13.4.2020 Page 3 du dossier "Le circus virule (ou ce que le covid-19 est venu nous dire"), début 2020. Ou comment je peux nier les théories du complot, en intégrant malgré tout certains paramètres. Llllong billet. Voici mon scénario hypothétique de ce qui a déclenché cette avalanche qu’on appelle « la crise du covid ». Ce chapitre est déployé en sous-chapitres ultérieurs: perte d'un regard politique acéré (public: les millenials), tous les facteurs présents pour déclencher une hallucination collective menant au totalitarisme de foule, acceptation résignée de la propagande par l'exemple du "climat", accueil tout aussi résigné des diverses censures, crise de foi dans les institutions, dont la médecine et la recherche, la société aux mains de la techno-hygiénocratie, la dystopie numérique en marche forcée...
Je termine par une voie possible: Sortir de l'impasse
Répertoire "non-food" de ce site. Je mets ma casquette de Jiminy Cricket, comme pour le dossier à charge contre les Gafam. Je transfère certains des billets écrits en brouillon sur les réseaux pendant le confinement.
fin avril 2020. Un autre os à ronger qui me vient en rangeant les armoires. Il y a 2 jours je râlais parce que des proches, grippées, n’étaient pas testées en hopital après avoir fait la demande. Sur le ton robin des bois: «non mais enfin, pourquoi les pipeule y ont droit? « Innombrables témoignages similaires en France aussi: «restez chez vous, ne venez que si vous ne savez plus respirer».
J’analyse différemment ce midi: si vraiment le virus était si dangereux, si contaminant, «ouh ouh ouh vous allez tous mourir», pourquoi laisse-t-on de potentiels malades sans soin? devenir des contaminants possibles pour leurs proches? c’est comme ça qu’on «aplatit la courbe»? (graphique qui m’insupporte, maintenant je me doute pourquoi).
Je reviens donc à mon antienne depuis 10 jours: c’est quoi tout ce bastringue?
Mon hypothèse, que d’autres ont dû avoir (faites moi suivre l’info si): l’emballement a commencé par les medias, friands de clics (et donc de pubs). C’est chaud, c’est gore, ça fait peur. Miam. Les réseaux sociaux ont amplifié, grâce à leurs algorithmes fondés sur l’épouvante. Le cas italien, qui est vraiment un cas à part, qu’on analysera séparément a été la goutte qui...
-> Le public a angoissé.
-> Les gouvernements néolibéraux n’ont réagi QUE quand la panique était installée, par des mesures extrêmes et totalement inconvenantes si on analyse la situation la tête froide. «On peut tout leur faire gober, ils ont si peur». Profitant de l’aubaine, ils se sont frotté les mains: et par ici les pouvoirs spéciaux, et par ici le by-pass du parlement, haha tu ne voulais pas de mes réformes antisociales? On a déjà tué les diverses souverainetés, les hopitaux, etc, on peut tuer les libertés, on n’est pas à ça près.
Personne n’a concocté la pandémie comme un Cortex surdoué (de Minus et Cortex, en illu). Simplement, des opportunistes cyniques ont capté la balle au bond, croyant qu’ainsi ils sauveraient un mode économique auquel de plus en plus de citoyens ne croyaient même plus. Quand je lis que Jacques Attali nous fait des prédictions de solidarité sur l’après-corona, ça me chatouille: mais tu as posé les briques de cet édifice délirant, toi même, choupi! Tu es le conseiller de ces démolisseurs depuis plus de 30 ans...
Pour preuve qu’en réalité les gouvernants ne s’en font pas au plan sanitaire (je ne connais que l’exemple FR): Loik Le Floch Prigent nous informe il y a 2 jours que nombre de ses amis industriels ont proposé de fabriquer en urgence des remèdes, des tests, du gel hydroalcooliques, des masques, et même des respirateurs artificiels. Voilà deux mois que le gouvernement français refuse leurs propositions. Si ça ne ressemble pas à « aggravons la situation pour que le petit peuple panique » ou «ça ne colle pas avec notre récit médiatique»...
Une autre preuve, mais oui bien sur, y a 125gr, je vous en mets un peu plus? Je viens de la donner dans un relais de ce matin: les cliniques privées peuvent accueillir des malades du coronavirus. Mais pour le moment, la fédération de l’hospitalisation privée déplore ne pas être sollicitée. En revanche, c’est un bien plus effet de comm’ de réquisitionner des trains pour déplacer les malades. ça fait «chef de guerre»! Aheum. Cette crise avait deux mois et déjà le gendarme de saint tropez perçait sous la carapace du premier des Français (voir les éditos de Michel Onfray, un régal).
