermectine et double dose de cortisone (ce qui fait un minimum: de 2mg habituels, je passe à 4mg pendant deux jours). Aucune sortie du lit lorsque je n'ai pas pris l'ivermectine.
Mon cas n'est qu'anecdotique, mais j'ai lu tant d'études qui suivaient un seul cas!
Ne fut-ce que par l'expérience sur le terrain, je suis convaincue que le jeûne de 48 heures ou le jeûne intermittent peuvent être bénéfiques, pour quasi tous les profils. Mais affirmer qu'on va ainsi éliminer la spike? C'est un peu léger, jeune homme.
En cherchant "fasting" dans leur publication, j'ai donc trouvé des références à certaines études, que je vais consulter:
173: "Single Amino Acid Arginine Deprivation Triggers Prosurvival Autophagic Response in Ovarian Carcinoma SKOV3" https://www.hindawi.com/journals/bmri/2014/505041 "In this report we demonstrate that single amino acid arginine deprivation triggers profound prosurvival autophagic response in cultured human ovarian cancer SKOV3 cells".
Chacun son approche de "la science", mais je ne peux confier mes mitochondries à une étude qui élabore un potentiel mécanisme, sur la foi d'expériences en boite de Petri, où l'on cultive des cellules hors tout, hors sol. Cette étude est un bon point de départ pour pouvoir étudier ensuite le même mécanisme in vivo, dans l'humain entier, et pas dans un morceau qu'on a extrait.
Cette étude n'est PAS une démonstration que l'autophagie est amorcée par la privation d'arginine, chez tous, dans toutes les situations.
170 & 172. Je m'économise du temps de recherche dès que je lis comme auteur "Longo": on peut oublier toutes les publications de Valter PinocchioLongo. Voir le démontage précis et documenté de ses approximations, si pas mensonges, chez Bernard Bel. https://lebonheurestpossible.org/le-regime-de-longevite/
Un auteur si peu rigoureux dans une publication grand public ne peut pas être fiable dans sa production scientifique.
171. "The effect of fasting or calorie restriction on autophagy induction: A review of the literature" https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S1568163718301478
Ici, il faudrait un étudiant qui aurait la patience d'aller étudier la méthodologie de chaque étude revue dans cet article. Je n'ai pas envie d'y passer du temps.
174. "Association of periodic fasting with lower severity of COVID-19 outcomes in the SARS-CoV-2 prevaccine era: an observational cohort from the INSPIRE registry" https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/36619318/
L'étude démontre que les personnes qui étaient habituées à pratiquer le jeûne intermittent ont mieux réagi à la maladie, en hopital, que les autres. Cela n'augure en rien de l'effet du jeûne sur une personne qui débarque, en cours de maladie. Il se fait que le JI augmente les défenses immunitaires naturelles, mais comme toute technique douce, ce mécanisme met du temps à produire ses effets.
Je ne continue pas le petit jeu ur les autres études sur le café, les flavonoides, etc. On a compris ici que les auteurs pratiquent le délicieux cherry picking: ils sélectionnent dans la vaste littérature scientifique les études individuelles qui confortent leur point de vue. On ne peut leur en vouloir, tout le monde le fait. Depuis que je suis active en nutrition, 1996, je suis frappée de ce que la plupart des lecteurs se limitent à lire l'abstract d'une étude et ne vont pas dépiauter les références citées. Le résultat donne souvent un tout autre éclairage.
Comme on vient de le voir, il ne faut pas être biochimiste pour se faire un avis. Le discernement ne tient pas à la seule technicité.
Mon pitch: les études citées se réfèrent à l'autophagie. En naturologie, on se félicite qu'enfin la recherche classique s'y intéresse, vu que les naturos la pratiquent depuis plus de cent ans, avec succès, mais sans en comprendre les fondamentaux. Comment un esprit rigoureux peut-il plaquer un processus d'autophagie protéique sur un élément très bizarre, que le corps apparemment ne reconnaît pas comme tel (la spike), sans étude clinique précise, ni en culture de cellules ni sur l'humain?
TOUTES les preuves avancées par ces auteurs ciblent des mécanismes anti-inflammatoires généraux (comme l'autophagie). AUCUNE ne peut démontrer que l'autophagie va décomposer la spike... Jeûner dans ce cas précis équivaudrait à prendre de la cortisone comme anti-inflammatoire, tout en laissant la spike continuer à allumer des feux à droite et à gauche.
AUCUNE ne porte sur les effets du jeûne intermittent , alors que c'est la technique prônée avec beaucoup d'autorité par Marik & Cie.
J'aimerais que les médecins qui suivent les blessés du vax documentent leurs résultats, sur le terrain, plutôt que de nous soumettre des listes longues comme le bras de médicaments et de compléments alimentaires. Combien de personnes sont guéries par leur traitement X ou Y? Ou vont mieux? Dans quel délai? Faute de cela, nous sommes dans le postulat pur.
Ce n'est pas un de mes passe-temps de moquer les intentions de tous ces médecins de la FLCCC et consorts (comme https://worldcouncilforhealth.org/resources/spike-protein-detox-guide/). Je veux simplement proposer un autre regard, pour les victimes spikées qui voudraient s'en sortir.
On attend impatiemment des études précises sur l'élimination de la spike, in vivo et pas in vitro. En attendant, je n'ai que mon cas perso à partager. Selon la FLCCC, il existe des répondants et des non-répondants à l'ivermectine, sans qu'on puisse déterminer à l'avance qui est l'un ou l'autre. Si vous avez la chance d'être un répondant comme moi, faites une cure d'ivermectine, en la doublant de toutes les bonnes techniques anti-inflammatoires, comme le jeûne, et stimulatrices de l'immunité naturelle, comme les plantes habituelles.
En une semaine, vous serez fixé: positif ou neutre. Si vous êtes non-répondant, comme les deux copines victimes du vax à qui j'ai proposé une cure d'ivermectine, on cherche encore une autre solution. Peut-être la nattokinase? L'artemisia annua?
On remercie tous les médecins qui primo reconnaissent les dégâts spike chez certains et qui secundo proposent des solutions, mais je voudrais modérer leurs élans: soyez plus prudents dans vos affirmations, utilisez le conditionnel. "Nous pensons que..." "Il se pourrait que..."
NB. Pour les pros qui seraient curieux de l'approche de Marik & Cie, ils ont publié en juin 2023 une autre étude "Exploring Therapeutic Applications of Autophagy in Spike Protein-Related Pathology" https://www.preprints.org/manuscript/202306.1306/v1