Les titres sont à cliquer, le résumé est sous le titre. Le libellé du dossier n'est pas encore final, pas plus que l'ordre de la table des matières.
Ce sont des fiches que j'ai partagées fin 2019 et début 2020. Elles servent de support au livre final, mais n'en sont pas la totalité.
Si vous voulez être libre de choisir l'assiette qui vous plaît et vous convient au plan de la biochimie, si vous tenez à votre souveraineté personnelle, drainez-vous l'esprit de rumeurs encombrantes. Analysez les faits et, ensuite, faites-vous un avis éclairé. Ce qui est mon refrain au fil de mes deux collections de livres, depuis 20 ans. Aujourd'hui: manger sans produits animaux sauverait la planète?
Légende urbaine: l'élevage est polluant et rejette plus de GES que les transports.
Réalité : On comparait des données incomparables en prenant des sources utilisant des méthodes différentes (GIEC et FAO). L'erreur a été corrigée officiellement, la part de l’élevage est bien plus faible que ce qu’affirment de nombreux militants: 2 % pour les bovins en élevage industriel à l'américaine; imaginez les valeurs pour l'élevage en pâture à la française!
Une infographie traduite en français, pour completer le récent billet “"Poncif n° 1: les gaz à effets de serre et l'élevage bovin".
Légende urbaine: l'élevage serait gourmand en eau, 15000 litres d'eau seraient utiles pour produire 1 kg de viande.
Réalité : en calcul factuel, il faut moins d'eau pour produire un kilo de viande que pour cultiver un kilo d'avocat ou de noix.
Ce sont des évidences, mais pourquoi ne pas les verbaliser?
Légende urbaine: "l'élevage monopoliserait des terres qui seraient bien mieux utilisées en production végétale". Refrain optionnel: "on peut nourrir 14 véganes sur la terre qu'exige 1 omnivore"
Réalité : l'élevage utilise majoritairement des terres non cultivables
article par Seth Itzkan, le co-fondateur de l’association Soil4climate, traduit en français .
Légende urbaine: le bétail consommerait des aliments qui pourraient nourrir la terre entière...
Réalité : les aliments des animaux d’élevage sont en majorité non comestibles par l’homme (86%). Le bétail transforme ces aliments en précieuses protéines de qualité, essentielles à l'humain.
A tous ceux qui croient avoir tout compris de l'agriculture quand ils ont planté une graine dans un pot, à tous ceux qui produisent des graphiques charmants mais trompeurs comme celui d'hier (où la séquestration du carbone par les prairies n'est pas prise en compte), à tous ceux qui continuent à répéter que l'agriculture pourrit le climat, voici une petite lecture du soir.
J'ai découvert la toute première victime du virus corona de mars 2020: la rigueur scientifique! Le cynisme n'a pas de limite, la paresse intellectuelle non plus. Aurélien Barrau et d'autres profitent de la crise pour signer une tribune sur leur dada anti-produits animaux. Barrau
Pauvre boeuf émissaire, même les intelligences les plus pointues perdent le discernement quand elles sont confrontées à ton avenir. Analysons le cas avec un article du brillant Jean-Marc Jancovici.
Vous aimez comprendre tous les poncifs que je déploie dans mon récent dossier Viande: rumeurs et réalités mais vous ne voulez pas attendre la fin de mes publications quotidiennes? Je vous invite à suivre la conférence que le professeur Frédéric Leroy, a présentée à l'université d'Auckland en 2019: La viande serait-elle un bouc émissaire? Sous-titre: comment en est-on arrivé à se polariser autour de la place de la viande dans l'assiette? Cette conférence s'adresse à des pros tant elle est pointue et documentée
Quand je regarde une viéo passionnante, je fais des copies d'écran en un clic pour me rappeler le raisonnement déployé par l'auteur. Je les partage puisqu'elles sont faites. I
Copies d'écran 31 à 56 pour se rappeler le raisonnement déployé par le professeur Frédéric Leroy dans sa conférence 2019
Je continue sur ma lancée: réfléchissons un peu les slogans simplistes qui nous sont balancés tous les jours sur les réseaux sociaux. En anglais, une taxe environnementale se dit "taxe de péché". Certains pays européens proposent de taxer la viande, mais elle n’est pas un péché! Elle ne mérite pas une taxe, vu que les arguments sont faussés à la base. Les animaux élevés en pâture raisonnée seraient même partie de la solution pour protéger la planète. Voilà ce qu'explique l’article de Diane Rodgers sur la vanité d’introduire une taxe environnementale: Meat is not a sin tax.
