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Le cancer n'est pas une malédiction génétique

La croyance qui sous-tend mon dossier "cancer" cet automne 2017: le cancer n'est pas une malédiction génétique qui frappera quoiqu'il arrive. On peut le décourager si l'on sait qu'il survient lorsque des blessures répétées sont infligées au plus profond des cellules. Réparons donc les dégâts accumulés, jugulons toute inflammation chronique et dorlotons nos mitochondries dorénavant!



Prévenir une rechute de cancer par la diététique

une vision selon les profils biochimiques

 

image originale provenant de la page lepassetempsderose.centerblog.net - cliquer pour agrandir

La croyance qui sous-tend ce dossier : le cancer n’est pas une malédiction génétique qui frappera à nouveau, obligatoirement. On peut le décourager si l’on sait qu’il survient lorsque des blessures répétées sont infligées au plus profond des cellules. Réparons donc les dégâts accumulés, jugulons toute inflammation chronique et dorlotons nos mitochondries dorénavant !

Cette posture est valide quelle que soit la mouvance que l’on suit en cancérologie, mouvance définie selon le paradigme que chacun défend: piste génétique, métabolique ou du terrain (alias de l’asphyxie). "C'est la faute à pas de chance" est désormais un vieux refrain. Dans les trois mouvances existantes en recherche, on reconnaît que l'hygiène de vie et l'environnement entrent pour une grande part dans la survenue d'un cancer. L'humain fabrique des petites tumeurs en permanence, son système immunitaire s'occupe de les balayer. C'est quand ce dernier défaille et laisse le délire s'installer dans un coin qu'on parle d'un vrai cancer.
En termes techniques: la carcinogenèse est permanente, c'est la cancérisation, soit l'évolution d'une lésion en cancer, qui est exceptionnelle.
Il semble alors logique d'agir avant le stade irréversible et de nettoyer le terrain de temps en temps.

Les trois mouvances principales en oncologie sont exposées dans le billet du dossier annexe.


On sait que le cancer est une maladie très complexe, multiforme. On sait que les cellules souches cancéreuses sont responsables des récidives et qu'elles deviennent résistantes après les chimios et les rayons qui, d'ailleurs, de l'avis même des oncologues, ne les touchent pas. Afin d'éviter que le criminel ne revienne sur le lieu du crime, je ne vois comme solution que de revoir son hygiène de vie, dont l'alimentaire est une partie importante.

C'est ce que je fis après l'opération d'un cancer du côlon de grade III à 38 ans, sans le savoir comme monsieur Jourdain. J'ai agi à l'intuition, ce n'est qu'aujourd'hui que je comprends mon parcours. Pas de radiothérapie (que j'avais refusée dès l'abord), 3 séances de chimios seulement sur les 24 prévues (j'ai arrêté car je me sentais mourir, j'en expliquerai dans l'autre dossier la raison, que je n'ai comprise que plus tard). Promesses de la faculté: vous mourrez dans quelques mois si vous ne chimiotez pas. Me voilà donc bien motivée pour me reprendre en main. Le résultat me satisfait, après 30 ans: on peut me dire survivante longue du cancer. Mes livres sont dérivés de mon apprentissage forcé d'une assiette revisitée. Je n'ai pas consigné les autres techniques que j'ai mises en place, hors alimentaire. Elles seront citées au cours de ce dossier, en espérant qu'elles conviennent à votre profil.

Nous vivons une ère très confortable, en Europe; mais les outils de ce confort génèrent un environnement auquel le corps humain n'est pas adapté. On ne peut retourner vivre dans une cabane, en bord de mer, à vivre d'eau fraîche et de pêche. Il s'agit de trouver comment laisser nos cellules, nos organes, notre corps entier respirer malgré cette modernité étouffante.

Dans le dossier à venir sur la prévention d'une rechute, je combinerai des idées provenant des trois mouvances: génétique, métabolique, terrain. Suivre la piste génétique n’empêche pas d’accueillir la piste métabolique ou la piste naturo de l’asphyxie du terrain. Les scientifiques, eux, doivent se canaliser, recherche oblige, mais nous, en tant que profanes, savons que rien dans le vivant n'est clair, surtout pas des affirmations catégoriques comme "le cancer est un défaut génétique". S'il est vrai qu'il y a une base génétique (je suis d'une famille de cancéreux, chez les femmes; de malades cardiaques chez les hommes, depuis 3 générations: ce serait piquant que je nie la génétique), encore faut-il qu'un ou des éléments allument ces éventuels gènes. C'est ce qu' on explorera ici.

Si des cellules souches cancéreuses persistent après l'opération, et tant qu'elles sont dans leur enfance, il ne tient pas à grand' chose qu'on les élimine: une cure après l'opération, la même cure une fois par an; quelqu'attention le reste du temps. Dès que le cancer est là, en revanche, c'est une autre chanson; il faudra une intervention médicale. Ici, on se préoccupera des techniques utiles et efficaces pour prévenir une récidive de cancer.

 


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