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La nouvelle biologie de l'eau et le cancer - docteur Cowan

20.12.2024 Excellente nouvelle! L'éditeur français du docteur Tom Cowan, auteur du passionnant "Cancer and the new biology of water" va publier une version française, courant 2025. Cette nouvelle biologie cellulaire est la clé pour venir à bout d'une tumeur ou prévenir une rechute.



Prévenir une rechute de cancer par la diététique

une vision selon les profils biochimiques

Sommaire. Intro - Le livre - La force de Cowan, Midwestern Doctor, etc. - entrevue Seyfried - - Pourquoi la diététique de Cowan? Cowan

Ce billet a sa place dans le dossier "prévenir une rechute", car on ne peut s'organiser une stratégie optimale si l'on ne prend pas une vision large de ce qui a, au premier chef, invité le cancer à notre table. Le sujet semble complexe, prenez le temps et un crayon - et aussi votre courage à deux mains, tiens - et suivez les liens que j'indique ici. Je pense que la nouvelle biologie cellulaire est la clé pour venir à bout d'une tumeur ou prévenir une rechute.

Partisan de la mouvance métabolique plutôt que somatique, le dr Tom Cowan, établi en Californie, est aussi convaincu par sa longue pratique clinique que la diététique revue est aussi cruciale pour lutter contre une maladie de civilisation que les médications. Ses ouvrages me touchent par cet aspect de son approche.

Il est l'auteur de nombreux livres, dont l'essentiel ici est "Cancer and the New Biology of Water" (2019). Existe en kindle. J'achète les livres de Cowan en anglais en version papier: cartonnés à l'ancienne, solides, superbe papier. Un plaisir! J'aime son exposé rationnel, documenté, succinct et clair, des techniques et pratiques réellement efficaces en cas de maladie auto-immune, cancer, maladies infantiles, etc.

Ce tome-ci sur le cancer est particulièrement précieux dans la mesure où l'on y trouve un long déroulé sur les raisons pour lesquelles l'efficacité de certaines pratiques anticancer dans le champ nature (Gerson, etc.), serait due au déséquilibre de l'eau intérieure - cette dernière étant considérée sous sa quatrième phase (eau structurée, eau de zone d'exclusion, ez water en anglais; eau cristalline liquide; eau morphogénique;les synonymes sont nombreux).

Lire d'abord Eau cristalline liquide ou E-z water à la Gerald Pollack pour comprendre le sujet. Si vous suivez les liens, cela peut vous prendre une soirée, mais que ne ferait-on pas pour prévenir une rechute ?
Lire aussi au moins une partie de "Comment/pourquoi la malbouffe déglingue le système physiologique ? " sur l'eau cristalline liquide

Cowan passe en revue les techniques éprouvées, comme le plasma de Quinton, la diète cétogène, la cure Gerson, etc. en les liant avec leur effort (inconscient) de relancer les processus normaux de production d'eau de zone d'exclusion.

On découvrira ici, en pas-à-pas très didactique, à quel point l'eau physiologique peut être un vecteur d'information chargé électriquement, un flux d'info en quelque sorte, quand elle est répartie dans les polarités équilibrées. Hélas, en vision conventionnelle, l'eau est trop transparente pour être un héros, elle est réputée neutre, on en a donc négligé l'impact dans la production d'énergie. Les tenants de cette vision, comme S. Hussey apportent une autre explication au rôle de l'ATP au sein de la mitochondrie (la mitochondrie est comme une centrale, l'ATP est la chaudière, en termes profanes):

 

Traduction de la première phrase. "On pense en général que l'objectif principal est de produire de l'ATP à partir des énergies captées par l'humain; que cet ATP est l'énergie de nos processus physiologiques. En fait, le corps stocke cette énergie sous la forme d'eau structurée. C'est cette dernière qui nourrit la vie". La partie suivante sur les MCV est un refrain sur sa page fb, et n'a que faire ici, dans le cadre du cancer.

Cela m'amuse symboliquement: c'est comme si on remettait à sa place la masculin ubiquiste dans nos sociétés (l'ATP: c'est moi qui fais tout) en soulignant enfin le rôle discret mais si fondamental, du féminin sacré (l'eau de la zone d'exclusion). Oups, pardon, je dérape , je quitte vite ma casquette mystique.

