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« Octobre J'ose »:  erreur de conception dans la campagne de dépistage systématique par mammographie

24.10.24 Partie 2. Ou « On sauve des femmes qui n’en ont pas besoin ». Explication en  vidéo  et poster de cette partie du discours critique face aux mammos systématiques: les cancers dormants. Extrait vidéo et livre sur le sujet de prof' Gilbert Welch.


Partie 2 de la série: voir 1 - vsir 3

Ou « On sauve des femmes qui n’en ont pas besoin ». Explication en  vidéo  de cette partie du discours critique face aux mammos systématiques.  Extrait de  « Au nom de tous les seins : incertain dépistage ».

J’ai choisi de décliner « ignorance » dans la série sur  « Octobre J’ose » (où ai-je piqué ce jeu de mots ?) -  j’aurais pu jouer sur « confusion » selon mon avant-propos du dossier https://taty.be/cancer/mondeconfus.html. Dans ce long rapport, je proposerai aux (futurs) patients de s’informer, de croiser les sources afin de faire des choix éclairés en matière de traitements lorsque le temps viendra.  J’amorce le dossier par le dépistage mammo, car c’est celui qui parlera au plus grand nombre. En outre, à chaque mammo, mes copines sont bien forcées de penser à un éventuel cancer, donc aux traitements possibles.

J’en viens au deuxième point du discours : et si on se trompait de cible ? Jusqu’à mes recherches après mon propre cancer (côlon), j’ignorais que le corps humain fait des cancers en permanence, petits désordres que son système immunitaire remet à leur place rapidement.  Je n’étais pas seule ! Apparemment, les politiques, les médecins et les chercheurs veulent aussi ignorer le phénomène des cancers dormants.

Ecouter la vidéo d'abord, où le professeur Gilbert Welch partage les résultats de ses études::

Extrait de https://vimeo.com/900875703/a974195e78 minutes 35 et suivantes

Pour défendre la mammo annuelle, un argument scientifique massue est immédiatement accepté par tous : « plus une tumeur est détectée tôt, plus les chances d’en guérir sont grandes ». Dans de nombreux pays,  les femmes de 50 à 69 ans peuvent effectuer gratuitement le test. Beaucoup ronchonnent, vu la douleur de la procédure, mais peu se posent des questions.

Encore mieux qu'une vidéo, un graphique que l'on doit à l'association Cancer rose.  Leur explication est détaillée sur https://cancer-rose.fr/2021/11/27/affiche/

 

source: https://cancer-rose.fr/2021/03/16/affiche-a4-depistage-mammographique/

Il faut "dépister" à tort (et en mentant) 2000 personnes pour en « sauver » une. Cher payé, non? On se retrouve dans le même cas que pour les statines pour les MCV : un sujet qui se croit à risque va subir les effets indésirables des statines pour moins d'un-demi pour cent de risque? Reformulé : il faudra donner des statines (à risque d’EI) à 220 personnes pour éviter une crise cardiaque à 1 personne. Voir vidéo : https://taty.be/gras/cardiol_statines.html

En mammo, cela signifie qu’il faut faire passer ces deux mille femmes par un examen douloureux et angoissant. 200 d’entre elles auront eu une fausse alerte (points bleus du graphique).

J'aimerais confirmation: utilise-t-on la technique de biopsie à l'aiguille en Europe? Car la détection d'une masse à la mammo pourrait entrainer une biopsie à l’aiguille pour évaluer le type de cancer. Pas de traitement, ouf ! Mais la biopsie à l’aiguille est … une source de soucis. Voir un ancien article de Ralph Moss, un de mes journalistes scientifiques favoris, en accès libre mais à faire traduire de l'allemand - ses articles sont désormais sur inscription payante sur https://www.themossreport.com/. L'abonnement à son site est un incontournable pour quiconque veut être acteur de sa maladie (le cancer est sa spécialité, tant les méthodes classiques que les conventionnelles).

