Ci-dessous mes copies d'écran de la vidéo du docteur Hope. Sans traduction, sauf la traduction automatique de YT (roue des paramètres en bas sur PC; haut d'écran sur smartphone). Je pitche pour les non-anglo-lisants: les réactivités aux moisissures de l'environnement et aux mycotoxines sont bien plus répandues aux States que chez nous. Cela arrivera bien ici en son temps, d'ici cinq ans disons. Préparons-nous. Il y a 20 ans, je ne voyais que peu de réactifs aux moisissures/levures, il y a 10 ans j'ai commencé à en rencontrer bien plus. Je n'audite plus depuis 5 ans, je n'ai donc plus
de retour de terrain, mais la question mérite d'être soulevée.
Le docteur Hope présente le sujet pour ceux de nos congénères qui sont déjà sensibilisés aux moisissures (réactivité qui à mon observation est croisée à la réactivité aux levures et, parfois, aux amines). Elle-même est une rescapée de cette maladie. C'est entre autres grâce à Dave Asprey, the bulletproof executive, que j'ai pu explorer cette piste. Lui-même s'est requinqué en repérant sa réactivité propre aux moisissures, dont le reste de ses soucis semblait découler. C'en est devenu son cheval de bataille. Je fus réactive quand j'étais encore hypersensible, avant de repérer le maître de mes réactogènes (les salicylates). Depuis que j'ai rééquilibré le terrain en éliminant pendant de longs mois ces bloqueurs perso, merci tout va bien, plus de réactivité aux moisissures. Seule une sensibilité olfactive extrême, càd que je les repère à des doses infimes dans une pièce ou un aliment. Sans plus.
L'auteur repère les sources, indique comment elle teste les patients pour valider cette piste (qui n'est PAS une allergie, les tests ne sont pas utiles), et recommande les prescriptions de base. On retrouvera la recommandation d'éviter l'exposition aux ondes électromagnétiques, option d'autant plus utile qu'aux Etats-Unis, je pense me rappeler qu'ils utilisent une technique à pulsations, bien plus éreintante pour le corps que nos systèmes européens (l'hypothèse: les levures naturelles dans un corps sous mégastress permament développent des quantités faramineuses de mycotoxines pour se défendre).
Je propose sa présentation afin que vous découvriez une autre source de réactivité possible, et non pour que vous suiviez ses recommandations nutrithérapeutiques (voir la liste des compléments qu'elle utilise!). Il faut être un humain solide pour arriver à traiter tous ces compléments!
Je répéterai mille fois: j'expose toutes ces sources de réactivité à l'intention des coachs, qui doivent pouvoir repérer chez un mangeur le maître des hypersensibilités: chez l'un les salicylates, chez l'autres les moisissures, chez le troisième les oxalates -- 3 exemples parmi la vingtaine de catégories possibles. JAMAIS tous ensemble. Le tact thérapeutique consiste à repérer lequel est le maître des réactivités. Dès qu'il est mis de côté, le reste se calme, et le thérapeute peut enfin reconstruire le terrain par exemple en ciblant une assiette ressourçante, riche en nutriments et pauvre en toxiques. Je n'invite donc pas chacun à rajouter encore la chasse aux moisissures/levures à ses menus déjà si restreints.
Ceci dit, lorsque le mangeur est très fragilisé, il convient de le soulager des effets de tous les réactogènes, y compris mineurs, comme peuvent l'être les moisissures et les levures chez certains. Raison pour laquelle, dans le topo expert "En finir avec le burn-out", je propose ceci *** pour certains profils à haut risque ***:
"Levures et moisissures. Dans le cas de candidose ou de borréliose ou chez les roseaux de groupe sanguin A, on peut soupçonner une réactivité particulière aux moisissures environnementales ou alimentaires (page 37 du topo de base). Tant que le taux de mycotoxines généré par cette forme de réactivités est encore élevé, ces mangeurs-là devront être plus stricts que les autres épuisés : éviter, dans la mesure du possible, les moisissures et les levures alimentaires suivant la piste ad hoc . "
(...)
"Au passage, certains sujets, particulièrement les victimes de candidose, semblent génétiquement ou historiquement prédisposés à surréagir aux moisissures et, par voie de conséquence, aux levures ubiquistes dans notre joli monde de malbouffe. Ils ajouteront une clef supplémentaire à leur stratégie au plan environnemental et alimentaire, dans la mesure où ils devraient surtout cibler les sources de moisissures dans les maisons et de levures dans l’alimentaire (pensons pain, laitages, vin, etc.)."
(...)
"Source de moissisures
Certaines personnes ont le malheur de cumuler à l’épuisement chronique une forme d’intolérance aux moisissures et aux levures. Si c’est le cas, il faudra être attentif au principal à éviter ce qui suit, avant même les POPs et autres fantaisies. En tout cas si cette réactivité semble la réactivité maître.
Au plan alimentaire. Surveiller les doses d’aliments à levures : vins, bières, fromages, pains et viennoiseries, gâteaux et biscuits, etc. Certains mangeurs surréagissent aux levures manipulées génétiquement et pas aux levures bio. Dans le doute, je publie dans mes livres des recettes sans levure (biscuits avec bicarbonate de soude ou crème de tartre, pain au levain, etc.). Ne pas surdoser le quotidien en champignons, en graines germées ou en oléagineuses (famille noix), qui sont tous des sources possibles de moisissures. éviter la plupart des additifs industriels, cultivés sur une moisissure (aspergillus niger). Ne combinez pas cette éviction avec le plan antidysbiose (p. 116). Il faut choisir l’un ou l’autre.
Au plan domestique. Vérifier et éliminer les sources de moisissures ou de mérules dans les maisons. Cette vérification peut être effectuée gratuitement par un service d’Ambulance Verte (qui est le nom du service à Bruxelles; d’autres villes doivent utiliser d’autres libellés). Par la même occasion, le service fera une recherche de polluants persistants."
Pour ceux qui préfèrent lire, le dr Hope est l'auteur de "A Review of the Mechanism of Injury and Treatment Approaches for Illness Resulting from Exposure to Water-Damaged Buildings, Mold, and Mycotoxins" , paru dans The Scientific World JournalVolume 2013. On y retrouve le contenu de sa vidéo d'1h30
Attention! Prudence avec les complémentations suggérées. L'état physiologique de l'Américain moyen victime de moisissures n'a peut-être rien à voir avec le vôtre. Oméga3: vous risquez de bousiller la oie des oméga6. Magnésium: autant jouer au tic tac toc, le résultat est hautement dépend du profil de la personne (soit positif, soit négatif, soit neutre, càd 33% pour chaque groupe). Glutathion: personne n'est encore arrivé à produire du glutathion réellement métabolisé. Vitamine D: la vieille bouteille à encre..., le zinc, le coQ10, les probiotiques, les précurseurs: les éléments et les dosages dépendent de la personne et de son profil + son état général. On joue encore aux fléchettes, ma parole. Ou avec votre portefeuille et votre santé.
Pour moi, on peut arrêter la lecture de la vidéo aux environs d'une heure et ainsi sauter les conseils que je trouve aberrants pour une personne épuisée par ses réactivités sournoises aux moisissures.
Cliquez sur les images pour les lire en grand. Vidéo d'origine: https://www.youtube.com/watch?v=gAq9a7SMcfk