Il m'arrive d'être plus terre-à-terre. Dans un autre article "Comment/pourquoi la malbouffe déglingue le système physiologique ? ", j'expose pourquoi, à mon avis, les PUTs (produits ultratransformés) pourraient bien être un frein à la production de la dose optimale d'eau structurée, là où il le faut. Un petit tour dans ces courts paragraphes donneront une vision concrète.

Dans ce livre, Cowan rappelle l'importance de comprendre le 4ème état de l'eau, nouvelle approche de la biochimie médiatisée par Gerald Pollack. Si je devais citer un seul paramètre qui pousse à lire Cowan, ce serait qu'il a si fondamentalement compris cette nouvelle vision de "l'eau qui vit". Il l'exprime en termes simples, accessibles à un profane.

Ce livre est en cours de traduction (> déc' 2024), il devrait être publié dans les mois à venir, courant 2025.

 


Je n'ai pas trouvé d'extraits sur le blog de Cowan. Direction Ma Zone pour "lire l'échantillon": https://www.amazon.fr/Cancer-Biology-Water-Thomas-Cowan-ebook/dp/B07XF4LP9Q

 

Extrait - sommaire:

 


Présentation de l'éditeur, traduite par robot:

Pourquoi la guerre contre le cancer a échoué et ce que cela signifie pour une prévention et un traitement plus efficaces. Un regard novateur sur le rôle de l’eau dans les organismes vivants, regard qui nous rapproche finalement de la réponse à l’énigme de l’étiologieet du traitement du cancer

Lorsque le président Nixon a lancé la guerre contre le cancer en signant la Loi nationale sur le cancer de 1971 et en allouant des milliards de dollars à la recherche, c’était au milieu d’une avalanche de promesses qu’un remède était à portée de main. Les chercheurs vantaient la découverte des oncogènes, les gènes qui sont supposés causer le cancer. "Dès que nous les identifierons et traiterons les patients atteints de cancer en conséquence, le cancer deviendrait une chose du passé."

Cinquante ans plus tard, il est clair que la guerre contre le cancer a échoué malgré ce que l’industrie du cancer veut nous faire croire. Les nouveaux diagnostics ont continué de grimper; une personne sur trois aux États-Unis peut maintenant s’attendre à combattre le cancer au cours de sa vie. Pour la majorité des cancers courants, la recherche d’oncogènes n’a pas changé le traitement : nous traitons toujours avec la même vieille triade de l’ablation (chirurgie), de la brûlure (radiation) ou de l'empoisonnement (chimiothérapie).

Dans Cancer et nouvelle biologie de l’eau, le docteur Thomas Cowan soutient que cet échec était inévitable parce que la théorie oncogénique est incorrecte ou au moins incomplète. Elle est basée sur un concept biologiquement erroné selon lequel l’ADN contrôle notre fonction cellulaire et donc notre santé. Au lieu de cela, nous dit le Dr. Cowan, les mutations somatiques observées dans les cellules cancéreuses sont le résultat d’une détérioration cellulaire qui a peu à voir avec les oncogènes, l’ADN ou même le noyau. La cause profonde est un dysfonctionnement métabolique qui détériore l’eau structurée qui constitue la base de la santé cytoplasmique et, partant, cellulaire.

Malgré le fait que la médecine traditionnelle ne parvient pas à mettre fin à la souffrance ou à tenir ses promesses, il est toujours illégal pour les médecins de prescrire autre chose que des soins standard pour leurs patients atteints d’un cancer, peu importe si cette norme peut être dangereuse et inefficace, et malgré le fait qu’il existe des traitements plus doux, plus efficaces et plus prometteurs. Bien que le Dr Cowan reconnaisse que tous ces nouveaux traitements nécessitent davantage de recherche, Cancer and the New Biology of Water est le plaidoyer passionné d’un médecin de longue date selon lequel ces traitements prometteurs méritent notre attention et nos fonds de recherche; et que les patients ont droit à l’information, les choix et la liberté médicale en matière de vie ou de mort.

Lire une autre présentation de son travail.