Un jour sur deux, je suis aquaboniste, comme Thomas Gunzig, dont je relaye un extrait de l’article “L’ordre et le chaos, Le Soir (Bruxelles), 6 octobre 2010. Système de pensée très facile et partagé par les grands esprits à la Houellebecq:
“Quand je regarde le monde, je ne vois qu’un grand bordel, la chambre mal rangée d’un enfant perturbé. Que je me retourne sur l’Histoire, je n’y vois qu’une accumulation de braquages ratés, de rêves, d’ambitions, de fantasmes, de désirs entrant en collision les uns avec les autres et au final, s’annulant à plus ou moins long terme. En un mot, ce bon vieux cliché shakespearien de l’histoire humaine : « Un récit raconté par un idiot, plein de bruit et de fureur et qui ne signifie rien. » Cela dit, ça ne me fiche pas moins la trouille qu’un grand complot. Bien au contraire...”
L’autre jour, je rentre en compassion avec les démunis, les laissés pour compte, les fracassés de la vie. Je relis la stratégie du choc de Naomi Klein, je vois des collisions d’opportunismes, comme ceux qui viennent de s’entrechoquer dans la crise actuelle: divers acteurs sautent sur un évènement hors pair, qu’ils attendaient, pour faire advancer leur agenda - et cela à l’aide de leur petit personnel affidé (que sont nos gouvernants, désolée de le redire une millième fois). Acteurs qui, ivres de leur pouvoir, ne portent aucune attention à la vie humaine: nous sommes des pions, des sources de «capital humain à exploiter», des morceaux de bois qu’on façonne.
Ce jour alterné, je pense qu’il est capital de dénoncer cette collision d’intentions bien peu louables. Je mets alors ma casquette activiste, ce qui est un système de pensée bien plus rude, plus dur à tenir que l’aquabonisme, si confortable.
Parmi les décodeurs tout à fait fiables,, l'excellent Jean-dominique Michel déjà cité abondamment dans ces pages, dont Antipresse.net présente le livre : « Covid, anatomie d’une crise sanitaire ». Je ne relaye pas
« Bonne analyse de la crise du Coronavirus par le Suisse J. D. Michel, anthropologue de la santé. La réaction politique et médiatique a finalement été plus grave et dévastatrice que l’épidémie elle-même, car celle-ci restait cantonnée dans les limites d’une pandémie pulmonaire classique avec un taux de mortalité analogue (même si la contagiosité et le portage viral étaient plus importants et susceptibles de faire imploser les services hospitaliers).
Nous avons connu sur le plan social un véritable «choc anaphylactique», exactement comme ces personnes allergiques qui meurent de la réaction de leur propre organisme et non de l’allergène lui-même (piqûre de guêpe, pollen, aliment allergisant, etc.). Ici l’allergène était tout simplement la peur de la mort, la peur du risque, la peur d’une maladie nouvelle et inconnue… Cette peur a provoqué dans notre société foncièrement hypocrite, frileuse et peureuse (et aussi athée !) une réaction tout simplement hystérique. C’est ainsi que le célèbre professeur Raoult a pu dire: «notre société est en pleine crise de nerfs».
Et comme dans les réactions physiologiques du corps humain, dans le sillage de cette crise d’inflammation sociale largement entretenue par les médias et le pouvoir politique (surtout en France) on a vu s’engouffrer toutes sortes de groupes d’influence plus ou moins intéressés, plus ou moins douteux, voire malveillants (Bill Gates, Neil Ferguson, etc.) souhaitant profiter de l’effet d’aubaine ainsi créé. Ces protagonistes ont sauté sur l’occasion pour avancer leurs pions, alimentant ensuite à leur tour la théorie du complot. C’est une réaction en chaîne djà vue dans l’histoire et qui peut provoquer des catastrophes. La perception hystérique de l’événement crée une catastrophe dont les conséquences sont exploitées par certains qui sont ensuite désignés comme les responsables initiaux.”
(source : https://antipresse.net/lisez-moi-ca-covid-anatomie-dune-crise-sanitaire-par-jean-dominique-michel/)
Il faudra qu’en Belgique aussi nous fassions un ou des procès aux gouvernants, comme le propose le projet plaintecovid.fr et les autres projets en Grande-Bretagne ou aux States. Non pas pour les enfermer en prison, mais pour que l’on aie accès aux documents décisionnels, que l’on puisse comprendre ce qui s’est passé. Faute de quoi, on attendra un wikileaks quelconque, pour découvrir qui a bien pu dévoyer les décisions de nos gouvernements à ce point.
