Billet inclus dans le dossier "Le circus virule (ou ce que le covid-19 est venu nous dire"), amorcé début 2020. Répertoire "non-food" de ce site. Je mets ma casquette de Jiminy Cricket, comme pour le dossier à charge contre les Gafam. Je transfère certains des billets écrits en brouillon sur fb pendant le confinement. On les retrouve via le sommaire.15.4.2020 Voilà 3 semaines que je retourne ces questions sans trouver de raison valable : qu’est-ce qui a fait paniquer les gouvernements ? Et pourquoi le confinement ?
Voilà 3 semaines que je retourne ces questions sans trouver de raison valable : qu’est-ce qui a fait paniquer les gouvernements ? Et pourquoi le confinement ?
A ce stade, j’ai peine à comprendre que l’on soit si nombreux à accepter les mesures d’écrasement de la population. Qu’on soit restés figés dans la sidération au début, quoi de plus normal. Mais après dix jours, les cartes étaient plus claires.
Inversion de la réalité permanente : par leurs discours, par leurs relais médiatiques comme les radios, les autorités culpabilisent le péquin dans cette crise : vous ne montrez pas assez de solidarité, voyons… Alors que dès le départ, les choix erronés ont été de leur ressort propre. Quel journaliste fera l’historique de cette erreur monumentale ? Cela fait au moins quinze jours que l’on sait que le virus n’est pas plus dangereux qu’un autre ( il est très contagieux certes). Les morts qui sont annoncés depuis le début, en Italie, sont en nombre disproportionné par rapport à la virulence réelle.
Primo, ce sont les personnes très âgées et affaiblies par des comorbidités. La logique pure voudrait que l’on ne confine donc que cette portion de la population, pour la protéger.
Secundo, personne n’a encore exposé clairement les critères de décompte des morts : comment savoir s’ils sont morts du covid ou simplement, par hasard, porteurs du covid. Etait-ce d’ailleurs bien le covid-19, ou un autre des virus corona (vu l’imprécision des tests) ? Ne seraient-ils pas morts à cause d’un traitement mal choisi? Car l’on sait que les antiviraux classiques sont très toxiques, en particulier pour les pathologies qui sont précisément celles des victimes les plus touchées par le virus. On vient aussi de découvrir que la solution d’intubation était non seulement inadaptée, mais même toxique vu que l’effet secondaire de la maladie est de bloquer le transport d’oxygène par les globules rouges (et non une détresse respiratoire simple).
Tertio, même si l’on acceptait que le virus est très agressif, ce qui est une fiction pour la toute grande majorité de la population, on dispose désormais de solutions, comme celles du professeur Raoult, du dr Sandro Gianni ou du dr Sabine Paliard-Franco (Chabons en Isère), aussi efficaces les unes que les autres.
Au surplus, si l’on lie le déconfinement à des tests généralisés, a-t-on seulement fait valider ces tests ? Les tests sérologiques indiqueraient probablement l’immunité face à covid19 ET à d’autres coronas. Quelle valeur ? On comprend qu’on nous assène que l’immunité n’est pas garantie, qu’on peut retomber malade (tiens, c’est possible ?), si les tests de base ne sont pas fiables.
Grande confusion aussi sur l’utilité des masques, de la part des gouvernants. Confusion ? Ou embrouillamini délibéré ? Car si la population porte des masques, elle pourrait sortir du confinement, voyez.
Quel guêpe les a piqués pour qu’ils préfèrent passer pour des incompétents que de trouver des solutions pour leur pays ?
Nous jouons dans une pantalonade qui ne fait rire personne. Au début, on a tenté de prendre notre mal en pas-science, on a partagé des blaguounettes par courriel ou réseau interposé. A ce stade-ci, il me semble que seule la rage surnage. Contre les décideurs, et contre les manants collabos qui hurlent au fou quand on ose aller se promener. Mais n’ont-ils donc pas de cervelle, ces petits kapos ? C’est ahurissant de déceler les délateurs possibles sur les réseaux.
Pantalonade comme cet « aplatissement de la courbe » qui nous a été seriné dès le début, qui n’a aucun sens et qui n’a jamais été avancé dans les autres épidémies. Ne me dites pas que je suis la seule qui ne supporte pas qu’on la prenne pour une idiote ?
Les épidémies durent d’habitude 6 à 10 semaines. Les prolonger artificiellement en confinant toute la population doit avoir d’autres fonctions que celle d’écreter la courbe, ce mantra qu’on n’en peut plus d’entendre. « Mantra » car irrationnel.
En outre, nous confiner empêche le développement de l’immunité de groupe, ce qui permet de nous promettre une seconde vague de contamination, si pas une troisième. Ce qui revient à promettre un second confinement. Allez, ne nous refusons rien : un troisième aussi.
