9.6.25 Sachant qu’il existe quantité de plantes et de pratiques d'hygiène de vie efficaces pour soutenir les traitements conventionnels j’invite à la plus grande prudence face à ces conseils sauvages récents d'ajouter du bleu de méthylène comme « souverain donneur d’électron dans les cas de cancer ». Ghislaine Gerber, professeur de micronutrition, publie sur son compte fb un extrait de traduction d’article par les psychiatres Peter et Ginger Breggin sur la toxicité du BM. Je la relaye ici pour les non-facebookiens.
Les Breggins se concentrent sur la psychiatrie, ce qu’il connaissent le mieux. Ce qu’ils dénoncent ne signifie pas pour autant que le BM soit inoffensif pour d’autres zones physiologiques que le cerveau. Choisissez en conscience, après réinformation sérieuse...
Je profite de la publication chez AIMSIB d'un récent article sur le sujet par le docteur Reliquet, respectable et expérimenté, qui pourtant me semble un peu trop optimiste... Ce billet sera lié à mon précédent Repenser les traitements alternatifs du cancer: discernement!
Sachant qu’il existe quantité de et de pratiques d'hygiène de vie efficaces pour soutenir les traitements conventionnels, j’invite à la plus grande prudence face à ces conseils sauvages récents de bleu de méthylène comme « souverain donneur d’électron dans les cas de cancer ». Ghislaine Gerber, professeur de micronutrition, publie sur son compte fb une traduction d’article par les psychiatres Peter et Ginger Breggin sur la toxicité du BM. Je la relaye ici pour les non-facebookiens. Les Breggins se concentrent sur la psychiatrie, ce qu’il connaissent le mieux. Ce qu’ils dénoncent ne signifie pas pour autant que le BM soit inoffensif pour d’autres zones physiologiques que le cerveau.
Commentaire de Ghislaine après publication sur mon compte:
Absolument d’accord , toute cette propagande actuelle du BM ne s’appuie sur rien de sérieux concernant ses pseudos effets miraculeux contre le cancer surtout que ses effets toxiques sur les cellules saines sont scrupuleusement mis de côté … d’où mon récent relais d’opinions contraires sur ma page … cette obstination à vouloir promouvoir des substances artificielles dont les doses éventuellement sans effets secondaires en apparence à court terme sont au dessus des doses toxiques , me semble toujours signée des mêmes intérêts nauséabonds
Faites-vous un avis personnel en confrontant l'expérience des drs Breggins et l'énoncé du dr Reliquet et des autres conseilleurs optimistes.
NB. Long billet. On peut sauter à la conclusion
Le colorant artificiel bleu de méthylène est une neurotoxine potentiellement mortelle, un véritable poison pour le cerveau. Sa composition chimique et ses effets cliniques nocifs sont identiques à ceux des antidépresseurs les plus neurotoxiques, les inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO). Il présente également des similitudes avec les antipsychotiques neurotoxiques phénothiaziniques, dont la thorazine originale (chlorpromazine), mais le bleu de méthylène est plus stimulant ou activateur.
Le bleu de méthylène n'est pas une découverte miraculeuse . Bien au contraire. Créé en 1876 en laboratoire, il s'agit du plus ancien produit chimique synthétique utilisé en médecine. Pourtant, depuis plus d'un siècle, il n'a jamais été approuvé à des fins psychiatriques. Sa structure chimique a ensuite été modifiée en laboratoire pour créer nombre des premiers médicaments psychiatriques neurotoxiques.
Le bleu de méthylène est largement commercialisé sans ordonnance auprès du grand public ainsi que des communautés de santé prétendument naturelle, souvent sur Internet. Il envahit l'Amérique (NDLT et s'attaque aujourd'hui à nouveau à l'Europe).
Certains vendeurs vantent le bleu de méthylène comme un tonique « miracle » qui améliore les fonctions cognitives et booste l'énergie à des niveaux inimaginables. Certains ont fait des démonstrations en direct à la télévision et dans des podcasts montrant comment la forme orale hyperactive certaines personnes dans les 35 minutes suivant la première dose – une poussée typique de stimulant –, ce qui constitue en réalité un signal d'alarme susceptible de les déclencher dans un épisode maniaque dangereux lors d'expositions ultérieures, voire d'entraîner des conséquences mortelles.
Le bleu de méthylène supprime ou détruit les formes de l'enzyme monoamine oxydase utilisées par le cerveau pour contrôler ou moduler quatre puissants neurotransmetteurs : la sérotonine, la dopamine, la noradrénaline et l'épinéphrine . En résumé, en éliminant la monoamine oxydase, le bleu de méthylène provoque une surstimulation de quatre des principaux neurotransmetteurs cérébraux, qui ont tous un impact profond sur le cerveau.