En outre, sur ces 2000 femmes, une dizaine se verront diagnostiquées à tort (microcancer qui se serait résorbé seul – points rouges du graphique) ; elles subiront ablation et traitements lourds, riches en effets indésirables dont parfois le décès. ? Etude de Pr.Baum, BMJ 2013, citée chez Cancer-rose.fr: "on peut s’attendre à un à trois décès supplémentaires dus à d’autres causes pour chaque décès évité par cancer du sein".

Tout ça pour sauver *une seule * copine (point doré du graphique)?
Qui d'ailleurs n'est pas sauvée. Mon dossier de novembre exposera la survie après traitements conventionnels: résultats déplorables de chimios/rayons en matière de survie, de qualité de vie, etc..

Le cas de Jeanne

Nous ne sommes pas tous rationnels, surtout face à une maladie aussi maligne (dans tous les sens du terme) que le cancer. Ma copine W. déjà citée hier, persiste dans sa mammo annuelle : « c’est indispensable, c’est ainsi que mon amie Jeanne a détecté son cancer ».

Aheum!

Primo, on revient à du « ma tante a un pull rouge », ma version familière de l’expression ‘N=1 ». Une anecdote ne fait pas un système.

N= 1. raccourci de langage à l'Américaine. "N" représente le nombre de sujets repris dans une cohorte, lors d'une étude clinique. "N=1" représente le cas si fréquent d'une personne croyant que son ressenti personnel vaut pour l'univers, en gros "N=1" signifie "vous ne parlez que pour votre cas perso".

Secundo, son amie Jeanne avait-elle un cancer évolutif ou lui a-t-on repéré un cancer dormant, qui n’aurait posé aucun problème ? On lui a en effet découvert une tumeur très petite, bien ronde, bien délimitée, de 8 mm. Ouf !  pense W. : « Jeanne  a ainsi évité que les ganglions ne soient contaminés et que le cancer s’aggrave ».
Mais choupinette, qui te dit que ce n’était pas un cancer dormant ? Bien rond, bien délimité, cela  signale en général une tumeur bien anodine.

Je ne connais pas son cas diagnostic précis, mais  Jeanne a ensuite subi une lumpectomie suivie de radiothérapie ; elle se voit administrer depuis des années une hormonothérapie doublée d’immunothérapie. Que d’effets secondaires en vue ! (largement documentés, une petite recherche Pubmed l’aurait informée).  

NB sur les traitements de Jeanne

Le traitement « par sécurité » de Jeanne après la lumpectomie:

1/ Un  inhibiteur d’aromatase qui diminue la production d’oestrogènes : on aurait pu lui dire qu’elle peut aussi éviter les xénooestrogènes, provenant de l’environnement – voir l’entrevue de Corinne Lalo ; ou provenant des laits et yaourts de soja qu’elle surconsomme.  On aurait pu lui suggérer de prendre de la progestérone naturelle, bioidentique, qui vient réduire l’excès d’oestrogènes, comme un balai.

Le raisonnement sous-jacent à cette prescription est la logique réductrice typique d’AllopathieLand : la tumeur étant oestrogénodépendante… etc.

Or, en approche alternative, on prétend  que le cancer est un désordre général qui s’est singularisé (hypothèse qui se confirme dans les faits, si on observe l’efficacité de la stratégie qui en découle). En conséquence, on rétablit le terrain par diverses approches et on évite de revenir aux attitudes qui ont fait le lit du cancer pour commencer (d’où changement d’hygiène de vie, gestion des toxiques, gestion du stress, etc.). Dans cette vision du cancer, ne travailler que sur les oestrogènes est une goutte dans l’océan.

En outre, si la piste soulevée par le prof’ Pollack s’avère*, il s’agirait plutôt de repolariser les cellules, entre autres en redonnant le potentiel de produire soi-même de l’eau structurée ou ez-water. Dans ce contexte, les excès d’oestrogènes sont des petits joueurs.