Prolonger le confinement ne sert qu’à épuiser les forces psychiques du peuple, car les gouvernants ont vite vu leur bévue. Je n’ose imaginer qu’ils sont plus bêtes que moi. Ils ont été mal conseillés et, plutôt que s’excuser, ils veulent nous mater, qu’on n’aie même plus les ressorts pour les remettre en cause à la libération, pire : qu’on les remercie quand ils nous rendront les droits qu’ils nous ont volés.
On reconnaît aux autorités des circonstances atténuantes. Elles ont paniqué au début, car les structures hospitalières qu’ils avaient démontées petit à petit risquaient d’être submergées. On a bien vu en France qu’il n’en était rien, puisque les cliniques privées, qui se proposaient pour soutenir l’effort, n’ont pas été utilisées. Les capacités submergées sont donc un mensonge. Le matériel manquant ? Ce n’était pas un souci, puisque des industriels français se sont proposés dès le début pour lancer des lignes de production (de masques, de respirateurs), leur offre a été refusée. Loic Le Floch Prigent l’a indiqué assez rapidement par voie de presse. Qu’on ne vienne pas me dire que des industriels belges n’ont pas eu le même mouvement patriote. Et que le gouvernement a aussi refusé cette aide.
Voyez : le scénario de panique n’aurait pas eu lieu d’être s’ils avaient accepté ces aides. Au contraire, on aurait pu finir par resserrer les rangs des citoyens en un sentiment national. Mais non, il faut plutôt entretenir la délation, la méfiance, la culpabilité (qu’on peut tuer quelqu’un à simplement faire du jogging). C’est une façon subtile de détisser les liens d’une nation - ce qui ne profitera qu’aux mondialistes, à la Attali ou Kissinger, ceux qui veulent un gouvernement mondial et qui le chantent depuis plus de dix ans. Or, qui ne croit plus en son prochain est prêt à se lier avec n’importe qui. Finement amené, les gars. L’histoire dira s’ils auront gagné.
Sur quoi me basé-je pour toutes ces affirmations ? Pas sur les media classiques. Qui peut encore se fier aux données transmises par nos journaux nationaux ? Leurs unes ressemblent tellement à un organe de propagande que l’on chercherait en vain la dignité perdue de ces journalistes. On se rafraichit la mémoire, chers cinquantenaires et plus : on se retrouve à regarder les nouvelles avec autant de gêne que lors des deux guerres du Golfe en 1991 et 2003. Les news étaient un mélange de discours martiaux et d’images floues, distribuées par le Pentagone. On avait honte pour les journalistes, à l’époque. Ici, ça nous reprend.
Je remercie au passage les médecins et les experts qui font leur travail de recherche et les partagent sur les réseaux sociaux comme twitter. A ce stade-ci de nos connaissances, par exemple, « les patients avec des symptômes modérés ne nécessitant pas une hospitalisation constituent probablement non 80% mais plutôt de l’ordre de 98% des patients Covid19 » (le dr Claudina MICHAL-TEITELBAUM sur @MartinFierro769. Il n’y a donc pas lieu de paniquer.
S’il fallait démontrer qu’il y a volonté des autorités de tordre le cou à la réalité, on choisira un exemple parmi les cent et uns qui nous sont disponibles : un graphique de l’INSEE française, comparant la virulence du covid19 avec la grippe de 2018-2019. Ils ont choisi de comparer deux mêmes semaines, alors qu’en cette semaine de mars 2019, la grippe était en fin de courbe. Ce sont des pros, ce n’est pas une distraction, c’est un travesti de réalité délibérée, dans le but d’effrayer le bon peuple.
A part le matage du peuple, le seul objectif du confinement : nous faire patienter jusqu’à ce qu’on trouve un vaccin ou un médicament antiviral autre que la chloroquine, qui est vraiment trop peu chère à l’achat. On savait nos gouvernants très impliqués dans l’industrie, mais on ne savait pas qu’ils prenaient leurs ordres chez les industriels de la pharmacie. Il n’a échappé à personne qu’une véritable campagne médiatique est organisée contre le protocole du professeur Raoult, cela sent son plan média à fond. Bé oui, son médicament coûte 12€ là où les autres promesses coûtent dix fois plus cher.
D’autres que moi doivent être étonnés de nous voir vanter à toutes les pages du net la promesse d’un médicament. Suis-je si peu informée ? Mon médecin m’a toujours dit qu’il ne pouvait me donner aucun médicament pour la grippe, que seul le repos, la fièvre bien contrôlée et une diète légère m’aideraient. Il garde les antibiotiques à disposition s’il craint une surinfection. Et tout d’un coup, cette grippe mérite un antiviral comme s’il s’agissait du SIDA ?
