10.6.25 Dans le dossier "un profane s'informe sur les traitements du cancer", on a le droit de questionner les grands mamamouchis - ce qui se fait de plus en plus, vous n'êtes pas seul.
Ceci sera un long billet, condensé de plusieurs, pour répondre aux sciento-absolutistes parmi nos contacts qui nous imposent leurs croyances en "sciences" médicales (le mot "sciences" entre guillemets, puisque la médecine est surtout un art). Et ce, sur la base de la virologie, crise covid récente oblige.
Je viens de trouver l'illustration idéale pour ce billet. Merci cher Sempé! Que ce dessin traduit bien l'assurance du trait et la posture d'autorité de ce parfait péremptoire (pour m'inspirer de Montesquieu).
Enfermé dans son monde d'autoréférencement, comme nos amis radicaux qui veulent réduire le foisonnement dynamique et complexe du vivant à une équation, ce peintre nie ce qui l'entoure (qu'on aime ou n'aime pas le baroque, c'est le contraste qui est une merveille).Le billet s'adressant aux sciento-absolutistes, je n'aurai de cesse de leur rappeler que "la science" décode une part du réel, elle n'est pas une vérité absolue.
Je tente de leur expliquer à quel point un esprit pourtant rationnel (moi, par exemple) peut se sentir l'otage d'une secte médicale tant la parole est péremptoire, la liturgie imposée fermée, la doxa non-opposable, l'excommunication des questionneurs la règle.
Je ne parle pas ici des médecins de plateau télé en temps covid (ils n'existent même pas dans mon monde de sécession, ils sont des ectoplasmes téléguidés qui n'ont rien de réel pour moi).
Je pense à nos interlocuteurs conventionnels et pourtant critiques du plan covid, comme le prof Martin Zizi, que je suis attentivement sur X et chez qui j'apprends tant, comme le chercheur JM Sabatier, comme le prof' Raoult dont j'ai suivi toutes les chroniques, comme les médecins conventionnels au sein de l'AIMSIB, etc.
On les remercie tous pour leur courage hors pair de s'exposer en temps de guerre psychologique, pour leur générosité à partager leurs subtiles connaissances. Voilà qui est acquis, pour toujours, envers et contre tout. Mais: la virologie étant une partie de leur carrière de biologistes moléculaire ou autre spécialité, ils ne peuvent la mettre en cause, leur édifice s'effondrerait.
J'aimerais pourtant qu'ils acceptent qu'on peut avoir un autre rapport à la médecine et à la virologie qu'eux. Je n'ai pas leur QI, je n'ai pas leur formation, mais j'ai une pensée élaborée autour de ce que je considère comme sain et utile pour moi et mes proches. Pensée générée par force, par le fait que je suis née et restée malade longtemps. A 70 ans, je peux donner des preuves de l'efficacité de mes réflexions sur le terrain.
Or, nous sommes en contradiction sur certains points.
Mes billets sont écrits pour les profanes comme moi, qui visent l'autonomie en santé et défendent la liberté thérapeutique. Dans ce contexte, tout comme un médecin doit choisir sa mouvance avant de pratiquer, j'invite chaque lecteur à discerner quelle théorie médicale lui semble la plus raisonnable, même si elle contredit certaines croyances des grands hommes que nous suivons, en médecine. Dont acte avec les billets existants, bientôt transformés en un long article:
On peut glaner quelques os à ronger dans
Il me reste donc à les réunir. Le tout est de faire de jolies coutures de texte 🙂
Pour faire pendant à mon titre, comme je me prétends rigoureuse et méthodique, je ne crois que peu. J'attends des faits, des preuves. En virologie: zéro! Des élucubrations à foison, des jeux intellectuels en veux-tu en-voilà, des modélisations à la pelle. Des faits probants: "que pouic".
Ma santé et celle de mes proches ne tient pas par des postulats, voyons...
Dans ces billets, on verra que, pour ma part (refrain connu, vous faites ce que vous voulez de *votre* carcasse), la théorie du microbe et, partant, de la virologie, ne tient pas la route, concrètement.
Un commentaire sous le billet fb, par Maya Dedecker, ma remplaçante en animation des séminaires Profilage alimentaire, qui est physicienne à la base:
Merci c'est exactement ça ! La science ne fait que proposer un modèle pour décrire la réalité, mais le modèle n'est jamais la réalité. Plus on observe le monde réel avec précision, plus on est confronté aux limites du modèle qui n'était qu'une représentation de ce qu'on observait jusqu'alors, et on doit dès lors changer de modèle.
Pour prendre un exemple simpliste, on a tous appris à l’école que des électrons tournaient autour du noyau. Ceci n'est pas la réalité, ce n'est qu'un modèle qui permet d'expliquer toute une série de choses mais ce modèle ne permet pas d'expliquer bien des phénomènes. On a donc dû créer d’autres modèles dans lesquels l’électron est une onde, ou une fonction de probabilité, ou une corde, ou une membrane à 21 dimensions ou.....
Bref tout ça sont des modèles qui permettent de décrire ce qu'on observe et aussi de donner des prédictions incroyablement précises, mais personne ne peut dire exactement ce qu'est un électron ni ce qu'il fait réellement.
(Je peux écrire cela) parce que je suis physicienne. Il faut avoir exploré la complexité des phénomènes pour appréhender qu'une équation n'est qu'un outil qui nous permet d'avancer dans la compréhension du monde jusqu'à pouvoir prédire des phénomènes pas encore observés mais qu'une équation, toute utile qu'elle est, n'est pas la réalité ni une description exacte de la réalité.
Il faut avoir aussi exploré les systèmes complexes (dans mon cas la physique stellaire) pour se rendre compte que dans un système complexe, même des équations simplissimes nous emmènent dans des situations absolument non maîtrisables et que l'on se retrouve avec la théorie du chaos. C'est juste crucial de garder ça en tête quand on fait de la science.