Les pays européens disposent de stratégies pandémie, remises à jour régulièrement, conçues à grand renfort d’experts de divers domaines -- et payées par les contribuables que nous sommes. En Suisse par exemple, la dernière mise au point date de 2018. Qui nous dira pourquoi tous ces gouvernants n’ont pas eu recours à ces excellents rapports? Pourquoi ils ont improvisé des mesures tout à fait mal embouchées? inadaptées et inefficaces si l’on voit le résultat sur le terrain.
Les documents internes, s’ils sont saisis, nous révèleront d’où venaient ces diktats. Je refuse de croire à la simple impéritie des gouvernants.
Les soupçons sont lourds et mènent quasi tous aux mêmes acteurs. Hélas pour nos petits cerveaux formattés par facebook et netflix, la réalité ne sera pas aussi claire qu’une detective story avec des bons, des méchants, un complot. C’est bien plus subtil et l’on doit envisager tous les carroussels (les hauts fonctionnaires qui passent à l’industrie et vice-versa), les think tanks en sous-marins, les commissions sans surveillance. Nous n’aurons donc, même après procès, que des indications, des pistes. Mais on peut «connecter les points» comme on dit en anglais. Un exemple avec l’investigation de Vanessa Beeley pour UK column. En deux parties:https://www.ukcolumn.org/article/who-controls-british-government-response-covid19-part-one
et ... je ne trouve plus la seconde, je reviens demain.
Je ne suis même pas sûre de vivre encore quand on saura le fin mot de ce coup d’état planétaire, mais en utilisant les 4 axes de mon analyse, chaque nouvelle info se met en place comme une pièce de puzzle. Elle s’emboite parfaitement.
Rayon complotisme, je souris quand on nous empêche d’envisager que des réseaux agissent en sous-marin dans la crise covid. Ce serait donc la seule crise politique où aucun think tank, lobby, groupement secret ne serait intervenu?
Prenons comme exemple la montée en puissance d’un jeunot sans expérience politique, notre Pinocchio. Très bien documentée par l’excellent journaliste d’investigation Marc Endeweld dans son dernier livre: «Le grand manipulateur».
«Pour gravir la plus haute marche du pouvoir sans carrière politique, ni même un parti derrière lui, Emmanuel Macron a utilisé les réseaux plus ou moins avouables de la République… Lobbys divers et variés, agents d’influence, communicants rois, “intermédiaires”, barbouzes, barons locaux et loges franc-maçonnes. Tous se sont empressés.»
Il est malin Endeweld, il se protège de procès possibles et sous-entend que Macrona fomenté tout seul cette montée inattendue. Aucun analyste politique n’est dupe: ce gars est séduisant, il fait le gendre idéal, mais il est pas trop fut-fut (si on le compare à un Mélenchon par exemple - je ne dis pas ici qu’il faut voter pour lui, je dis qu’il a de la stature et une rhétorique hors pair). Il fait très bien le patron de superette, sans plus. Il a bien monté la comm’ pour faire croire à son génie, mais on ne rappellera jamais assez qu’il a raté de nombreux concours avant d’entrer à l’ENA. Il suffit de le suivre un peu pour voir que l’arrogance et le mépris de sa parole ne peuvent plus cacher qu’il est inopérant à son poste.
Il est évident que la phrase est à inverser: «des réseaux plus ou moins avouables ont utilisé Macron» (et l’utilisent encore, tant qu’il suit leur ligne). Cela se sait, mais cela ne se dit pas, voyons, chère madame.
De même, dans la gestion de la crise actuelle, on ne peut mettre tous les délires sur une bureaucratie ivre d’elle-même ou sur la médiocrité des fonctionnaires. Je maintiens mon hypothèse des collisions d’intérêts; 1/ Big Pharma 2/ Big Tech 3/ Finance affolée 4/ Globalistes et philanthropocapitalistes ont chacun vu la belle occasion en même temps, sans se concerter, et ont orienté le récit médiaticopolitique. Ils ont tous les tuyaux de comm’ en main, ce n’était pas difficile. A cela s’est greffée l’hystérie techno et bureaucratique. Attendons quelques années pour voir plus clair, je suis curieuse.