Intéressant de voir la progression en images qui bougent de la production de viande par pays depuis 1961.
On envisage rarement le monstrueux cynisme des hyperriches lorsqu'ils veulent priver les plus pauvres de leurs moyens de subsistance. Ma traduction d'un billet d'humeur de Diana Rodgers sur son compte insta, en réaction au discours d'un acteur américain, Joaquin Phoenix (golden globe récent). Discours "contre" la viande, bien sûr. Si on est antisystème, on va finir par manger de la viande par militantisme! Je partage avec Diana la défense des moins privilégiés.
Lire l'article de Diana Rodgers, brillante diététicienne américaine, amateur de nourritures vraies. Vous y trouverez les 11 raisons qu’elle déploie avec raison, respect, rigueur et cœur ouvert. Elle y réunit tous les arguments que nous connaissons bien, au sein du réseau de Profilage alimentaire, arguments dont nous voyons les bénéfices sur le terrain tous les jours.
Vous n'avez pas échappé aux titres de magazines et aux réflexions lors de dîners mondains: "la charcuterie est cancérogène, la viande rouge l'est probablement, je sais, c'est l'OMS qui l'a dit en 2015". Cela semble incontestable. Ah ouais? Faites vous un avis éclairé, renseignez-vous sur le fond de l'histoire, lisez l'article chez Nutriting (FR) qui démontre qu'une nouvelle étude de qualité a conclu à l'inutilité de baisser sa consommation de viande rouge pour la santé
Pour élaborer sur la part santé des rumeurs et légendes autour de la viande, découvrez comment on peut se laisser duper par des annonces dévoyées et vouloir devenir végétarien pour les mauvaises raisons. Grrrr! La pseudoscience mise en avant pour discréditer la viande fait honte aux véritables scientifiques, honnêtes et rigoureux.
Lire les conseils si peu avisés de l'OMS pour la cuisine en temps de crise/corona, ce mois de mars 2020: "cuisinez" -> bravo, merci les gars. Mais: "jetez le gras de la viande et la peau du poulet pour éviter les graisses saturées", voilà qui fait bizarre. Non seulement ce sont des concepts des années '70, totalement obsolètes, mais la peau du poulet n'est-elle pas riche en mono et polyinsaturées? En outre: "ne gaspillez pas la nourriture". Quelle incohérence! Ils viennent d'écrire qu'il faut jeter le meilleur... Le gras c'est la vie!"
Oups, pardon, cousine, c'est vrai, ce sont des "experts".
En complément à l'article précédent (Nutriting), pour comprendre si la viande est oui ou non cancérogène, vous préférez suivre un décodage en vidéo de cette annonce de l'OMS 2015. Ecoutez Benjamin Dariouch, de Naturacoach, en une conférence avec diapos - durée 30 minutes. Documenté, précis, rigoureux.
Copies d'écran pour voir le raisonnement déployé par le naturopathe Benjamin Dariouch dans sa vidéo La viande rouge est-elle cancérogène ?
Parmi les innombrables rumeurs du net qu'il est crucial de déconstruire pour préserver votre santé, je décode une infographie classique en Végéland, où l'auteur joue sur des valeurs incomparables. Mamie Croûton vient ici faire une démonstration de bon sens, avec l'aide de Bernard Bel, du site www.lebonheurestpossible.org.
Sur base d'une conférence du professeur Leroy, une illustration imagée de la réalité du terrain: les doses de produits animaux conseillées par les phytophages sont dans le quadrant des hautes carences telles qu'avérées par les études. Plutôt que se battre à coup de tableaux virtuels "mes protéines valent bien les tiennes", regardons sur le terrain à quoi peut correspondre la diminution radicale de protéines animales.
Je défends le dossier "viande" alors que je prône par ailleurs un mode méditerranéen, semi-végétarien, parce que c'est parfois la seule solution pour requinquer des végés ou véganes. Voir l'extrait de ce nouveau livre "Quand le végé se fane", mon dernier topo paru.
Le 4 février est la journée internationale de la lutte contre le cancer. En 2021, la Commission européenne a présenté ce jour-là son nouveau programme contre le cancer "#EUCancerPlan". Le professeur Leroy analyse les conseils dans le contexte « viande et cancer ». Les « experts » européens ont mal lu la documentation à leur disposition, à l'instar des nutritionnistes de l'OMS/CIRC. Aidons-les donc avec cette petite série de tweets, petite dans sa forme et grande dans son analyse percutante de la documentation scientifique. >
Mise au point politique et sociologique sur le dossier. Une mise au point pour que les quelques courageux qui me lisent puissent comprendre le contexte du blog. Je porte deux casquettes en nutrition: je suis soeur Emmanuelle et le docteur House en même temps.
