Anticomplotisme: révéler ce qu'on veut à partir d'une couverture The Economist

30.9.2022 Assez amusant de revenir à la couverture de The Economist de début 2019, en hommage à da Vinci. Dès fin 2020, on a vu passer des dizaines de billets RS décryptant le symbolisme et décidant que l'élite avait déjà révélé ses plans. J'illustre ici que les tableaux symboliques permettent TOUTES les déductions .

Billet inclus dans le dossier "Le circus virule (ou ce que le covid-19 est venu nous dire"), amorcé début 2020. Répertoire "non-food" de ce site. Je mets ma casquette de Jiminy Cricket, comme pour le dossier à charge contre les Gafam. Je transfère certains des billets écrits en brouillon sur fb pendant le confinement. On les retrouve via le sommaire.

Assez amusant de revenir à la couverture de The Economist de début 2019, en hommage à da Vinci. Dès fin 2020, on a vu passer des dizaines de billets RS décryptant le symbolisme et décidant que l'élite avait déjà révélé ses plans.

J'ai lu ce matin le décryptage chez https://analyses-de-menthalo.blogspot.com/2018/11/the-economist-le-monde-de-2019.html

On peut lire autrement, c'est la force des tableaux symboliques. Je joue le jeu, sans contredire ce que je viens de lire. C'est ma façon de me mettre en train le matin: je gribouille mes notes de lecture de cet article.

L'image, retournée pour pouvoir lire le texte, à la Leonardo:

Sur le haut de la planète terre, le panda râleur est la Chine, qui va finir par s'énerver entre Trump et Poutine. Ils commencent à ne plus vouloir être pris pour les ateliers de la planète et risquent de pointer leur nez d'autonomes. Entre autres via tout ce qu'on va décoder ensuite.

Poutine regarde vers le futur, comme le Panda; Trump vers le passé, signe d'une perte de présence américaine et d'une montée en puissance russo-chinoise.

Le Pinocchio est certes derrière Poutine et au-dessus de Whitman, mais il ressemble drôlement à Macron, qui ment comme un perdu. Il ment par exemple depuis 2014 aux Russes, précisément (prétendant vouloir la paix et n'ayant pas bougé le petit doigt pour faire respecter les accords que la France supervise - il avoue d'ailleurs ne même pas les connaître, le sot).

Placé sous le signe de la reconnaissance faciale, Pinocchio indique peut-être la piste à suivre pour y échapper?

L'éléphant et sa trompe en flèche de croissance impliquerait la place croissante de l'Inde en géopolitique?

Les machines volantes pour rejoindre l'Ultima Thule pointent vers la folie territoriale de fuite d'un ElonMusk et de tous ceux qui le sponsorisent. Pointer vers la lune serait un jeu de mots, en anglais "lunatic" signifie cinglé.

Je sais que j'ai trouvé un marteau et que tout fait clou, mais la folie Musk est bien proche des signes de reconnaissance faciale: et si les 10 000 satellites de Space Link avaient des buts cryptés?

Le mont Fuji à l'arrière représenterait peut-être le Japon, j'y vois plus les volcans populaires qui vont finir par exploser - le magazine annonce le dossier "global trends".

Je ne vois pas bien ce qu'apporte la cigogne, sur cette reproduction. On dirait que le paquet est marqué d'un code barre, ce qui fait penser à l'achat d'enfants, devenu si courant (via GPA ou autre). Signe des temps modernes, déconnectés de l'essence de l'homme, pris au piège de l'homme-machine, échangeable comme un produit.

Gandhi n'est peut-être là que parce qu'on fêtait alors l'anniversaire de sa naissance.

L'homme de Vitruve, transformé en aveugle digital par son casque VR, n'est plus tenu vertical que par Panem et circenses: le jeu (la balle), les smartphones et l'addiction au net et aux jeux vidéos, les drogues (le cannabis). Reste l'énigme de la balance dans une des mains droite, avec apparemment cinq personnes de chaque côté, mais le poids est clairement déséquilibré. Pour qui n'aurait pas vu que la justice est la loi du plus fort... Ou que la démocratie est une illusion?

Le concepteur a bien capté la montée en puissance du crétin digital, selon l'expression désormais consacrée.

Une double hélice ADN est tatouée sur le bras gauche . Ce n'est pas la vision prophétique d'une puce identitaire, cela révèle simplement que le concepteur croit vraiment qu'on est proche de découvrir l'équation de la biochimie humaine. Il est sur ce plan un enfant de cinq ans, comme les autres scientistes.

#MeToo est tatoué sur sa poitrine. Evident. Le "coeur" du masculin est ainsi touché par les récentes revendications du féminin: un peu de respect, svp.

En deux diagonales parfaites au-dessus du nouvel homme digital, les deux outils qui le maintiendront dans cette essence technologique crétine: la reconnaissance faciale et le projet Ultima Thule, où l'on pourrait comprendre que la terre inconnue à conquérir sera... l'humain.

Les urnes de vote sous le bras droit de misteur Vitruve sont sous cette cyberbéatitude du citoyen lambda. On lui fera voter ce que l'on souhaite et on lui fera fermer les yeux sur les apparentes fraudes.

La référence à Artemisia Gentileschi est peut-être à double entente, mais faire honneur à une femme peintre, reconnue et adulée bien avant notre ère moderne, me semble logique à l'époque de la montée de reconnaissance du féminisme.

On repère de l'autre côté de l'homme de Vitruve Angelina Jolie en Mona Lisa, incarnant l'éternel de l'humain, hors tout enfermement digital. Représenter Jolie sous des airs d'antan est soit une insulte au féminin, qui freine face à la course technologique et l'aveuglement; soit une ode à l'éternel féminin qui protègera l'essence de l'homme de la folie numérique.

Angelina Jolie est aussi ambassadeur pour les réfugiés auprès de l'ONU. Et défend les animaux en général, dont les espèces en voie de disparition, comme le pangolin. Là, j'ai dû bosser un peu et regarder sa page wiki.

Mais on pourrait aussi déceler une pique du graphiste à l'art moderne: Angelina est vraiment moche ici, pire que caricaturée. Or le dessinateur a clairement du talent.

Le dessinateur et le concepteur ont fait un travail formidable, mais ils n'étaient pas des visionnaires. Tout ce que je viens de décrire était à la portée de tous, déjà fin 2018.

A ce compte-là, je serais moi-même une visionnaire pour avoir publié ce montage en 2020, dans mon dossier "Ce que les GAFAM font à l'homme":

Ceci n'est qu'un jeu de quelques minutes le matin, par une mamie Croûton de province qui ne connaît pas grand chose en symbolisme. A ne prendre que comme tel.

Ce jeu pour démontrer à quelques amis complotistes qu'on peut dire ce qu'on veut, décoder ce qu'on veut, dès lors qu'une image est assez finement symbolisée.

Le dossier n'est pas terminé, je l'étoffe de jour en jour. Patience, il sera prêt en livre sous peu.

Voir le chapitre "Le complotisme de l'anti-complotisme" - voir la table des matières du dossier

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