Après la création de la FDA en 1906, le bleu de méthylène a été mis sur le marché par l'agence comme un antidote obscur contre la méthémoglobinémie. Il convient toutefois de souligner que la FDA n'a jamais testé l'innocuité du bleu de méthylène, quelle qu'en soit la raison . De plus, la FDA, s'appuyant sur son système de signalement des effets indésirables et des rapports scientifiques, a publié de sérieux avertissements concernant des effets indésirables potentiellement mortels du bleu de méthylène, notamment lorsqu'il est associé à de nombreux autres médicaments .
Les premiers IMAO utilisés étaient dérivés du bleu de méthylène. Leur toxicité s'est avérée telle que les deux premiers ont été rapidement retirés du marché. L'un a provoqué une maladie hépatique mortelle, et l'autre des crises hypertensives. Le bleu de méthylène est connu pour altérer les tests de la fonction hépatique et provoquer des crises hypertensives. Très tôt, tous les IMAO ont été temporairement retirés de la liste internationale des médicaments approuvés. Veuillez consulter cette note de fin en référence de ce rapport pour une liste d'études historiques et scientifiques sur l'histoire et la nature du bleu de méthylène et des autres IMAO .
La psychiatrie et le complexe psychopharmaceutique sont tellement déterminés à imposer des neurotoxines à notre cerveau que certains antidépresseurs IMAO sont encore sur le marché aujourd'hui et font régulièrement scandale. Les informations posologiques complètes de la FDA concernant les antidépresseurs IMAO existants, facilement disponibles en ligne, permettent d'accéder rapidement aux types d'effets indésirables causés par le bleu de méthylène ( mais pas grand monde ne les consulte). Ces documents de la FDA fournissent également des listes d'aliments et de nombreux médicaments à n'absolument pas prendre avec les IMAO, comme le bleu de méthylène, pour éviter le risque de décès par syndrome sérotoninergique ou crise hypertensive.
Pendant ce temps, tout l'Occident est en train de devenir un marché pour ce produit présenté comme étant le père de tous les remèdes, le bleu de méthylène, sans ordonnance, avec des allégations très déformées, et avec des stocks illimités distribués aussi facilement qu’un nouveau soda caféiné.
Les trois IMAO approuvés, ainsi que le bleu de méthylène, font l'objet de mises en garde répétées de la communauté scientifique concernant deux effets potentiellement invalidants et mortels : le syndrome sérotoninergique et l'hypertension maligne (voir ci-dessous). Ces effets, comme pour tous les IMAO, deviennent beaucoup plus graves et présentent un risque accru lorsque le bleu de méthylène est pris avec certains aliments comme le fromage et les bananes, ou avec tellement d'autres médicaments qu'il est impossible de les mémoriser ou de les suivre.
Voici une version d'un bref résumé de la longue liste d'interactions dangereuses entre les IMAO, y compris le bleu de méthylène, et d'autres médicaments et aliments, tirée de The Pharmacological Basis of Therapeutics (2018, p. 274) de Goodman et Gilman :
Le syndrome sérotoninergique est l'interaction médicamenteuse la plus grave des IMAO (voir Effets indésirables). La cause la plus fréquente de syndrome sérotoninergique chez les patients sous IMAO est l'administration accidentelle d'un antidépresseur inhibiteur de la recapture de la sérotonine (SHT) ou de tryptophane. D'autres interactions médicamenteuses graves incluent celles avec la mépéridine et le tramadol. Les IMAO interagissent également avec des sympathomimétiques tels que la pseudoéphédrine, la phényléphrine, l'oxymétazoline, la phénylpropanolamine et l'amphétamine ; ces substances sont fréquemment présentes dans les médicaments contre le rhume et les allergies, ainsi que dans les aides diététiques, et doivent être évitées par les patients sous IMAO. De même, les patients sous IMAO doivent éviter les aliments riches en tyramine : produits à base de soja, viandes et saucisses séchées, fruits secs, bières artisanales et pression, vin rouge, aliments marinés ou fermentés et fromages affinés.
Je présente ce résumé détaillé dans l'espoir d'attirer immédiatement l'attention des personnes et des entreprises qui sont tombés dans le piège de la promotion du bleu de méthylène, ainsi que de tous ceux qui, malheureusement, en consomment. Merci de partager ce résumé ou le document complet aussi largement que possible, en mentionnant la source.
Cet article poursuit mon expérience professionnelle en psychopharmacologie, suivie d'une longue analyse scientifique avec plus de deux douzaines de notes de fin contenant un nombre encore plus grand de références scientifiques.