 

La force de Cowan, Midwestern Doctor, etc

Ce tome de Cowan serait un énième livre sur les voies nature en cas de cancer? Hé non... La force de la pensée du docteur, qui rejoint ici les exposés du Midwestern doctor, est d'exposer ceci: c'est la perte de polarité de notre eau cristalline liquide qui ouvrirait la voie aux fermentations cellulaires profondes dont la piste métabolique a repéré l'importance; perte de polarité dont les sources sont nombreuses (pollutions diverses, malbouffe, etc.). Les géniaux professeur Seyfried et autres tenants de la piste métabolique, quant à eux, nous expliquent comment la mitochondrie fermente, mais pas pourquoi. Il se pourrait que l'eau dans sa quatrième phase soit le lien manquant.

Perte de polarité -> perte de logiciel -> profilération? J'extrais d'un autre de mes articles l'hypothèse que voici que voilà. Une cellule cancéreuse ne se développe pas par la faute à pas de chance. On découvre petit à petit (l'hypothèse qui fait le plus sens) qu'elle perd sa conductivité électrique et perd ainsi la capacité d'interagir avec les autres cellules. C'est par la polarité présente à leur surface que les cellules communiquent, je mentionnerai plus tard ce chercheur américain qui arrive à jouer sur le voltage des cellules pour provoquer ou inhiber un cancer sur des grenouilles. Les cellules normales fonctionnent en général en tout cohérent, en communication permanente.

Ces cellules vidées d'info, les cancéreuses donc, se comportent en unicellulaires: disons qu'elles se croient redevenues des amibes. Elles ne pensent plus qu'à leur survie, sans aucun lien avec le grand tout cellulaire, elles n'ont plus de communication et se nourrissent comme elles peuvent. Elles deviennent méga-égoïstes, le monde n'existe plus pour elles. Seule leur survie compte.

Voir l'évolution d'un cancer: d'abord on est fatigué, car les mitochondries de ces cellules malades sont inopérantes et ne produisent plus que très peu d'ATP (source d'énergie). En quête de leur survie à tout prix, et dépourvues du "logiciel" commun aux ensembles de cellules, les cellules souches cancéreuses et leurs filles ont encore plus besoin de glucose qu'au début. Selon certains, elles arrivent même (par quel mécanisme?) à transformer les lipides en carburant - ce qui explique la perte de poids qu'on voit toujours quand le cancer n'est pas détecté à temps. Ensuite, quoiqu'on fasse - et c'est un phénomène bien connu et redouté des oncologues - le patient tombe en cachexie, fonte musculaire profonde: en fait les cellules cancéreuses se mettent à se nourrir des protéines musculaires pour obtenir leur glucose (par la néoglucogenèse, dans le foie). Quand elles démontent le coeur, un autre muscle, le patient est mal barré.

On notera au passage que la cachexie ne survient pas chez le cancéreux qui suit une diète cétogène, alors qu'il mange forcément peu. On est vite rassasié en cétogène. Il ne connait donc plus la fonte musculaire si typique de ce stade. Je n'ai pas assez de connaissances en biologie pour expliquer le phénomène, mais j'en trouverai l'explication chez Seyfried, un jour. Seyfried dont je reprends ici la dernière entrevue.


NB janvier 2025. Une récente entrevue particulière du docteur Seyfried, qui a initié la piste métabolique ("New Study Confirms that Cancer Cells Ferment Glutamine") présente globalement la posture de la cancérologie métabolique: la tumeur est marquée par une fermentation de glucose et de glutamine, les mutations génétiques n'en sont que la conséquence et pas la source (ce qui explique la faillite de la théorie de l'oncogène). Si l'on veut décourager un cancer, il convient donc d'arrêter les fermentations au premier chef. Dans cette interview, il expose le résultat de longues années de recherche sur ce sujet précis:

 

 

 

Pourquoi la diététique de Cowan?

Cowan utilise au principal les nourritures vraies, il est membre très actif, depuis longtemps, de la Weston price Foundation - ces défenseurs des nourritures ancestrales chez qui je me suis inspirée pour l'écriture de Nourritures Vraies et la conception de l'Assiette ressourçante, l'une de mes cures. En cas de maladie autoimmune ou dégénérative, il met en place le RGS, qui est l'équivalent de ma cure Nouvelle flore à la différence près qu'il demande que ses patients la pratiquent en permanence, et pas "en cure" de trente jours. Normal, il est médecin et je suis pédagogue. Avec cette casquette, je n'ai trouvé que le concept de cures temporaires pour que les mangeurs arrêtent de se prendre la tête et voient, concrètement, un effet thérapeutique de la diététique sur leur physiologie. Libre à eux ensuite, de persévérer ou pas.