On comprendrait qu’on réserve le médicament aux patients ayant des difficultés respiratoires ainsi qu’aux patients à haut risque. Mais donner des antiviraux à tout le monde ? Cela n’a de sens que si ce sont des investisseurs en produits pharma qui conseillent les autorités.
Le confinement est tellement efficace qu’au 13/4 le worldometer indique 337 morts par million en Belgique, 131 pour la Suisse et 91 pour la Suède (deux pays dont les mesures sont bien moins strictes). Je ne prends délibérément pas les chiffres du Japon ou de Singapore, car on me rétorquera « les masques ».
Difficile de comprendre qu’on continue cette politique d’enfermement des forces vives de la nation. Encore plus difficile pour moi de comprendre pourquoi les partis de l’opposition, les députés, les contre-pouvoirs habituels ne posent pas les questions similaires aux miennes. Comme le font déjà des Américains, par exemple. Je pense à Jensen, ce sénateur républicain, médecin de formation, qui interroge l’hypocrisie des statistiques : le ministère de la santé américain compte officiellement dans les morts du covid-19 tous ceux qui meurent diagnostiqués avec le covid, même s’ils meurent d’une crise cardiaque ou d’un accident de voiture. Je pense à l’ex-sénateur Ron Paul, ancien candidat libertarien à la présidence, qui tous les jours publie des articles remettant en cause les prédictions apocalyptiques de Fauci.
Suis-je la seule à ne pas comprendre pourquoi notre ministre de la santé a publié un arrêté interdisant l’utilisation des tests sérologiques dont nous disposions en mars ? Sur le prétexte que « le profane confondrait » (http://www.ejustice.just.fgov.be/eli/arrete/2020/03/17/2020040686/moniteur). Car il est courant que le profane aille commander en pharmacie un test sérologique, n’est-ce pas. Je ne vois comme fondement à cette décision que le fait suivant : si l’on démontrait qu’une belle proportion de nos compatriotes sont déjà contaminés, sans symptômes, l’immunité de groupe serait invoquée et alors, oh alors, horreur : on pourrait sortir de notre assignation à résidence.
Quelle est l’utilité fondamentale de la distanciation physique (je refuse le terme « distances sociales »), si ce n’est d’installer une méfiance entre les citoyens, un éloignement, un morcellement du tissu social ? L’utilité d’interdire de s’arrêter sur un banc dans un parc même en compagnie de son conjoint, mais l’injonction de bouger ? On dirait des discours de matons dans une prison, et non des conseils avisés de parents protecteurs.
Qui comprend pourquoi on peut continuer à s’approvisionner dans des grandes surfaces et pourquoi les petits marchés locaux sont fermés ? Marchés où l’on aurait pu garantir la même distanciation. « Alors, c’est le règne de la débrouille, des producteurs organisent des tournées « sans contact » avec une logistique chronophage, des frais de transports et parfois du personnel supplémentaire alors que la main d’oeuvre manque cruellement. « C’est la double peine ! Nos agriculteurs et maraîchers étaient déjà sous pression avant la crise liée au Covid-19 et cette crise nous montre à quel point il est important de préserver une agriculture locale et de qualité », s’indigne Anne Kelleter, députée Ecolo au Parlement de Wallonie.” Source : https://ecolo.be/covid-19-un-boulevard-pour-lagro-alimentaire-au-detriment-de-nos-petits-producteurs
Le confinement prolongé, les ressources essentielles sont mises à mal. Comment le gouvernement pourra-t-il nous garantir un approvisionnement sain en sources vitales, dans quelques mois : l’alimentaire, les médicaments, de quoi se chauffer…
J’ai la rage qu’on suicide notre pays sans raison, qu’on bousille l’avenir de nos enfants, sans autre raison qu’obéir à des liens économiques avec les firmes pharmaceutiques. J’ai beau savoir que l’état est mort depuis quelque temps, je peste.
Pour les curieux, il n’y aura pas de remise en cause des gouvernements demain, car il n’y aura pas de lendemain. Les mesures autoritaires vont être maintenues. Le confinement sera transformé en traçage numérique, les rebelles seront muselés. Ils ont un boulevard devant eux.
NB 16/4: je viens de publier mon hypothèse pour la seconde question "pourquoi la panique de nos dirigeants" -
Une question technique à vos amis avocats et activistes, dont j’aimerais connaître la réponse: comment s’organiser au plan citoyen pour qu’à la prochaine épidémie, transformée en «pandémie» dangereuse par la grâce d’un don de millions de dollars de Bill Gates (voir mon ancien billet), nous ne soyons pas à nouveau enfermés? Quel recours prévoir? Quelle barrière organiser?
Car ils ont vu comme on s’est gentiment confinés, tous, ils vont pas oublier cette technique.
Voir le chapitre "Restez chez vous, bonnes gens: le confinement aveugle" - voir la table des matières du dossier