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Des labradors en labo?

2.2.2025 L'ivermectine et le fembendazole, deux antiparasitaires, sont à la mode chez les cancéreux qui en ont marre des rechutes et des ixièmes cycles de chimios, aux States. Les praticiens s'interrogent: pourquoi ces produits, qu'on classe en molécules redirigées, sont-ils efficaces? En fin de billet, le lien avec les chiens détecteurs.


 

Le sujet qui suit rejoint une question récurrente: pourquoi des antiparasitaires (Ivermectine & Cie) sont si efficaces pour soigner le cancer?

Je me rappelle que la doctoresse Kousmine, cette grande dame, allopathe mais nourrie de principes naturos, très rigoureuse, faisait analyser lorsque possible les tumeurs de ses patients. Elle y trouvait systématiquement des déchets bactériens, fongiques, etc. Cela l'avait incitée à suggérer que la tumeur était une technique trouvée par la physiologie pour se débarrasser de déchets. Une hypothèse comme une autre, que le docteur Seignalet a suivi .

Je me souviens aussi qu'une amie me dit pouvoir sentir à l'odeur un cancéreux, car il sent la fermentation.

Le professeur Seyfried et toute la mouvance métabolique démontrent que le cancer se signale par une déviance au sein du cytoplasme: la cellule se met à fermenter en circuit fermé au lieu de brûler du carburant.

Partant de l'hypothèse que les cellules cancéreuses perdent la cohérence avec le groupe (voir ici ) et se comportent en amibes égoïstes, je peux imaginer que ces amas d'amibes - c'est pour l'allitération ;) - passent dans le système général pour des intrus, non reconnaissables. Ils attirent ainsi une population de charognards: bactéries, levures, champignons, parasites divers, etc. Comme des champignons viennent décomposer une vieille souche en forêt, quoi.

Je ne suis pas étonnée que des antiparasitaires viennent informer le corps que ce mode opératoire de survie est mal choisi, qu'il ne fait qu'empirer la situation.

On sait aussi que l'excès de glucides, qui entraîne de la fermentation chez certains, est un terrain propice au cancer et qu'une assiette très réduite en glucides aide à contrer cette maladie. Ces fermentations digestives sont le nid de populations bactériennes malvenues à certains endroits, comme l'intestin grêle (principe du SIBO ou Small Intestine Bacterial Overgrowth). C'est le sujet de mes deux topos "Du gaz dans les neurones" et "Sortir de la cacophonie gastrique".

Qui a étudié si ces fermentations parasitaires passent dans le sang et arrivent jusqu'à la tumeur? Qui sait ce qu'elles organisent autour du site cancéreux, pour leur propre survie? Font-elles aussi barrage, comme le fait la tumeur avec l'angiogenèse (la tumeur fabrique un circuit sanguin privé, fermé aux apports extérieurs). Aggravent-elles par hasard la dynamique pH, càd l'alcalinité dans la tumeur et l'acidité en dehors? Etc etc. Que de questions! Que je pose ici, mais que je n'ai même pas envie d'étudier, puisque seul le concret m'intéresse: si la combinaison ivermectine/fembendazole permet de guérir des tumeurs de grade 4, peu m'importe le mécanisme. Je ne suis ni médecin ni chercheur.

Je voudrais qu'on me lise avec attention: je ne parle pas ici de fermentation dans le cytoplasme, ce qui est l'hypothèse de Seyfried & cie. Je soupçonne des poches de parasites de s'installer autour d'une tumeur. C'est un tout autre sujet.

Pour continuer sur le sujet des fermentations, cela expliquerait pourquoi on a trouvé mieux que les dépistages systématiques comme les mammos, au triste palmarès (pour le dire poliment, les résultats sont aléatoires, voir le début d'une série de mes billets sur le sujet ): des chiens peuvent être dressés à repérer des cancers à l'odeur.

J'ai retrouvé l'info sur le site de The Moss Report, le site du formidable Ralph Moss, journaliste spécialisé dans ce domaine (cet ancien article est en clair).

Lire "Diagnostic accuracy of canine scent detection in early- and late-stage lung and breast cancers", par Michael McCulloch et al. , 2006, sur https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/16484712/

Les auteurs de l'étude pensent que les chiens sentent la décomposition des cellules cancéreuses. Et s'ils sentaient simplement les fermentations profondes de cellules actives?

Quoiqu'il en soit, qui ne préférerait pas ce genre de détecteur à la dureté des dépistages actuels? Invasifs pour le colon, brutaux pour les seins, gênants pour la prostate...

Le cancer est une maladie infiniment complexe, malgré les annonces fracassantes de certains (suivez mon regard attendri). Je ne prétends pas ici qu'il ne s'agit QUE de fermentations, je propose un autre regard

 


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