En outre, comme moi, il ne croit pas à une cure seule, ni même aux cures dures. Dans ce livre il décrit la faillite de la diète cétogène chez ses patients cancéreux lorsqu'ils n'intégraient pas quantité d'autres facettes à leur traitement. Mais il pointe probablement du doigt la raison pour laquelle, en nouvelle biologie de l'eau, la haute quantité de graisses d'une cétogène bien menée empêche le deutérium (eau lourde) d'être fourni au corps humain. Il partage ainsi l'hypothèse de la brillante dr Seneff qu'en cas d'accumulation malvenue, le deutérium (D2O) se substitue à l'eau structurée, ce qui génère des désordres mitochondriaux. Et qui c'est qui nique les voies du deutérium? Les résidus de glyphosate alimentaire et aérien (par agrocarburants), entre autres.

Deutérium en gros: les graisses, en particulier saturées comme le beurre, sont les aliments les moins riches en deutérium qui soient; les glucides sont un apport riche. Le deutérium, cet élément assez oublié chez nous mais très étudié dans les pays de l'Est, existe au naturel, mais nos organismes ont développé de très fines techniques cellulaires pour l'éliminer et produire de l'eau interne (structurée ou libre) pauvre en deutérium.

Selon Seneff, le glyphosate semble endommager les mécanismes de régulation de D20, qui bloque alors les processus naturels, se comportant comme du Canada Dry: le corps croit y voir de l'eau "nature" et ne rencontre que de l'eau lourde (d'autre conformation). Vu que ce glyphosate toxique est devenu ubiquiste dans nos assiettes, il devient de plus en plus urgent de cibler les aliments et eaux pauvres en deutérium. En attendant que l'on retrouve tous les enzymes utiles à une bonne gestion de D20.

Et enfin, Cowan obtient de très beaux résultats chez les cancéreux sans leur demander de pratiquer des diètes extrêmes. La mode veut que la cétogène soit la panacée. Elle est certes un grand pas pour se défaire de l'assuétude aux sucres et à la malbouffe, terrains du cancer. Mais sur le terrain, nous petits référents humbles en Profilage alimentaire, obtenons de mirifiques résultats sur des maladies chroniques avec la combinaison d'une diète réduite en sucres (Décrochez des sucres, bien plus souple que la céto) et le choix exclusif de nourritures vraies. Simple! Pourquoi valoriser tant de violence sur soi? On peut se soigner avec une diète douce et ne pas s'imposer une double peine: cancer ET se contraindre en permanence.

En conclusion: juste mesure

En attendant que la recherche contre le cancer s'intéresse enfin aux modes qui permettent *vraiment* d'arrêter l'asphyxie de la cellule, nous, profanes, pouvons nous fier à des techniques naturo simples, dont la diététique, qui ont fait leur preuve sur le terrain pour éviter une rechute dans la plupart des cas.

Quant à prévenir un cancer ou une rechute, je ne connais aucun praticien qui puisse démontrer l'efficacité de sa pratique selon les normes d'études actuelles, pour des raisons techniques stats évidentes. Contentons-nous de mettre toutes les chances de notre côté, en nous fiant aux paramètres utiles collectés par des milliers de patients et des centaines de médecins. Si ces conseils ne s'avèrent pas garantis efficaces pour tous, ils ne peuvent faire que du bien. Ce sont des pratiques naturo avérées. Mon discours diffère de celui des naturos pur jus en ce que j'envisage le contexte de la personnalisation selon l'état général, le profil biochimique et les élans: "on fait ce qu'on peut avec son petit possible".

Je communique donc, comme dr Cowan, des voies possibles pour se donner toutes les chances. Surtout je compte donner un sentiment de puissance à ce mangeur qui veut enfin se prendre en main, de manière autonome. Personne ne peut garantir que vous éviterez une rechute à me suivre, car aucune étude n'existe qui soit probante. Seul le terrain nous informe, mais qui donne foi au terrain désormais que "la médecine par les preuves" fait la loi (martiale, puisque c'est une apparence de scientificité)?

Dans les pages qui suivent, j'exposerai les aspects de réforme alimentaire en douceur qui ont fait leurs preuves sur le terrain. Pour une fois, je ne peux utiliser ma grille de lecture en 3 critères, puisque la science fait défaut, l'historique aussi.

 


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