* L’explication du mécanisme est longue, lire « Cancer: An Unexpectedly Critical Role of Cell Water? ».
En gros, en termes profanes, les cellules se cancérisent dès lors qu’elles ne sont plus baignées dans l’eau structurée/le gel qui est leur élément naturel. Elles se comportent alors comme des cellules souches, « vides d’info » et prolifèrent. Ceci est très réducteur, je fais court.
La solution post-chirurgicale serait de relancer la production d’eau cristalline liquide, par l’exposition au soleil, au grand air ; par des saunas ; par de la méditation ( !) ; par des nourritures vraies, dont des jus de légumes frais, dont du bouillon d’os maison ; et par l’évitement de tous ces facteurs de notre post-modernité qui freinent cette production (CEM, lumières bleues, vie de stress, alimentation ultramanufacturée, etc.). Tiens, tiens, tiens, on retrouve les techniques des cliniques onconaturelles en Allemagne...

2/ Si on soupçonnait des métastases, Jeanne prendrait aussi un inhibiteur de CDK4/6, classique en immunothérapie (bloque un des facteurs des cellules souches, à ce que j'ai compris). Cette dernière mouvance reproduit en gélules ce qu’on essaie de faire avec toutes nos techniques naturelles – dans ce dernier cas sans les nombreux effets secondaires de ces inhibiteurs (sur le foie, entre autres). Parmi les techniques similaires en naturo, dans l’assiette : les aliments luttant contre le développement malvenu des cellules souches cancéreuses (curcuma, gingembre, artémisine, etc. et même la caféine des expressos !). On en produit en permanence, il ne faut pas leur laisser les rènes libres!

Cinq compléments sortent du lot, on les appelle les Big Five :

« Ainsi, près de 20 000 articles de revues scientifiques traitent de la relation entre un ou plusieurs des « Big Five » et le cancer. Cela devrait réfuter complètement l'idée que ces traitements sont un phénomène marginal - même si votre oncologue ne vous en a jamais parlé. » (Ralph Moss, https://www.themossreport.com/introduction-to-the-big-five/).

 

Professeur Gilbert Welch, auteur de "Dois-je me faire tester pour le cancer ? Peut-être pas et voici pourquoi "

Présentation éditeur:

Est-il vrai que se faire tester pour trouver un cancer à ses débuts est une des meilleures façons de se garder en santé? Dans ce livre vivant et bien documenté, un expert renommé en dépistage du cancer conteste une des croyances les plus robustes de la médecine: la meilleure défense contre le cancer est de le traiter tôt. La lecture de ce livre incitera à un peu plus de scepticisme à propos des dépistages les plus communs comme la scanographie du corps, la mammographie et le test de l'antigène prostatique spécifique. Combinant l'expérience de patients et les informations les plus récentes sur les cancers les plus courants, le Dr H. Gilbert Welch montre pourquoi le dépistage du cancer de gens en bonne santé est une épée à deux tranchants: bien que ces tests puissent aider, leur effet est remarquablement minuscule et ils peuvent même faire du tort. S'appuyant sur un domaine peu sinon mal connu de la recherche médicale, il discute des pièges du dépistage: il peut rater des cancers, conduire à des traitements inutiles; le dépistage peut aussi distraire l'attention des médecins d'autres problèmes importants. Les conclusions du DrWelch sont convaincantes, inhabituelles et troublantes: le diagnostic précoce du cancer ne sauve pas toujours la vie, il peut s'avérer très difficile de détecter un cancer à ses débuts et il est des cancers qu'il vaut mieux ignorer.

 

Des extraits ne sont disponibles que pour la version anglaise chez Ma Zone https://www.amazon.fr/Should-Be-Tested-Cancer-Maybe/dp/0520239768/. Volumineux, dont l'index et les notes complets.


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