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H1N1 versus Cov19 - 2009 versus 2020: pourquoi le même scénario donne des effets différents?

22.7 Ecouté chez Jérémie Mercier un interview du dr Marc Girard (rolandsimion.org) que je lis assidûment, et qui fut un des piliers experts parmi les critiques de la folie H1N1. Je ne relaye pas, car le contenu n'apporte rien de nouveau. En revanche, un petit commentaire.

Billet inclus dans le dossier "Le circus virule (ou ce que le covid-19 est venu nous dire"), amorcé début 2020. Répertoire "non-food" de ce site. Je mets ma casquette de Jiminy Cricket, comme pour le dossier à charge contre les Gafam. Je transfère certains des billets écrits en brouillon sur fb pendant le confinement. On les retrouve via le sommaire.

 

Tant l'intervieweur que lui-même s'interrogent sur la raison pour laquelle le mythe n'a pas pris en 2009 (H1N1) alors que la narration délirante a pris comme un feu de forêt en 2020.

Mille et un facteurs, certes. Mais aucun des deux (et peu de gens à ma connaissance) n'a mentionné l'impact qu'a eu sur le grand public la quasi-disparition de l'internet libre.

Dès 2010, les GAFAM sont montés au créneau et ont phagocyté les forums libres, les blogs libres (je suis les statistiques de visite sur les miens, ça a dégringolé en 2010-2011, confirmé par tous les analystes).

Ils ont pu ainsi imposer leur forme de dé-personification de l'internaute, qui est déshabité de lui-même.

Pris en main comme un nourrisson, il reçoit la becquée: il ne doit plus chercher, on le guide de fil en fil. Cela forge un esprit qui perd sa liberté de pensée.

On le guide aussi par des pouces et des techniques qui nourrissent l'émotion plus que la réflexion, en dix ans l'internaute n'arrive plus à la pensée réflexive: pensée réactive, quasi unaninement. Je suis un vieux mammouth des internets, je vois bien la tendance.
Elle est en outre documentée chez fb même (qui a ôté les articles du net, mais ils sont préservés par des internautes), qui se vantait même d'avoir réalisé des "manipulations d'opinion à distance" par ses technique.

Et enfin, l'image est devenue prédominante, on ne communique plus qu'en vidéo, le lecteur ne supporte même plus de lire plus de 2 paragraphes: oh, le beau boulevard pour planter des slogans uniculturel dans le cerveau des internautes.

J'ai documenté tout cela dans un dossier que j''ai construit en 2018 (https://www.taty.be/articles/FQ2.html), sans vraiment savoir où j'allais, mon intuition me soufflant que ces techniques n'étaient pas anodines ni pures.

Mars 2020: j'ai compris pourquoi j'avais amorcé ce dossier. On a vu le scénario H1N1 se reproduire mais cette fois-ci, le peuple quasi-entier est entré dans la mystification.

Je pense que la zombification par réseaux sociaux n'y est pas pour rien.

Pour avoir une idée des parallèles 2009/2020, écouter le docteur Pascal Sacré (anesthésiste belge célèbre en crise covid chez nous) commenter ses doutes sur H1N1. On se croirait aujourd'hui. Voir la vidéo ici, avant que je la rapatrie sur une chaîne vidéo ad hoc.

L'internet libre aurait pu aider les peuples à se connecter, à s'organiser, à créer des tribus interrégions, interpays. Désormais sous le faux libellé d'être "hyperconnectés", les internautes sont déconnectés et laissés à un grand désoeuvrement, dans l'isolement intersidéral des RS.