En présentant cette alerte sur les dangers du bleu de méthylène, je m'appuie sur l'ensemble de mes travaux professionnels, à commencer par mes propres recherches publiées en laboratoire alors que j'étais étudiant en médecine. (5) Mes recherches ont démontré pour la première fois que l'exposition des animaux à l'adrénaline intramusculaire (une combinaison d'épinéphrine et de noradrénaline) pouvait provoquer une activation ou une stimulation initiale, mais qu'une exposition plus prolongée de quelques minutes ou heures rendait les animaux sédatés, épuisés, léthargiques pendant toute la durée de leur exposition à ces produits. J'ai émis l'hypothèse qu'un mécanisme de rétroaction vers l'hypothalamus provoquait une réaction compensatoire qui ralentissait le cerveau et rendait les animaux léthargiques.
Le bleu de méthylène fait partie de la classification biochimique et clinique des inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO) utilisés comme « antidépresseurs », mais son innocuité n'a pas été testée ! Il présente les mêmes risques que les IMAO approuvés par la FDA pour le traitement de la dépression et est probablement plus nocif ou neurotoxique sur le plan biochimique, d'autant que librement commercialisé via internet, aucune des précautions et interactions n'est indiquée aux utilisateurs. Sa dangerosité est d'autant plus grande qu'il est commercialisé sans surveillance médicale, sous forme de poudre ou de liquide, avec des doses illimitées disponibles immédiatement, des attentes extrêmement irréalistes et l'absence de mises en garde détaillées.
Depuis que je suis devenu psychiatre, j'ai écrit de nombreux articles scientifiques et de nombreux livres (6) montrant comment les êtres humains qui prennent des médicaments psychiatriques sont parfois initialement stimulés lorsque le médicament suractive les neurotransmetteurs monoamines, notamment l'épinéphrine, la noradrénaline, la sérotonine et la dopamine ; mais finalement, comme les animaux, les utilisateurs deviennent généralement plus apathiques ou désengagés de leurs propres ressentis, coupés de ceux qui les entourent et de la vie elle-même.
Depuis les années 1970, j'ai effectué des recherches, publié, donné des conférences, consulté et témoigné devant les tribunaux sur les effets indésirables des médicaments. J'ai été consultant médical et expert dans des centaines de poursuites pour faute professionnelle, négligence et responsabilité du fait des produits contre des sociétés pharmaceutiques, des établissements médicaux et des médecins qui fabriquent, commercialisent ou prescrivent ces neurotoxines, notamment lors de consultations auprès de la FAA (au sujet de pilotes prenant des antidépresseurs), d'un comité de procureurs généraux des États-Unis et de plusieurs commissions du Congrès américain. J'ai également témoigné devant les tribunaux plus de 100 fois, principalement au sujet d'effets indésirables de médicaments entraînant des conséquences très graves telles que psychose, manie, violence et suicide.
Parce qu'ils font plus de mal que de bien, je ne prescris pas de médicaments psychiatriques comme traitement dans ma pratique clinique. Je propose plutôt des thérapies individuelles et familiales, ainsi que des formations sur des principes de vie plus efficaces et plus sains. Cependant, je me spécialise depuis des décennies dans le sevrage des médicaments prescrits par d'autres prescripteurs, ce qui me permet d'acquérir une expérience personnelle considérable en matière de prescription de ces médicaments.
Je suis l'auteur du seul manuel médical sur le sujet, intitulé Psychiatric Drug Withdrawal: A Guide for Prescribers, Therapists, Patients and Their Families .
Au sein de la population générale et des communautés de défense de la liberté et de la santé, le bleu de méthylène est désormais présenté comme une potion quasi inoffensive qui améliorera nos vies à tous, comme le confirment en ligne les témoignages de combattants de la liberté et de chercheurs renommés. Une démonstration montre qu'en 30 minutes, nous nous sentirions mieux que jamais, élevant nos capacités physiques et mentales à des niveaux inédits. ( un peu comme certaines drogues ) Certaines personnes paraissent alors très « hyperactives », voire légèrement euphoriques, avec des distorsions de la perception et de la pensée. Cela signifie que la personne a pris une drogue véritablement toxique et que sa consommation continue de la drogue devient plus dangereuse.
Le bleu de méthylène est notamment reconnu pour ses vertus « amélioratrices cognitives », et qui d'entre nous n'en souhaiterait pas davantage, surtout en période de stress ou de surmenage ? Le bleu de méthylène est présenté par les entreprises et les militants pour la liberté et la santé comme un « miracle » et une solution miracle à tous les problèmes imaginables.
Je ne nommerai pour l'instant aucune personne ni aucune entreprise faisant la promotion du bleu de méthylène, dont certains que je connais et que j'apprécie. J'espère qu'ils entendront la vérité et cesseront tout simplement de le recommander ou de le commercialiser, et, espérons-le, d'en consommer eux-mêmes. En fin de compte, l'utilisation généralisée du colorant artificiel bleu de méthylène, notamment parmi les personnes attachées à la liberté et certains de leurs dirigeants les plus respectés, constitue une menace supplémentaire pour la survie de la liberté humaine.