Je ne suis pas très optimiste sur la médiatisation de notre dossier "boeuf émissaire" dans les circuits officiels pour plusieurs raisons, que j'exposerai dans plusieurs billets successifs. La première raison est que le véganisme vient nous dire quelque chose de notre société: l'attrait morbide actuel pour le faux, car c'en est l'incarnation.
Pourquoi cette idée reçue qu'il faudrait se priver de viande rouge? Un petit aperçu des coulisses et de l'impact de cette irrationalité, auprès d'un chef multiétoilé.
Depuis quelques années, une fine propagande vise à nous dégoûter de la viande sous de fallacieux prétextes, que j'ai déroulés dans le dossier végé récent. Le but: nous amener à accepter la "viande in vitro" cultivée en laboratoire ou les hamburgers végétaux, qui promettent d'être les vaches à lait de la grande industrie dans les années à venir. Etes-vous prêts à avaler n'importe quoi?
J'ai pigé le truc, à savoir comment on procède pour nous faire avaler n'importe quoi: s'arranger pour que nous confondions l’élevage artisanal traditionnel avec le modèle industriel.
Bernard Bel, chroniqueur sur le blog de veille scientifique lebonheurestpossible.org invite dans cet article à penser trois des facteurs à considérer pour revoir les conditions d'élevage: paturage, labourage et... fric. On partage son avis: "Quant à la viande rouge industrielle, elle est tout simplement impropre à la consommation, issue d’animaux rendus malades par une alimentation aux céréales qui leur est inadaptée" et "40% de la viande de bœuf consommée en France l’est sous forme de steak hâché (...) le plus souvent issue de minerai de viande d’origine intraçable et pauvre en protéines assimilables. "
Grâce au dossier et aux pistes documentées autour du boeuf bashing, vous comprendrez qu'aucune des rumeurs autour d'une toxicité de l'élevage pour la planète ou pour notre santé n'est démontrée - même si c'est une enfant-reine un peu ronchon qui nous le serine tous les jours au nom de "la science". Laissez-moi vous révéler en image ce que nous prépare Big Food et les quelques millionnaires avides qui ont concoté cette campagne de diffamation.
Vous comprendrez que la science de ce domaine est détournée à des fins matérielles par de gros intérêts financiers. Sous le couvert d'écologie, voici ce qu'ils préparent pour nos petits.
Espèce en danger, fragiles, protégeons-les . Les crises sanitaires successives auront eu ceci de positif qu'elles ont éduqué le public à ce que peut porter comme certitudes la parole des "experts" vus sur les plateaux de télé ou entendus dans les émissions radio. Toujours les mêmes, zavez vu?
Ils ne sont pas seuls: quiconque a déjà préparé à manger - qu'il aie ou non un diplôme scientifique (en astrophysique, un exemple entre mille) - est désormais devenu expert en nutri sur le net. Illustration imagée de l'effet Dunning-Kruger.
Toute à l'écriture du prochain livre "Quand le végé se fane", je remercie la mouvance végé qui me permet de toucher des points de pédagogie et de sociologie qui me fascinent: ce monde végé est une merveilleuse école de discernement, car il est le lieu où la pseudo-nutriscience se montre sous ses plus beaux habits, ce que je décortiquerai dans un prochain billet. Aujourd'hui, comment savoir qui suivre, qui lire, qui écouter?
Amusante illustration par un anglophone qui a détourné l'original du dr Fettke que j'avais déjà relayé: l'effet Dunning-Kruger en une courbe simple.
Les choix en nutrition des profanes relevant de la religion plus que de la science, ne nous perdons pas en polémiques autour de postulats. Si l'on ne comprend pas cela, on ne pige rien au dossier #boeufemissaire. Athée sereine, je suis aussi libertaire : ni dieu ni maître, ni diktat nutritionnel ni gourou. Une petite illustration imagée.
Suite de mes billets "comprendre les motivations du véganisme". Pour penser pourquoi nos sociétés urbaines occidentales sont dans la tentation végane, je propose une petite conférence de mon camarade philosophe Frank Pierobon: L'animal, l'humain, le divin.
Avant même qu'un parent ou un enseignant puisse inviter les gamins à porter un regard critique sur les fatwas antiviande avancées "pour protéger le climat", selon les sources que je partage sur ce blog ce mois-ci, assurons-nous qu'ils comprennent bien la complexité des écosystèmes. Une vidéo très éclairante sur le sujet: Comment les loups changent les rivières.
