Chercher la densité nutritionnelle plutôt que de potentiels agresseurs
30.4.25 Poum, poum! Elle tape indéfiniment sur le clou. Arrêtez de suivre des protocoles compliqués, transmis par des influenceurs ou gourous anti-chti et anti--brol. Trois simples clefs pour une assiette équilibrée et prometteuse de santé, dans une étude publiée par le prof' Leroy.
"Nourritures vraies"
nouvelle édition 2021
Poum, poum! Elle tape indéfiniment sur le clou. Arrêtez de suivre des protocoles compliqués, transmis par des influenceurs ou gourous anti-chti et anti--brol.
Trois simples clefs pour une assiette équilibrée et prometteuse de santé:
1/ Éviter de gâcher la satiété avec des produits ultra-transformés
2/ Priorité aux aliments riches en nutriments (protéines, minéraux, vitamines, micronutriments divers)
3/ S'inspirer de régimes traditionnels éprouvés - les adapter selon les goûts et les besoins individuels
Quiconque vous pousse à surdoser en poisson, ou en huile d'olive ou beurre, ou en soja ou, à l'inverse à virer les produits laitiers ou la viande et le beurre (la liste est longue!) ne fait que vous transmettre ce qui LUI a fait du bien. Adaptez!
Pour de beaux témoignages de la réussite de cette pratique basée sur la densité, voir le compte X de Marty Kendall qui suit des centaines de clients depuis des années avec ce protocole, et avec succès. J'ai déjà relayé son travail à plusieurs reprises, Gabriella Tamas en a fait un long article.
Lire à ce sujet le dernier papier de Leroy et al, dont l'image ci-dessous est extraite (traduite par robot) "A framework for adequate nourishment: balancing nutrient density and food processing levels within the context of culturally and regionally appropriate diets" (dans Animal Frontiers, Volume 15, Issue 1, February 2025 https://doi.org/10.1093/af/vfae032)
J'attends une réponse de prof' Leroy sur la zone rouge en bas à droite du high density low processing, qui me semble contradictoire. C'est le lot des dépiautages d'études scientifiques, qui ne peuvent que se baser sur des chiffres. J'émets l'hypothèse que cette zone concerne les régimes basés sur de l'animal exclusivement, sans part végétale, et sur des pratiquants qui tiennent ces diètes extrêmes à temps plein. Or, il y a peu d'études sur ces modes.
Ajout mai: Réponse du prof' Leroy à ma demande, merci à lui
Il confirme mon hypothèse mais l'exprime en termes choisis, normal, c'est un chercheur. Ma traduction de son original en anglais:
"La « haute densité » d'un régime alimentaire implique généralement des quantités très élevées d'aliments d'origine animale (~niveau trophique des animaux) ; cela signifie probablement que les sujets mangent mes quantités élevées de viande rouge, de graisses saturées ... Les facteurs de risque sont faibles et nous ne savons pas vraiment ce que cela signifie (s'il s'agit ou non d'un artefact dû à des facteurs de confusion), mais il est probable que le contexte dépende à la fois des vulnérabilités individuelles et du contexte alimentaire/de style de vie : par exemple, certaines personnes accumuleraient trop de fer, ce qui est toxique, tandis que d'autres s'en sortiraient bien. Ce régime peut également voler la place pour les plantes et leurs micronutriments typiques (voir, par exemple, https://mdpi.com/2072-6643/17/1/140). D'un autre côté, certaines personnes bénéficieront d'avantages métaboliques en se déplaçant dans ce domaine, qui présente donc un potentiel thérapeutique (maladies intestinales, résistance à l'insuline, conditions inflammatoires, ...). J'espère avoir répondu à votre question."
NB. Niveau trophique: position dans la chaîne alimentaire, j'ai dû vérifier 
Par ailleurs, je fais partie des mangeurs qui, en cas d'inflammation, se remettent très vite sur pied en ne mangeant *que* des sources carnées et des graisses saturées. Je n'ai pas eu besoin d'études scientifiques pour découvrir que c'était mon profil, soit "Tarass Boulba", j'y suis arrivée pas-à-pas. Pas besoin de tests sanguins non plus, en vue de contrôle, vu que je ne crois même pas à ces résultats, répétitivement erronés dans mon cas.
Ce régime est d'ailleurs le seul qui, hors maladie, me permette de supporter l'electro-smog, en particulier la présence d'un wifi trop proche - faute de quoi je perds toute énergie, mes oreilles se bouchent et je ne vois plus clair.
Mais mais mais... je ne le pratique que par cures de 2 à 15 jours (mon max': trois mois il y a quelques années, en mode de test). Aucune des diètes extrêmes du moment, que ce soit la carni, la céto ou la végane, n'est tenable à long terme sauf si
* vous faites partie des bienheureux qui ont été super bien nourris dans l'enfance
* vous utilisez aujourd'hui plein de compléments alimentaires
* vous faites du sport intensif régulièrement
NB. J'aimerais une réponse de pro à cette observation que la pratique du sport intensif semble contrebalancer les défauts de mauvais choix alimentaires - mon hypothèse de profane est que la réponse serait dans le 4ème état de l'eau. La chaleur et les échanges de flux lors de sports intensifs restructureraient l'eau en sa forme optimale, informée et cristalline, propre à gérer au mieux l'immunité entre autres. Hypothèse!