La plupart des personnes sous psychotropes finissent par perdre l'intensité de l'attention nécessaire à la défense de leur liberté. Tous les médicaments psychoactifs, y compris les « antidépresseurs » IMAO, sont particulièrement neurotoxiques et finissent par priver les individus de leur souveraineté personnelle, de leur motivation et de leur capacité à défendre leurs droits. Et comme nous le démontrerons, ces mêmes médicaments privent les individus de leur capacité à comprendre à quel point ils les ont affaiblis. C'est ce que j'appelle l'envoûtement médicamenteux (voir ci-dessous).
Le bleu de méthylène est un « antidépresseur » monoamine hautement toxique, l'un des agents les plus toxiques jamais utilisés en médecine et en psychiatrie.
Ses effets indésirables graves peuvent être confirmés en consultant les informations posologiques complètes de la FDA ou l'étiquette de tout autre antidépresseur IMAO. Le bleu de méthylène est vendu à un public peu méfiant, qui entend des publicités telles que « trois flacons pour le prix de deux », suite à des recommandations de leaders d'opinion qui ont été encouragés à le promouvoir, sans avoir même conscience de ses effets délétères ( NDLT : un peu comme cela s'est passé aussi pour d'autres interventions de ces dernières années ... ). En consommant du bleu de méthylène, vous vous exposez au « médicament psychiatrique » chimique original, fabriqué en laboratoire dans les années 1890. Ce médicament est si toxique pour le cerveau et le corps, et présente de si nombreuses interactions avec d'autres médicaments et aliments que même les grandes entreprises pharmaceutiques n'ont pas tenté de le faire approuver par la FDA. Le bleu de méthylène peut provoquer des syndromes sérotoninergiques graves et des crises hypertensives, mais, plus fréquemment, il produit une euphorie artificielle et des réactions maniaques. Le dysfonctionnement cérébral à l'origine de l'euphorie est très dangereux, car il désinhibe et constitue une phase précoce du continuum de neurotoxicité pouvant conduire à la psychose, à la manie et à la violence. À terme, l'utilisation continue de ce type d'antidépresseur sans que les utilisateurs n'en aient conscience, peut entraîner une altération chronique du cerveau et de l'esprit, ainsi que d'autres organes. Tous les « antidépresseurs » d'usage courant agissent de cette manière, car ils sont inspirés du bleu de méthylène et souvent dérivés de celui-ci.
Drugs.com met en garde les professionnels de santé contre les dangers du bleu de méthylène, administré par voie orale.
NB TL : Drugs.com est une « encyclopédie pharmaceutique en ligne qui fournit des informations sur plus de 24 000 médicaments différents : indications, effets secondaires, interactions médicamenteuses potentielles et autres options de traitement médicamenteux ». Je le consulte de temps en temps depuis que je construis mon dossier sur les traitements actuels du cancer.
Drugs.com propose plusieurs pages avec de longues listes d'effets indésirables du bleu de méthylène. Cette liste est trop longue pour être incluse ici. Ensuite, dans une section destinée aux « professionnels de santé », la fréquence de certains effets indésirables est estimée. Le haut de la section indique spécifiquement que ces effets concernent les poudres et comprimés magistraux, c'est-à-dire les médicaments délivrés sans ordonnance sous forme liquide, poudre ou comprimé : ( voir la liste des nombreux effets secondaires fréquents liés en fin de références ci dessous )
D'innombrables articles de recherche sont publiés chaque année sur la façon dont diverses substances psychoactives, y compris les psychotropes, endommagent le cerveau aux niveaux cellulaire et biochimique. Trop souvent, ces effets sont suffisamment graves pour être détectés par des analyses fonctionnelles sophistiquées et des tomographies par émission de positons (TEP). En résumé, toute substance psychoactive affectant le cerveau et l'esprit, même si elle procure une sensation agréable, empoisonne les centres cérébraux supérieurs et endommage, voire détruit, de multiples fonctions cérébrales aux niveaux cellulaire et biochimique. J'ai abordé ce sujet dans de nombreux articles et ouvrages scientifiques, notamment de manière très détaillée dans mon manuel médical, Brain-Disabling Treatments in Psychiatry, deuxième édition .
Dans cet ouvrage, en utilisant les antidépresseurs ISRS comme modèle, j'ai décrit au moins trois mécanismes compensatoires cérébraux qui inhibent les neurotransmissions excitatrices induites par le médicament, tout en créant de nouveaux déséquilibres. Premièrement, lorsque le cerveau détecte les modifications pathologiques induites par le médicament, les cellules d'origine du transmetteur monoaminergique concerné cessent de le produire. Deuxièmement, les récepteurs des cellules qui reçoivent la neurotransmission deviennent moins sensibles ou meurent. Troisièmement, les mécanismes de transport permettant d'éliminer la sérotonine de la synapse augmentent leur capacité à éliminer le neurotransmetteur.