Les réseaux cachés de millionnaires de la Silicon Valley sont presque arrivés à nous embuer l’esprit: le #boeufbashing, cette campagne de diffamation soigneusement organisée depuis 5 ans seulement, est presque passé dans les mœurs.
A tous ceux qui se découragent de voir comment la vague anti-produits animaux et/ou végane a pris dans le public, qui pensent qu'il est trop tard, une petite illustration en images qui bougent: à la minute 1.13 de cette vidéo. On arrivera à faire dévier la balle qui semble si inéluctablement destinée au fond du but, espérons qu'on le fera avec autant de panache.
Un petit interlude pour s'encourager, ensemble.....
Dans la foulée des résolutions de l’année nouvelle: et si on se soutenait en groupe? En Belgique, nous avons le mois de février sans alcool. Dans les pays anglophones, on connaît depuis peu le Veganuary, ou mois de janvier où l'on apprend à manger sans viande et sans produits animaux (vegan-January). Entamons le contrepoint: le mois du regénératif!
Que fait-on avec un végane ou un boeuf basheur enfermé dans ses mantras, inconscient d'être victime du grand fake? On l'emmène à la ferme, tiens!
Restons dans l'esprit de respect: chacun mange ce qu'il veut, personne ne peut jouer avec votre souveraineté alimentaire ... ni celle des merveilleux artisans de nos campagnes.
Laissons aux lobbyistes les discours simplistes sur « c'est bien ou c'est mal de manger de la viande ». Et partageons avec tous nos amis l'adresse de ce délicieux docu-portrait d'une éleveuse française, Emilie, qui milite pour les abattoirs mobiles.
Et dont le discours est structuré, fin, drôlement plus élaboré que les fatwas imbéciles que l'on peut lire sur les réseaux sociaux, incriminant la viande de mille et uns maux. Voir la vidéo "La ferme d'Emilie"
Le terme est amusant: les véganes fonctionnent par multiples classifications, pour nous enfermer dans des cases comme "flexitarien" - que je qualifie plutôt de personne "qui consomme intelligemment". Jouons le jeu et devenons "regénétarien". Qu'est-ce donc que cette nouvelle "classe", selon Kendall? C'est une personne qui mange et achète de telle sorte qu'elle regénère la planète et l'humanité, en commençant par elle-même et sa famille.
Comme à son habitude, l'article de Kendall est pointu, documenté, argumenté finement.
Votez-vous pour une agriculture régénératrice, riche en divers animaux? ou pour l'extractrice industrielle? L'impact sur la biodiversité est bien différent.
Je partage ici la traduction d'une infographie limpide, que nous devons à Diane Rodgers, du site Sacredcow.info.
S'il est sage de mettre la pédale douce sur la viande quotidienne, par pur bon sens, n'abandonnez pas totalement la viande avant d'avoir appris la VRAIE vérité sur ce que vous croyez de l'impact viande /santé / l'environnement. Le film américain Sacred Cow (défense d'une meilleure viande) qui vient de sortir pourra être visionné gratuitement du 22 au 30 novembre par les personnes qui s'inscrivent.
24.11.2020 Je viens de voir en avant-première le film. Un petit retour à partager, en une phrase: ne traînez pas à vous inscrire, la gratuité s'arrête le 30 novembre. Le film est formidable pour qui veut se faire un autre avis en cette période de rejet médiatique des produits animaux. Lire SACRED COW, le film (défense d'une meilleure viande)
Gabriella Tamas, ma copine hongroise, a préparé un récap pour les personnes ne parlant pas l’anglais, afin qu’elles puissent bénéficier des informations de ce film extraordinaire. Au passage, félicitations, quelle maîtrise du français!
"Sacred Cow est le nouveau film de Diana Rogers et Robb Wolf, qui ont consacré 3 ans pour le réaliser. Ils y transmettent les arguments nutritionnels, environnementaux et éthiques en faveur d’une meilleure viande. Le film était disponible pour les anglophone jusqu’au 30 novembre en streaming.
Il y a un débat aujourd’hui sur le fait de savoir si on doit manger de la viande ou pas. C’est un débat sur notre planète, notre éthique et notre santé.
Et si nous débattions sur le sujet erroné ? Et si ces mêmes animaux sur lesquels nous nous disputons étaient la réponse pour réparer ce qui est cassé ?"
Lire la totalité sur https://www.alimentation-integrative.fr/sacred-cow-vaches-sacree-le-film/