Je répond à une question récurrente de lecteurs: «cette échappée de virus apparait quand même comme trop opportune pour être accidentelle, ne trouves-tu pas ?».
Ce qui suit n’est qu’une opinion, on est ici au café du commerce, n’est-ce pas?
Je répéterai mille fois, jusqu’à ce que je change d’avis: cette crise serait née d’une collision des opportunismes, ce qui est mon hypothèse depuis le billet de mi-avril
Les stratégies de Big Pharma, de Gates, des financiers, de Rockefeller, etc. étaient prêtes (on a les documents pour certains). Ils ont simplement sauté sur l’occasion de la Grande Panique de 2020 pour les implémenter.
Il y a 20 ans, j’étais intriguée par le complot «Bilderberg» (pour info, le club de réflexions existe bien, mais n’est pas un complot pour asservir le monde). J’en parle à mon grand-oncle, érudit spécialiste connu de la question judéo-chrétienne, feu le père Georges Passelecq, co-traducteur de la fameuse Bible de Maredsous. Que nous appelions tendrement en famille “Jojo la Bible”.
Sur la question Bilderberg, il me déroule en une soirée l’historique de tous les complots depuis l’an mille à peu près (je blague), en démontrant leur vanité et en soulignant que le propre de l’humain est de fomenter des complots pour prendre le pouvoir - et de croire à ces complots aussi. Il m’a dit à peu près la même phrase que Michel Rocard: «toujours privilégier la connerie au complot : la connerie est à la portée de tous, c’est donc assez largement répandu ; le complot nécessite beaucoup d’intelligence et d’organisation, c’est très rare.”.
C’est avec lui entre autres que j’ai appris la rigueur dans la recherche. Après la lecture du livre d’Eco “Le nom de la rose”, je l’interroge sur le titre. Il ne me répondit qu’à la dinette suivante: “J’ai dû faire des heures de recherche et voici ma conclusion…”. Pour une question simple, des heures de recherche!
Parce qu'ai flairé des mensonges, tout simplement, à l'intuition pure. J'aurais pu me tromper, mais je commence à trouver que l'hypothèse s'affirme. En l'occurrence, on nous a bien baladés avec un début d'épidémie en mars. Je n’aime pas spécialement avoir raison, mais j’aime quand mon coloriage ne dépasse pas.
En l’occurrence, je dis depuis le début qu’écreter la courbe si on ne sait pas quand elle a commencé n’a pas de sens. Un de mes petits caprices. On a déjà vu qu’en France des tests on révélé que le virus circulait déjà en décembre, que des athlètes de l'armée française auraient même été atteints en novembre déjà. Perso, j'ai fait la maladie mi février.
Aujourd’hui on le découvre à Seattle: https://www.seattletimes.com/seattle-news/antibody-test-results-of-2-snohomish-county-residents-throw-into-question-timeline-of-coronaviruss-u-s-arrival - When did coronavirus really hit Washington? 2 Snohomish County residents with antibodies were ill in December
Au sujet des confluences d'intérêt (ou "conflits") entre élus, experts et forces économiques, voir tout le chapitre Chloroquine et l'affaire "Raoult": rions un peu
Pourquoi ce discours d’une experte du social au GESS, tel que résumé par Charlie Le Paige ci-dessous, n’a pas été relayé plus tôt? Cela fait 7 mois qu’on gesticule! J’ai partagé ceci pour rappeler à certains distraits que notre gouvernement n’a AUCUNE fibre sociale et compassionnelle. Un gérants de superette fait-il un geste pour un démuni?
Charlie Le Paige
18/10
"Elle vaut la peine l’interview de Céline Nieuwenhuys, secrétaire générale de la Fédération des services sociaux et ex-membre du GESS, au Grand Oral ce samedi sur la RTBF.
Elle explique notamment : «En ce qui concerne le social dont je m’occupais, rien de ce qui était dans les revendications n’a été mis en œuvre par les autorités, à part le soutien aux CPAS (..) ce qui m’a aussi étonnée, c’est la place que prenaient les lobbys dans les discussions. On remet un rapport à l’ensemble du politique, après ils peuvent poser une série de questions – s’ils l’ont lu. Pendant 6 semaines, pas un seul des politiques n’a sorti du rapport des éléments qui concernaient la question sociale et la santé mentale de la population. Il me semble qu’ils avaient probablement à servir de manière plus urgente d’autres acteurs que ceux de la lutte contre la pauvreté… C’est important de relancer l’économie, mais Pairi Daiza et les courses de chevaux… J’ai un doute.»
(..)