Ces changements cérébraux, imposés par les neurotoxines, aggravent les effets nocifs des médicaments. Des études animales ont montré que ces changements compensatoires peuvent persister longtemps après l'arrêt du médicament. C'est l'une des causes des réactions de sevrage.
Bien que j'aie pu découvrir cette recherche au début de ma carrière simplement en la cherchant dans la littérature scientifique, elle est pratiquement un secret pour la profession de psychiatre. Même les professionnels apprennent rarement comment le cerveau résiste aux médicaments, car ce sujet est rarement enseigné dans les facultés de médecine ou les internats, et rarement mentionné dans les manuels de médecine ou de psychiatrie, qui présentent essentiellement les médicaments comme faisant partie du complexe psychopharmaceutique.
Dans mon cabinet privé, je retire régulièrement à mes patients des médicaments psychiatriques dont la biochimie est similaire à celle du bleu de méthylène. À mesure que les patients se rétablissent, ils réalisent souvent pour la première fois à quel point ils sont affaiblis depuis le début de la prise de ces médicaments. J'ai qualifié cette absence de conscience des effets neurotoxiques des substances neurotoxiques sous leur influence d'« envoûtement médicamenteux » ou, plus techniquement, d'anosognosie médicamenteuse – l'incapacité à identifier son déclin mental et émotionnel sous l'effet de médicaments psychiatriques. Comme je le décris dans mon livre, Psychiatric Drug Withdrawal , ce syndrome résulte du dysfonctionnement des lobes frontaux invariablement produit par les médicaments psychiatriques administrés à des doses normales et efficaces. L'envoûtement médicamenteux s'applique à toutes les substances psychoactives, médicales ou non, et contribue à expliquer pourquoi les gens continuent de prendre des drogues nocives.
Une autre raison pour laquelle de nombreuses personnes continuent de prendre des drogues nocives est la confusion et le découragement causés par les douloureux symptômes de sevrage, qui peuvent survenir avec le bleu de méthylène (voir ci-dessous). Les effets du sevrage perturbent souvent les patients, les proches ou les médecins, car ils peuvent être interprétés à tort comme une preuve de la nécessité du médicament alors qu'ils renforcent en réalité le besoin d'arrêter. Les symptômes de sevrage prouvent que le médicament a un effet négatif, masqué jusqu'à ce que la personne tente de s'en sevrer.
L’envoûtement et le sevrage médicamenteux sont particulièrement déroutants pour la personne qui prend le médicament. Ainsi, même si le bleu de méthylène « vous aide », vous pourriez vous tromper lourdement.
L'insensibilité émotionnelle peut perdurer toute la vie tant que les médicaments sont pris. En aidant les patients à se sevrer progressivement et prudemment, j'aide presque chacun à retrouver sa vie intérieure, celle de ses proches et tous les aspects de sa vie.
Le bleu de méthylène a de tels effets destructeurs sur l'organisme qu'il est plébiscité par les chercheurs qui imaginent qu'il deviendra un jour un médicament miracle en psychiatrie, voire en neurologie et ailleurs. 14 Cette idée tordue est à l'origine de tous les médicaments psychiatriques : en déversant des neurotoxines dans le cerveau et en perturbant ses processus les plus fondamentaux, nous allons en quelque sorte guérir les « maladies mentales » en améliorant son fonctionnement. C'est ce que j'étudie depuis des décennies et que j'appelle « le principe de handicap cérébral des médicaments psychiatriques ». Cela s'applique non seulement aux médicaments psychiatriques neurotoxiques, mais plus particulièrement à la lobotomie et aux électrochocs (ECT).
J'ai fait des recherches et écrit sur le « principe de handicap cérébral du traitement psychiatrique » dans de nombreux articles scientifiques et dans des livres facilement disponibles, notamment les manuels Brain-Disabling Treatments in Psychiatry: Drugs, Electroshock, and the Psychopharmaceutical Complex, deuxième édition (2008) et Psychiatric Drug Withdrawal: A Guide for Prescribers, Therapists, Patients and their Families (2013), ainsi que dans le livre populaire, Medication Madness: The Role of Psychiatric Drugs in Cases of Violence, Suicide and Crime (2008).
Commercialiser le bleu de méthylène comme étant particulièrement « pur » et « fort » peut sembler une bonne idée, sauf que le bleu de méthylène est une neurotoxine de la même classe que ces plus anciens antidépresseurs, les inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO), sa pureté et sa force le rendent potentiellement beaucoup plus dangereux.
