Prévenir une rechute de cancer par la diététique:
une vision selon les profils biochimiques. Introduction
Si j'en crois mes 30 ans d'exploration du monde de la nutri, il n'existe pas une seule voie pour une pathologie particulière (l'après-cancer, en l'occurrence). En revanche, si l'on trouve son mode alimentaire optimal, ce dernier sera un adjuvant formidable dans la remise sur pied de tout désordre organique, depuis le rhume jusqu'au cancer en passant par une maladie auto-immune. L'avantage de cette approche est qu'on redonne ainsi à chaque mangeur la liberté de manger et le respect de soi. Et qu'on met tout le monde d'accord: c'en est fini des vaines polémiques entre vegans et viandards, puisque tous ont raison, mais pas pour tous les mangeurs ni dans tous les cas de figure.
Prévenir une rechute de cancer par la diététique
une vision selon les profils biochimiques
(dossier 2017)
Ce document représente une vision de l'assiette choisie selon sa typologie perso, alors que le consensus veut qu'on choisisse un régime par maladie. Je pars aussi du principe que le lecteur sait que le cancer n'est probablement pas une maladie génétique, mais bien une maladie métabolique. Et enfin, j'écris pour des personnes autonomes, qui veulent cultiver la liberté de manger. Le ton général est plus proche des médecines intégrative et naturo/homéo que de l'approche conventionnelle.
Les documents et sites auxquels je fais référence dans mes assertions sont documentés dans le dossier annexe. Ce dossier-ci se veut pragmatique.
Lire ce dossier n'a de sens que si le lecteur a été d'abord informé par un auditeur ou un référent sur ce que sont l'Assiette Ressourçante et le Profilage alimentaire, les deux flancs de mon approche en nutri
ou si le lecteur est si féru de nutrition qu'il a souvent lu soit mes billets sur le blog taty.be soit les topos experts.
Pour qui, pourquoi?
J'ai intitulé ce dossier "Prévenir une rechute de cancer par la diététique" pour des raisons pragmatiques: on utiliserait les mêmes techniques pour la prévention d'un cancer mais ce concept est si éloigné des préoccupations du citoyen lambda, qui ne veut même pas penser qu'il nourrit peut-être un début de cancer sans le savoir, que personne ne lirait le dossier. La terrible maladie, le "C." que certains ne veulent même pas écrire en entier, fait tellement peur qu'on ferme les yeux. Compréhensible.
Or, les techniques que j'exposerai valent aussi pour la prévention ou la guérison de maladies chroniques invalidantes, comme une sclérose en plaques, un asthme ou un diabète, à ceci près que, pour chaque cas, un praticien peaufinerait le programme en fonction de la maladie. Je me contente de commenter en fonction des personnes, selon leur profil.
J'imagine cependant qu'une partie des lecteurs est capable d'entendre qu'il y a mieux que le dépistage: la prévention! Ces lecteurs feront probablement partie d'une tranche d'âge supérieure à quarante ans.
NB 2024. J'ai d'ailleurs abordé le dossier conjoint "Cancer: entraînez-vous avant un diagnostic sidérant", où j'aborde à quelle sources on peut se renseigner quant aux traitements possibles, par une série sur les dépistages systématiques, proposés à tous les cinquantenaires: une belle idée de départ, un effet piteux sur le terrain. Tandis que la prévention, elle, est hyperefficace!
"Compte tenu du fait qu'un cancer à une vie cachée, indétectable d'au moins 6 à 8 ans avant qu'il soit possible de le diagnostiquer, la solution est d'intervenir durant cette période" (docteur Lacaze, méthode Gernez)
D'où je parle?
Depuis 30 ans, je suis attentive pour des raisons personnelles à toutes les pistes alimentaires pour lutter contre une récidive de cancer, comme la méthode Kousmine, la cure Gerson, le jeûne hydrique, la diète cétogénique ou les conseils classiques. Ci-dessous, je fais la synthèse de ce qui a fait ses preuves et que j'ai gardé pour m'organiser un après-cancer qui semble efficace puisque je suis là après trois décennies, alors que les mois m'étaient comptés, selon la faculté. Efficacité est mon maître-mot. Le détail plus technique qui sous-tend mes conclusions est exposé dans les divers topos exprts que j'ai rédigés à l'intention des praticiens.
Ces règles alimentaires de base, de bon sens, seront aussi utiles si l'on veut prévenir la survenue d'une maladie grave ou si l'on veut accompagner les traitements classiques (chimios, rayons), le cas échéant en magnifier les effets thérapeutiques. J'ai choisi de cibler la prévention de rechute.
La croyance qui sous-tend mon dossier: le cancer n'est pas une malédiction génétique qui frappera quoiqu'il arrive. On peut le décourager si l'on sait qu'il survient lorsque des blessures répétées sont infligées au plus profond des cellules. Réparons donc les dégâts accumulés, rétablissons un terrain sain, jugulons toute inflammation chronique et dorlotons nos mitochondries dorénavant!
I have a dream, par Marty Kendall
Un beau passage, au cours d'un billet technique sur la cétogène versus le mode végane, par Marty Kendall, spécialiste du diabète par la force des choses (via son épouse, diabétique de type 1): I have a dream.
Je l'ai fait traduire par robot. Le billet en question est un bel exemple du type d'article fouillé, documenté, réfléchi, non biaisé que Kendall nous concocte de temps en temps. Nous partageons la même méthode nutritionnelle, qui s'appelle ... "ça-dépend".
Traduction automatique
Je rêve qu'un jour la nutrition soit définie par les nutriments qu'un aliment contient et les bénéfices pour la santé qu'il confère plutôt que par des croyances religieuses et éthiques ou des intérêts commerciaux.
Je rêve que toutes les personnes, mères et enfants, pères et frères, puissent comprendre clairement quels sont les aliments qui leur conviennent le mieux.
Je rêve qu'un jour toutes les personnes atteintes de diabète puissent choisir les aliments qui leur permettront d'atteindre une glycémie normale et de retrouver la santé et la vitalité qu'elles méritent.
De plus, qu'elles puissent choisir des aliments optimaux, avec une précision d'ingénieur, sans être confrontées au ridicule inutile de mourir d'une crise cardiaque à cause de craintes inutiles concernant les "graisses saturées qui bouchent les artères" ou les "protéines animales nocives".
Je rêve qu'un jour les gens aient à portée de main des informations nutritionnelles de qualité leur permettant de faire des choix éclairés qui, à leur tour, apporteront un nouveau jour dans l'environnement commercial de l'alimentation.
Je rêve qu'un jour, toutes les personnes, qu'elles soient obèses, diabétiques, enfants ou athlètes, seront libérées de la corruption de Big Food et Big Pharma qui agissent par l'intermédiaire des éducateurs en diabétologie, des associations de diabétiques, des associations de cardiologues, des institutions médicales et des défenseurs du bien-être des animaux.
Libres au moins. Libres enfin.
J'espère qu'un jour nous serons enfin libres.
Le pitch sur l'assiette anti-cancer
Vous êtes pressé, vous ne voulez pas attendre la sortie du livre ou même la fin de publication de ce dossier ? Je vous révèle déjà l'essence de la stratégie, sous la forme d'un puzzle. On utilisera la même voie que pour normaliser la dysbiose intestinale, en l'adaptant peu ou prou selon les principes de l'Assiette ressourçante. Cette approce e bon sens et endouceur est aussi efficace que les cures radicales à la mode. Le choix d'une option ou de l'autre est fonction de votre nature profonde.
Le poster annexe, mentionné dans la pièce verte du puzzle, est issu du blog de "Nourritures vraies":