Les spécialistes du marketing peuvent également prétendre que le médicament est délivré à faibles doses sûres, mais cela est sans fondement. Premièrement, les réactions à de faibles doses de neurotoxines varient considérablement d'une personne à l'autre. Deuxièmement, si vous commencez à vous sentir « bien », « plein d'énergie », « très concentré » ou « plein d'entrain et de lucidité », votre cerveau est déjà malade. Il est empoisonné, et de nombreux poisons, notamment les stimulants, nous procurent une sensation de bien-être. Plus nous nous sentons bien, plus notre cerveau est surexcité, dans un continuum de surstimulation pouvant entraîner de graves erreurs de jugement, une désinhibition, de la colère et de l'irritabilité, et finalement des accès de manie et de violence, suivis d'une dépression et de pensées suicidaires.
Aucune drogue n'interfère avec vos neurotransmetteurs sans nuire à votre cerveau et à votre esprit. Parce que les drogues psychoactives traversent la barrière hémato-encéphalique, leur effet est toujours suffisamment étendu pour atteindre les centres les plus complexes ou les plus élevés du cerveau, qui contrôlent des fonctions comme l'amour, la raison, le jugement, la maîtrise de soi et la santé mentale en général.
Le bleu de méthylène, considéré comme un IMAO « puissant » par la FDA, supprime ou perturbe la fonction d'une enzyme appelée monoamine oxydase. Le processus scientifique décrit les inhibiteurs de la MAO comme « dégradant » ces enzymes, les rendant inefficaces dans le contrôle de ces neurotransmetteurs, libérant ainsi quatre des neurotransmetteurs les plus étudiés, les plus puissants et les plus stimulants du cerveau animal et humain.
La monoamine oxydase est essentielle à l'équilibre cérébral. Elle agit en empêchant au moins quatre enzymes monoamines bien étudiées de devenir trop actives ou surexcitées : la sérotonine, la dopamine, la noradrénaline et l'épinéphrine.
Imaginez le danger. Dès votre première dose d'IMAO, votre mécanisme de contrôle de quatre systèmes neurotransmetteurs potentiellement stimulants ou activateurs est inhibé ou brutalement perturbé dans votre cerveau. Certes, cela peut paraître bénéfique, formidable ou extraordinaire, mais le coût potentiel est considérable en termes de dommages cérébraux, mentaux et vitaux.
Ce processus destructeur impliqué dans la destruction des monoamines dans notre cerveau est appelé « modulation » des systèmes de neurotransmetteurs par les partisans des IMAO. En réalité, ces agents neurotoxiques altèrent considérablement le système de modulation naturel du cerveau en inhibant ou en détruisant la monoamine oxydase. À ce jour, avec les ISRS et les IRSN, il s'agit du principal mécanisme d'action de nombreux médicaments psychiatriques, voire de la plupart, notamment des antidépresseurs et des stimulants .
La cocaïne est une autre drogue qui provoque une hyperactivation de ces quatre mêmes neurotransmetteurs : la sérotonine, la dopamine, la noradrénaline et l’épinéphrine. 16 Le méthylphénidate (Ritaline, Focalin et autres noms) en est un autre, ainsi que la méthamphétamine (rarement utilisée en psychiatrie) et l’amphétamine (souvent utilisée sous le nom d’Adderall). Les manuels de pharmacologie regroupent tous ces stimulants dans le même chapitre consacré aux stimulants.
L'effet indésirable le plus grave du bleu de méthylène est la mort par syndrome sérotoninergique, un état d'excitation extrême du système nerveux central et périphérique pouvant être mortel. J'ai une expérience considérable de ce syndrome potentiellement mortel et cérébral, car il peut également être provoqué par les antidépresseurs dits inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), tels que le Prozac, le Paxil, le Zoloft, le Lexapro et le Celexa, ainsi que par les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN), notamment la duloxétine (Cymbalta), la venlafaxine (Effexor XR) et la desvenlafaxine (Pristiq).
Avec les antidépresseurs IMAO, le syndrome sérotoninergique constitue une menace particulière (tout comme l'hypertension maligne). Ce qui suit est tiré des informations posologiques complètes de Parnate, publiées par la FDA : 17
Les manifestations du syndrome sérotoninergique peuvent inclure des modifications de l'état mental (par exemple, agitation, hallucinations, délire, coma), une instabilité autonome (par exemple, tachycardie, tension artérielle instable, étourdissements, transpiration, bouffées vasomotrices, hyperthermie ; avec possibles fluctuations rapides des signes vitaux), des symptômes neuromusculaires (par exemple, tremblements, rigidité, myoclonies, hyperréflexie, incoordination), des convulsions et/ou des symptômes gastro-intestinaux (par exemple, nausées, vomissements, diarrhée). Des cas d'issue fatale du syndrome sérotoninergique ont été rapportés…
Les crises hypertensives constituent un autre problème lié aux IMAO. Elles peuvent devenir graves sans être diagnostiquées si la tension artérielle n'est pas mesurée. Sans traitement, elles peuvent être mortelles.
La reconnaissance du syndrome sérotoninergique et des crises hypertensives a considérablement réduit l’utilisation des antidépresseurs IMAO en psychiatrie, rendant plus manifestement scandaleux leur distribution dans la communauté sous forme de bleu de méthylène en quantités illimitées et sans aucun avertissement réaliste.
Documentation des effets indésirables liés à l'utilisation orale d'IMAO similaires au bleu de méthylène grâce aux analyses de la FDA sur les antidépresseurs IMAO
Les effets indésirables sont décrits dans les notices ou la notice complète des antidépresseurs IMAO, notamment le syndrome sérotoninergique et les crises hypertensives. Voici quelques descriptions particulièrement pertinentes des effets indésirables des comprimés de Parnate (tranylcypromine) : 18
Troubles psychiatriques : stimulation excessive/surexcitation, symptômes maniaques/hypomanie, agitation, insomnie, anxiété, confusion, désorientation, perte de libido Troubles du système nerveux : étourdissements, agitation/akathisie, akinésie, ataxie, secousses myocloniques, tremblements, hyperréflexie, spasmes musculaires, paresthésie, engourdissement, perte de mémoire, sédation, somnolence, dysgueusie, maux de tête (sans élévation de la pression artérielle)
Voici quelques avertissements tirés des informations de prescription complètes de la FDA sur le Nardil (IMAO) dans la section sur les effets indésirables du médicament : 19
Pour aggraver les choses, après une utilisation prolongée sur plusieurs semaines ou quelques mois, le sevrage de médicaments comme le bleu de méthylène et tous les antidépresseurs peut provoquer de graves réactions de sevrage, et l’arrêt du médicament nécessite donc un sevrage prudent.
Voici les avertissements de la Mayo Clinic concernant les symptômes de sevrage ou d'arrêt du traitement par les IMAO : 20
Arrêt du traitement par IMAO. Parlez à votre professionnel de la santé avant d’arrêter de prendre un IMAO. En règle générale, les IMAO ne créent pas d'accoutumance. Cependant, si vous arrêtez brutalement un IMAO, vous risquez davantage de présenter des symptômes de sevrage. On parle alors de syndrome de sevrage. Ces symptômes peuvent inclure :
L’avertissement de la Mayo Clinic sur les IMAO continue :
Il faudra probablement attendre deux semaines ou plus après la prise d'IMAO avant de commencer d'autres antidépresseurs. Cela vous permettra d'éviter le syndrome sérotoninergique, caractérisé par des taux de sérotonine dangereusement élevés. Pendant ces deux semaines, maintenez les restrictions alimentaires et ne prenez pas de médicaments pouvant entraîner de graves interactions avec les IMAO.
Le risque de souffrir d’un syndrome sérotoninergique — ou de la plupart des autres effets indésirables du bleu de méthylène et d’autres IMAO — est que les risques augmentent considérablement avec une exposition accidentelle à d’innombrables autres médicaments, y compris tous ceux qui stimulent l’un des quatre systèmes de neurotransmetteurs stimulés par le bleu de méthylène.
Toute personne prenant des médicaments psychiatriques, des opioïdes et de l'alcool présente un risque d'interactions indésirables. Comme le bleu de méthylène est susceptible d'être inconnu de votre médecin, vous devez lui indiquer qu'il s'agit d'un inhibiteur de la monoamine oxydase (IMAO), comme les antidépresseurs IMAO plus anciens et relativement dangereux. Comme mentionné précédemment, il s'agit de la phénelzine (Nardil), de la tranylcypromine (Parnate), de la sélégiline (Eldpryl, Emsam, Zelapar) et de l'isocarboxazide (Marplan). Même le millepertuis peut interagir négativement avec les IMAO .
Voici un avertissement de Drugs.com qui aborde spécifiquement le grand nombre d'interactions médicamenteuses dangereuses, en particulier pour le bleu de méthylène :
De nombreux médicaments peuvent interagir avec le bleu de méthylène. Informez votre médecin de tous vos médicaments actuels et de ceux que vous avez récemment arrêtés, en particulier : l’alfentanil, le fentanyl ; la buspirone ; la digoxine, la digitaline ; la dihydroergotamine, l’ergotamine ; la phénytoïne ; le pimozide ; la quinidine ; la warfarine (Coumadin, Jantoven) ; un inhibiteur de la MAO (isocarboxazide, linézolide, phénelzine, rasagiline, sélégiline, tranylcypromine, etc.) ; un antidépresseur ISRS (citalopram, escitalopram, fluoxétine, paroxétine, sertraline, Prozac, Paxil, Zoloft, etc.) ; un antidépresseur IRSN (desvenlafaxine, duloxétine, lévomilnacipran, milnacipran, venlafaxine, Effexor, Cymbalta, Pristiq, etc.) d’autres antidépresseurs – bupropion, clomipramine, mirtazapine ; ou des médicaments pour prévenir le rejet de greffe d’organe – cyclosporine, sirolimus, tacrolimus. »
Drug Facts and Comparisons était un ouvrage de pharmacologie que j'utilisais fréquemment jusqu'à sa mise en ligne, devenu un produit commercial coûteux. La dernière édition datait de 2017. Il comportait une section spéciale sur le bleu de méthylène. 22 En parcourant trois pages de petits caractères, j'ai recensé plus de 100 interactions médicamenteuses dangereuses, dont beaucoup concernaient un grand nombre de médicaments d'une seule catégorie. Voici une sélection d'interactions dangereuses classées par ordre alphabétique : amphétamines, analgésiques (opioïdes), antipsychotiques, hypoglycémiants, produits contenant des cannabinoïdes, cyclobenzaprine (Flexeril), dextrométhorphane (antitussif), épinéphrine, fentanyl, hydrocodone, lévodopa, méthylphénidate, chlorure de potassium, réboxétine, diurétiques thiazidiques et apparentés, trazodone, antidépresseurs tricycliques.
La promotion et la distribution massives actuelles du bleu de méthylène sont, à bien des égards, pires que la distribution massive de médicaments sur ordonnance. Le bleu de méthylène est promu avec des promesses incroyablement irréalistes d'amélioration cognitive, de regain d'énergie et de profond bien-être – autant de signes avant-coureurs d'un dysfonctionnement cérébral dû à une surstimulation de quatre neurotransmetteurs clés. Concernant le bleu de méthylène, le consentement éclairé est rare, voire inexistant, et rares sont ceux qui réalisent qu'ils consomment une neurotoxine hautement toxique, au moins aussi dangereuse que les pires antidépresseurs sur ordonnance, et pire que la plupart.
Nos mouvements pour la liberté et la santé sont étonnamment infiltrés par la promotion et l'utilisation du bleu de méthylène. Ce marketing et cette utilisation soudains et prolifiques du bleu de méthylène ne sont-ils qu'un aspect supplémentaire de l'attaque contre nos mouvements ? Je sais que ce n'est certainement pas l'intention de beaucoup de ceux qui le promeuvent. Au contraire, ils cherchent un soulagement à leurs efforts acharnés pour la vérité et la liberté et beaucoup croient bien faire en étant passés à côté de ses dangers.
N'oubliez pas que toutes les drogues psychoactives altèrent nos fonctions mentales supérieures, nous rendant facilement et rapidement incapables de nous soucier de nos droits humains, de les défendre ou de prendre les meilleures décisions pour nous-mêmes et pour les autres. Cela nous prive de notre souveraineté personnelle et accroît l'impuissance de notre société et de notre nation face à l'oppression. De plus, n'oubliez pas que vous pourriez être la dernière personne à réaliser ce qui vous arrive sous l'influence de drogues. Soyez donc attentif lorsque des amis ou des membres de votre famille vous parlent des effets négatifs sur votre esprit et votre comportement. Lorsque vous vous sentez temporairement au mieux de votre forme, vous pourriez ressentir une euphorie ou un état d'euphorie causé par une altération des fonctions cérébrales due à la drogue, ce qui peut conduire à des épisodes maniaques, des psychoses, des violences ou le suicide.
J'ai commencé à sensibiliser le public aux dangers du bleu de méthylène lors de mon intervention régulière dans le Tamara Scott Show sur Worldview TV, où ses réflexions morales et éthiques ont grandement enrichi ma présentation. 23 Cette vidéo de l'émission du 6 mai 2025 pourrait être un moyen utile de sensibiliser le public aux risques du bleu de méthylène. 24
Si vous pensez que votre bien-être dépend des psychotropes, hormis l'utilisation judicieuse d'opioïdes prescrits pour soulager vos douleurs physiques, vous prenez probablement la mauvaise direction. Les sensations de bien-être que vous ressentez sont le signe que le médicament interfère avec votre fonctionnement cérébral naturel et que votre cerveau est contraint d'effectuer des compensations qui nuisent également à votre fonctionnement. En tant qu'expert médical, j'ai d'ailleurs constaté que se sentir bien après avoir commencé un antidépresseur tel qu'un IMAO, un ISRS ou un IRSN est souvent le signe d'un épisode maniaque, dépressif ou délirant imminent pouvant mener au suicide ou à la violence.
TL: La suite est longue comme un jour sans pain. Rendez-vous sur l'original: https://www.americaoutloud.news/methylene-blue-is-highly-neurotoxic-to-your-brain-and-mind/